Berserk
20. Tome 20
Une BD de
Kentaro Miura
chez Glénat
(Glénat Seinen Manga)
- 2007
Miura, Kentaro
(Scénario)
Miura, Kentaro
(Dessin)
<N&B>
(Couleurs)
Bakayaro!
(Lettrage)
Thévenon, Anne-Sophie
(Traduction)
07/2007 (11 juillet 2007) 219 pages 9782723458108 Format Manga 64777
-
Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
HS -
HS -
Roman
Encore un excellent volume tant au niveau du scénario qu'au niveau du dessin. L'histoire est surtout consentré sur l'action et le combat contre les démons chaque personnage donnant le meilleur de lui même pour réaliser ses objectifs. L'action est très plaisante à suivre mais la fin est bien au dessus du lot et appel un tome 21 très très rapidement car la suite semble fort prometteuse. Bref c'est toujours excellent et l'attente pour connaitre la suite est un vrai supplice.
-
Berserk
T 20
De Kentaro Miura
A force de me creuser les méninges pour savoir par quel genre d’introduction commencer : « Je me suis dit que je pourrais débuter par le caractère extrême du contexte d’Albion qui coincide étrangement avec les aléas ( tremblement de terre, tsunami, etc…) insulaire du peuple japonais ». On va me dire que je suis allé la chercher loin celle-là, et meme si ce n’est qu’une cause parmi d’autres on pourra toujours fouiller de ce coté là, on ne se trompera pas.
Pourtant pas besoin d’aller bien loin dans le titre pour rencontrer un événement passionnant. Celui ou Guts exprime ( enfin !) son ras-le-bol de tous ces clowns. Ca y est ! Guts ne souhaite plus, etre façonné que par la rage, la haine, ou la colère. Ce qui ne veut pas dire qu’elle va disparaître en claquant des doigts ! Ce glissement prend sa source lors du tome 17 ou Guts ( dans la grotte !) amorçait un processus relationnel en faisant une réorganisation des faits de mémoire dans l’intention de resculpter une représentation de soi, par là-meme il éclairait le traumatisme de l’éclipse mais aussi toute une myriade d’événement. ( trouver la paix avec soi-meme n’entrant pas en ligne de compte !). Un retour à la vie psychique ou la terreur et l’horreur cotoient la joie et la merveille pour proposer un désengourdissement de l’esprit assez rarissime dans nos titres pour etre souligné.
Autres choses aussi, mais celle-ci étant plus insidieuse, ou il est courant de penser que Berserk est une œuvre dans laquelle nous avons affaire à une lutte de bloc, ex : « le bien contre la mal, le mal contre le mal, etc… »Une guerre de mythe terriblement ennuyeuse, mais comme nos mots et nos pensées ont pour fonction de construire des entités et de les faire jaillir du réel, nous en déduisons, vaillamment, de ces concepts que l’individu est un objet cohérent, clos et coupé du monde. Manque de bol nous ne sommes pas conformes, à nous memes, à ne pas etre un bloc homogène, dont la personnalité serait définitivement fixée par on ne sait quel etre supèrieur. Bref, en constante interaction avec notre milieu.
Maintenant parlons de l’œuf ( question subsidiaire : « qui est né en premier : l’œuf ou la poule ?), et mettons de coté l’aspect affectivement humain ( la peur, la colère,…) pour dire que l’on confond trop souvent cet aspect relationnel avec la froide violence des respecteurs de mythes se sentant déterminés par la soumission à un seul récit, à une loi divine et/ou biologique( ex : le roue écrasante du destin, ou si j’ai des plumes dans le cul c’est parce que c’est inscrit dans les gènes,…). Eprouvant ainsi l’étrange impression de participer à l’ordre de l’univers pour mieux le pétrifier dans des reves utopistes. Ces mythes servent aux massacres de masses, pas forcément de front, des « sous-memes » pour l’avènement du « grand sur-memes », bientôt on entendra parler d’une effrayante guerre de libération mythique conduite par un héros, forcément mythique. ( quelque chose dans le genre !). Cela va de concert avec la pensée paresseuse puisque prétendant trouver la « cause » véritablement unique d’une souffrance, elle aboutit à la conclusion logique qu’il suffit d’en supprimer la cause, très souvent le parfait ( ou parfaite !) bouc émissaire : Il suffit de la sacrifier pour que tout aille mieux, ce qui est rarement vrai. Quel charmant tableau nous propose l’auteur entre le négationnisme, et la pensée paresseuse.
Pour finir dans un éloge d’amour, je laisse la parole à Jean Luc Godard
( citation donc !) : « C’est étrange comme les choses prennent du sens lorsqu’elles finissent…c’est là que tout commence ». Si j’en crois certains qui me répètent laconiquement qu’il y a encore onze tomes qui suivent. Entre nous, et l’auteur a très bien compris ( je pense ? !) que les explications scientifiques, didactiques sont peu convaincantes. Et qu’uniquement les récits ont une force de conviction Gigantesque, mais c’était aussi ce qu’avait compris tous les créateurs de Bible.
Un titre Excellent ! !
-