Bellatrix
1. Épisode 1
Une BD de Leo chez Dargaud (Les mondes d'Aldébaran) - 2023
09/2023 (22 septembre 2023) 46 pages 9782205206173 Format normal 478666
La flotte d'intervention de la galaxie, dont font partie les Avarants, peuple extra-terrestre évolué, est chargée d'intervenir sur des planètes afin d'éviter des tragédies, des guerres ou des régressions brutales qui toucheraient les peuples peu évolués. C'est ainsi que les habitants de Bellatrix vivent dans des conditions comparables à la Terre du début du XIXe siècle. Cette société, profondément fragilisée après une catastrophe, est menacée par un retour à l'obscurantisme.Aidées par les Avarants et la coalition galactique, Kim et Manon sont envoyées... Lire la suite
Je trouve les avis très durs. Avec la sortie du tome 2, je me suis relu le tome 1 avant d’enchaîner et après deux lectures, ce tome introductif donne toujours autant de promesses, du Léo pur jus : mystère planétaire, mystère spatial, enjeux humanistes (ici la situation des femmes dans une société rétrograde type Etats-Unis au XIXe siècle).
Certes les dessins sont encore et toujours figés, peut-être même plus avec l’avancée en âge de l’auteur. Mais cela reste tout à fait cohérent et propre.
La narration est rythmée, les dialogues sont simples mais vrais. Les méchants sont caricaturés ? Oui, enfin sortez un peu de chez vous, regardez les informations… c’est terriblement d’actualité. Notre société est devenue un réservoir de caricatures, à tous les niveaux (dirigeants politiques comme opposants, manifestants et syndicalistes comme forces de l’ordre).
C’est ça qui m’impressionne le plus chez Léo : cette capacité à toujours transposer les enjeux du réel et du moment dans un univers futuriste, comme pour mieux nous montrer jusqu’où nous pourrions aller…
Le tome 2 est à l’avenant du 1 et le récit avance, avec toujours cette place des femmes problématique, la question de l’inceste venant désormais s’insérer là-dedans.
Du tout bon comme Léo sait faire, certes sans nouveauté majeure mais avec toujours le même fonctionnement: une dizaine de nouvelles bébêtes sur 2 tomes, des décors plus simplistes mais efficaces, un récit engagé, Kim & Manon au top de leur forme.
Et quand je lis « wokisme fétide » dans certains commentaires, je me dis que justement il y a besoin de BD de ce genre pour faire bouger les choses… Le progressisme a du plomb dans l’aile de nos jours, Léo a vécu l’obscurantisme religieux et militaire au Brésil il y a 50 ans, on peut comprendre qu’il ne souhaite pas revivre ces âges noirs dans son pays d’adoption.
Un peu de prise de conscience, pour une fois qu’une BD d’aventure sert à cela également.
Mais qu'est ce que c'est que cette imposture ?
On ne retrouve strictement rien de ce qui faisait l'intérêt des précédents albums. Non seulement le scénario est insipide, mais les dessins sont totalement statiques.
Quel dommage de n'avoir pas su s'arrêter après "Neptune". Il n'y avait rien à rajouter. Tout était dit.
Cela fait un moment que je me lasse des œuvres signées Léo, en raison de ses sempiternels défauts et de l'inutile étirement en longueur de ses sagas mythiques. Je tombe sur ce nouveau cycle d'Aldébaran et là, c'est le drame ! Ce nouvel opus est sans doute le pire de tous.
- Le dessin de Léo est toujours aussi figé et est beaucoup moins rempli de détails en arrière plan sur pas mal de cases.
- Le scénario du présent volet est un copier-coller du premier cycle en terme de dénonciation du fanatisme religieux caricaturé à l'extrême.
- L'aspect critique politique est davantage accentué sans aucune subtilité avec une multitude de dialogues bien moralisateurs. Tout est fait pour démontrer que les idées conservatrices sont dangereuses et que le progressisme, c'est bien.
- Où est passé le bestiaire inédit aux nombreuses espèces ? Où sont passés le frisson, l'exotisme, l'aventure et le dépaysement ? Il n'en reste que des bribes.
- Où est passé le danger de mort bien réel pour les personnages ?
En effet, sur les premiers albums, il y avait constamment ce risque que les personnages meurent face à une faune et flore hostile. Kim et Manon sont devenues intouchables au fil des albums et peu importe ce qu'il leur arrivera, elles s'en sortiront toujours. Les autres personnages secondaires peuvent bien mourir, on s'en moque pas mal au final.
Un album décevant au fort relent de wokisme fétide, trop caricatural, très manichéen et compilant tous les défauts habituels de son auteur. A trop tirer sur la corde, cette dernière s'est cassée, il n'y a plus grand chose à raconter/présenter sauf refaire la même chose en moins bien. Les personnages déjà en place n'évoluent plus ou quasiment plus et cela s'éternise trop en de nouvelles intrigues sur généralement deux/trois albums parfaitement dispensables et oubliables.
Me concernant, "Les mondes d'Aldébaran" s'achèvent définitivement avec le "Retour sur Aldébaran".
Un scénario absurde et raconté dans un désordre déroutant, une planète absurde qui est essentiellement les Etats-Unis au 19e siècle, des antagonistes caricaturaux... LEO n'a jamais été parfait, mais d'habitude il se rachète avec des mystères intéressants, de jolis paysages, et surtout un bestiaire créatif. Dans Bellatrix, non.
