Berserk
19. Tome 19
Une BD de
Kentaro Miura
chez Glénat
(Glénat Seinen Manga)
- 2007
Miura, Kentaro
(Scénario)
Miura, Kentaro
(Dessin)
<N&B>
(Couleurs)
Bakayaro!
(Lettrage)
Thévenon, Anne-Sophie
(Traduction)
05/2007 (06 juin 2007) 220 pages 9782723457989 Format Manga 63343
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
HS -
HS -
Roman
Cette série est toujours plus passionante au fur et à mesure qu'elle avance. Ce volume est une véritable montée en puissance avec des personnages qui avancent toujours plus rapidement vers leur destin et des combats toujours plus spectaculaires. Guts est vraiment en forme et ses combats sont de loin les plus passionants.
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Berserk
T 19
Kentaro Miura
Le précédent tome nous avait prévenu qu’en continuant nous aurions encore un bain de sang ! Et c’est vers cet avenir sanglant ( pour changer !) que Guts partait à la rescousse de Casca, suivit d’un voleur ambitieux. Bref et en d’autres termes, Guts pourra-t-il modifier l’écriture divine à son avantage ?
D’emblée, il est interessant de remarquer l’évolution angoissante légèrement perceptible de Nina et de Lika. Il sera plus que passionnant de voir la réponse de l’auteur prendre forme lorsque l’immensité du contexte hiératique prendra fin. Très rapidement, l’arrivée de Guts modifiera la pression de la hiérarchie dominante ( c’est sur que c’est pas très charismatique de le voir comme un ensemble de pression, mais bon ! ! !), mais on a l’impression, de plus en plus que l’on va le retrouver de plus en plus dans ce genre de situation. Pourtant, en sourdine, un autre drame se prépare celui de le faire taire ou de le massacrer pour que la hiérarchie divine puisse fonctionner tranquillement. On sait qu’en fonction du contexte la marque peut devenir une promotion, une ascension sociale, ou alors au passage à l’acte de masse c’est-à-dire au négationnisme intentionnel. ( le négationnisme relativisé prépare tous les groupes sociaux aux desseins futurs !) Rien à voir avec le déni émotionnel , qui est propre à la personne et à son récit, ou il en résulte un engourdissement, une perte de connaissance, ou un coma pour ne pas souffrir. Et c’est là que l’on en vient à Casca, ballottée par les circonstances, affublée d’un nouveau statut, elle risque de finir sur le bucher.
Mais on peut compter ( c’est vite dit !) sur le jeune Isidro, et sur son ambition personnelle pour la sauver. Plutot que de s’attarder sur les envies, on s’amusera à parler de son comportement. Je veux bien évidemment parler de la morphologie des coudes et des genoux masculins, socle de la phallocratie ( Le sexe y participant mais à moindre échelle que l’on aurait voulu nous le faire croire !), parce que moins gênants pour le lancer de caillou ( ce qui ne veut pas dire qu’une femme ne peut pas en lancer !). Donc , au delà des blagues, le jeune Isidro a une conduite, comment dirais-je, ancestrale. Une petite précision sur « l’objet d’attention » qui est, par l’entremise de la « destinée elfique » de Guts, le personnage qu’il affective le plus
(question de récit !), et donc Casca va chercher à l’attraper. ( le meme genre d’exemple se retrouve au quotidien comme les photo de famille ou l’enfant découvre sa filiation, etc…) On le retrouvera, un peu plus tard, avec le masque pour les monstres. On savourera le duel entre Guts et Serpico sur la corniche. ( attendu depuis au moins 2 tomes !)
On appréciera d’autres évènements comme la parabole grinçante sur l’efficacité du rythme à tenir pour que les tortures, soumises à la vision archaique de Mozguz, soient toutes faites en bonne et due forme.
Heureusement que le titre est aussi excellemment fournit sinon j’aurais laché le titre depuis bien longtemps.( pour une fois que l’on s’amuse à lire de l’H-F !) Un tome extremement malin, et réellement brillant ( pour changer !). Notre héros ayant un but plus précis que d’habitude, il nous fait ressentir toute la tension, et la crainte palpable que Casca meure. (cf : l’effroi lorsqu’il entre dans la salle de torture !) Mais que se passera-t-il lorsque la pression retombera, lorsqu’elle se fera plus diffuse, plus quotidienne?…
( ps : Pour les ectoplasmes sortis des ténèbres, on peut, disons que ça se rapproche fortement, penser aux travaux d’Edward Munch ( le cri, etc…))
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