Berlin sera notre tombeau
3. Les Derniers Païens
Une BD de
Michel Kœniguer
chez Paquet
(Mémoire 1939-1945)
- 2022
Kœniguer, Michel
(Scénario)
Kœniguer, Michel
(Dessin)
Giordano, Vincenzo
(Dessin)
Alquier, Fabien
(Couleurs)
Kœniguer, Michel
(Storyboard)
04/2022 (20 avril 2022) 46 pages 9782889369836 Grand format 442119
Berlin, 29 avril 1945... La ville est en ruine, détruite par les coups que se portent une armée rouge rugissante et quelques troupes allemandes à l'agonie. La Division Charlemagne est soumise aux bombardements et à l'avancée d'une force supérieure. La fin est proche. Pour la poignée d'hommes restants, tout espoir a disparu. Seule solution : attaquer pour se libérer un passage à travers les hordes rouges ! La fin d'une série incontournable.
Série intéressante sur un épisode peu connu ou passé sous silence de ces Français qui ont combattu pour les Nazis.
Intéressant de voir leurs motivations et de constater qu'à la fin ils ont été sacrifiés comme beaucoup...
Cette histoire atypique est portée par un très bon dessin, des scènes de guerre grandioses et un soucis du détail impressionnant.
Le tout dans un magnifique coffret.
enfin le tome 3 est arrivé et je peux retrouver ces soldats perdus qui arrivent à la fin des combats, de la guerre et pour beaucoup de leur vie.
ils ont combattus dans le mauvais camp et sont à Berlin pour défendre quoi ou qui?
un idéale?, un homme?, un régime?, tout à la foi?
il est possible à mon avis de faire un parallèle avec d'autres soldats perdus plus contemporains.
cette série est vraiment prenante et très bien documentée.
il n'y a pas de jugement juste des faits.
les dessins sont parfaitement adaptés tout comme les couleurs.
une série que je garderait et que je relirai ave un grand plaisir.
Paris. 1943.
Le journaliste Claudel est dans de sales draps. Son journal collaborationniste n’apprécie guère son sens de l’ironie. Il voudrait que Claudel écrive des articles enthousiastes quant aux victoires allemandes. Il lui est reproché aussi de n’avoir pas soutenu la thèse qu’Harry Baur était juif, ce en quoi il avait parfaitement raison, mais Vichy n’apprécie pas qu’on ait raison quand Vichy en a décidé autrement. Le journaleux n’en mène pas large. Heureusement, il peut compter sur la pire crapule de la gestapo française, Laffont, le boss de la rue Lauriston à Paris. Ce dernier l’apprécie pour quelques services rendus et ne tient pas à lui faire de misères, mais…
Berlin, 29 avril 1945.
Mais où sont donc les renforts allemands ? Les Français survivants de la Division SS Charlemagne vendent chèrement leur peau contre les Russes. L’un ou l’autre blindé allemand leur apporte parfois un soutien. Les Nordiques de la division SS se battent aussi. Ils ont beau tuer des Soviétiques, il en vient toujours plus…
Critique :
Michel Koeniguer nous fait vivre les dernières heures de la bataille de Berlin qui voit les derniers Français être décimés et découvrir qu’il n’y a plus aucun espoir de s’en sortir, la ville étant encerclée de toutes parts. Leur espérance de voir les Américains arriver dans la capitale du Reich n’existe plus. Ils savent qu’ils n’ont rien de bon à attendre des Soviétiques. Même au cas où ceux-ci ne les exécuteraient pas, l’option la plus probable, ils les remettraient aux gaullistes qui s’en chargeraient…
Les femmes allemandes se font systématiquement violer par les Ivans et sont souvent trucidées quand ils ont assouvi leurs envies.
Cette série de trois albums est très réussie pour donner une idée de l’enfer qui se déclencha sur cette ville qui devait être la capitale d’un Reich de Mille Ans… Et dans laquelle ne se trouvaient plus beaucoup d’Allemands pour la défendre, l’enthousiasme lié au nazisme ayant fondu comme neige au soleil… C’est paradoxal de constater que les derniers défenseurs les plus pugnaces furent des étrangers à l’Allemagne…