Plutôt très moyen. Une sorte de remake d'Aldébaran qui tourne autour du même thème déjà abordé, c-a-d d'une religion de fanatiques rétrogrades. Très Bof bof, car c'est du déjà vu.
J'arrête cette série.
D'accord avec les autres commentaires qui déplorent le manque de renouveau. Je trouve assez frustrant aussi le manque d'évolution de Leo pour dessiner des visages... On dira "c'est son style", mouais... Les personnages, très fugés, ont quasi tous la même bobine, femmes et hommes, à par les cheveux. Mais les images sont belles, bien colorisées, et les textes sont sympa. Je commence tout de même à décrocher de Leo... J'ai lu 27 albums dans la série Aldébaran, cela suffit, désolé. Trop c'est trop !
Eh oui!
Comme Uderzo a fait ' le ciel lui est tombé sur la tête', Léo, seul, veut revisiter .
Pour le moment pas d'émerveillement dans l'album
Il est temps que Léo change de cap.
C'est album reprend des poncifs très à la mode en ce début de XXIe siècle, sans grande originalité à part le bestiaire bien connu.
la veine de Leo se tarit petit à petit, nous voilà au far west chez les amish avec tout un aréopage de nouveaux peuples extra terrestres, tous plus évolués les uns que les autres, il n'y a même plus la magie des images, j'ai acheté le 1, pas sur que la suite m'intéresse, "à trop en faire Leo se perd " (proverbe tsaltérien), bref Leo court trop de liévres à la fois et là on s'ennuie
Le nouveau cycle démarre de manière classique je trouve. Comme vous, je trouve qu'il y a à boire et à manger dedans, mais ce n'est pas mauvais pour autant. Le nouvel environnement est intéressant, en tout cas il change des précédents et ce que j'aime beaucoup c'est qu'il semble proche du nôtre, mais que par bribes, par d'infimes détails, reste différents et puis bon un western cosmique, c'est chouette, surtout quand il est à la sauce Leo. L'artiste réutilise ses thèmes de prédilections et même si on est en terrain connu, ça fonctionne bien, selon moi. Maintenant, avec cette lecture, même si j'ai l'impression de retrouver les premiers cycles, il y a moins de surprises et c'est dommage. Que ce soit dans les thématiques, dans les particularités biologiques/science-fictionnel des nouvelles espèces ou même dans les réactions de nos héros, ça fait redite. Après c'est un tome introductif et je pense qu'il y a moyen d'avoir des surprises avec les autres créatures et que comme le précédent cycle, on sortira satisfait de cette lecture, mais bon pour le moment c'est seulement gentillet et on ressent comme un manque. ^^
c'est la première fois que je laisse une telle note pour un album de Léo mais honnêtement je me suis particulièrement ennuyé et je suis très poli.
les dessins sont comme d'habitude de grandes qualités malgré les visages toujours aussi inexpressifs.
mais question scénario rien ne colle.
j'ai l'impression d'être tombé sur une brochure du parfait woke avec les méchants complétement rétrogrades très proches de ce que l'on trouve aux USA actuellement et ailleurs dans le monde.
ils sont un mélange improbable des adeptes de QAnon et des Talibans.
les héros sont très peu genrés (le terme genre étant cité à un moment)
la présidente de l'ONU est parait il une femme mais sans le lire c'est difficile à deviner.
tout est très manichéen et improbable.
je veux bien que la SF laisse la lace à l'imagination mais ce que j'accepte avec plaisir pour Stars Wars ne passe pas pour moi dans cette histoire.
heureusement il y a une petite part de mystère mais trop petite pour moi.
franchement je ne sais pas si j'achèterai la suite.
je l'a lirai avant mais si elle est du même acabit je passerai mon chemin.
Cap sur la planète habitable Bellatrix située à 240 années-lumières de notre soleil. Les habitants ressemblent aux hommes de la Terre ce qui conduit les extra-terrestres à confier à nous deux héroïnes Kim et Manon une mission d'infiltration de la plus haute importance.
Il s'agit d'influer sur une élection présidentielle en cours comme l'ont fait par exemple les russes pour permettre celle de Donald Trump dans la mise en place d'une politique rétrograde vis à vis des femmes notamment en matière d'avortement. Bref, la servante écarlate n'est pas très loin.
Je dois quand même avouer que le pitch ne semble pas très convaincant à savoir qu'un gouvernement peut déclencher la fin d'une civilisation par des idées rétrogrades. Généralement, ce type de gouvernement est balayé dans des élections ultérieures à moins de se vouer dans une féroce dictature.
C'est sans doute l'aventure des mondes d'Aldebaran la plus politisée pour voir comment une civilisation peut basculer dans la haine et l'exclusion, en l'occurrence en s'attaquant aux femmes. On observera la patience de Kim contre une certaine forme d'abandon de la part de Manon en ce qui concerne l'ouverture d'esprit d'un jeune de 17 ans recueilli au cours de leur périple.
Une autre scène montrera un avion en feu au motif que si Dieu avait voulu que les hommes volent, ils auraient eu des ailes comme les oiseaux alors inutile de le défier avec de la mécanique. Bref, c'est assez poussé dans le paroxysme...
Pour le reste, les ingrédients sont toujours les mêmes et c'est toujours mené avec autant de talent par Léo au niveau du scénario qui réserve bien des surprises sur fond de mystère. Moi, j'adore et je crois que je ne me lasserais jamais. Il faut dire que Bellatrix inaugure le 7ème cycle des mondes d'Aldebaran après 26 albums parus. Bref, l'aventure continue avec le même plaisir de suivre ces perosnnages qui se battent pour un monde plus juste.