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(6/10: assez bien)
Cette bédé me laisse perplexe: je n'arrive pas à savoir si cet album est largement prétentieux, ou s'il tient plutôt d'un raffinement auquel je serais aveugle (disons plutôt myope).
A la fin de ce 1ier tome, on se dit que l'histoire est décidément étirée en longueur, et qu'elle devient douloureusement compliquée si sont rôle était de servir de trame à une bande dessinée humoristique.
Pendant la lecture, j'ai eu le temps de me demander plusieurs fois quelle proportion peut prendre une histoire pour justifier l'humour dans une bédé humoristique? Et l'humour doit-il être bon dans une bonne bédé humoristique? Car, ici, l'humour est tour à tour pompier, pince-sans-rire, noir ou prévisible (le running gag du comptage, les chinois qui font pshitt, le sosie de John Wayne, les indiens qui se font trucidés, etc).
Néanmoins, le storyboard m'a paru d'une construction élaborée, les sketches s’entremêlant, et se référençant les uns les autres. Et c'est ce qui me fait dire que l'album vaut certainement d'être lu - il donne envie de savoir ce que les autres lecteurs en ont pensé, ce qui n'est pas toujours le cas!
En espérant que la lecture du 2nd tome m'éclaircira sur la nature de cet histoire.
Par moment drôle, par moment grivois, et par moment … un peu tiré par les cheveux mais l’ensemble est plutôt sympathique. On a même droit en deuxième partie de l’album à une caricature du John Wayne de Rio Bravo en Shérif assez réussie. Bref, on passe un bon moment.
J'étais plutôt emballé ... originalité et beauté des dessins, personnages atypiques et surprenants, situations drôles ... tout concourait à de bons moments de lecture ... je me réjouissais déjà à l'idée de découvrir les albums suivants avant même d'avoir finir celui-ci ...
Hélas, je trouve la seconde partie de l'album, confuse et décousue. L'horaire était certes tardif, j'avais du mal à tenir mes yeux bien écarquillés !
Comment résister à l'attrait du nom de Richard Brautigan, "inspirateur" de ce "Big Foot" ? Grand choc de notre adolescence, la lecture de "Un Privé à Babylone" nous avait appris que l'on peut déconstruire un genre tout en le magnifiant. Et on retrouve bien ici ce même travail sur les codes, qui se voient allègrement retournés comme des gants, transpercés d'envolées poétiques intenses : n'ayant pas (encore) lu "Le Monstre des Hawkline", je ne sais pas ce qui appartient à Brautigan et ce qui est le résultat du travail de Dumontheuil, mais le tout est superbe d'intelligence, de profondeur et d'humour... même si l'on retrouve une angoisse existentielle noire derrière l'absurdité répétée de nombreuses scènes et dialogues... Un mot enfin sur le dessin ondulant, sensuel, dynamique, de Dumontheuil : c'est un pur et simple régal. Un seul bémol, une indéniable ressemblance entre le travail "intellectuel" fait ici sur le western et la série "Gus" de Blain, mais c'est certainement une simple coïncidence spatio-temporelle !
Encore du bon Dumontheuil, toujours aussi loufoque, mais moins absurde que dans la "Femme Floue". Côté dessin, rien à redire, on aime toujours autant les ondulations de Dumontheuil, notamment dans les quelques plans larges. Le point fort de ce tome, ce sont les dialogues très amusants qui font mouche sans arrêt. Et puis, il y a Magic Child, une héroïne en trois coups de crayon décidément très attirante...
A lire avec un bon country rigolo en fond sonore (là, j'avais les Kentucky Colonels, c'est parfait)