Before Watchmen
INT05. Ozymandias
Une BD de
Len Wein
et
Jae Lee
chez Urban Comics
(DC Deluxe)
- 2014
Wein, Len
(Scénario)
Lee, Jae
(Dessin)
Chung, June
(Couleurs)
Semal, Christophe
(Lettrage)
Hingray, Laurence
(Lettrage)
Lee, Jae
(Couverture)
Headline, Doug
(Traduction)
Tourriol, Edmond
(Traduction)
04/2014 (04 avril 2014) 140 pages 9782365773447 Format comics 213489
Adrian Veidt est un prodige intellectuel et physique qui a connu une ascension fulgurante en tant que self-made man de la finance. Traumatisé par la mort de sa compagne Miranda St John, terrassée par une overdose, il décida de revêtir un costume et un masque, prit le pseudonyme d’Ozymandias et nettoya les rues du crime organisé.
Voici le 5ème opus de la série : Ozymandias alias l’homme le plus intelligent du monde. Ce personnage est le pivot de Watchmen bien qu’il n’apparait que très peu au début avec une vraie fausse piste pour le dédouaner. On va le retrouver dans un volume assez dense qui partira de son enfance à la mise en place de son plan. La dernière case est un enchainement direct avec l’œuvre-mère. Pas de doute : c’est un vrai préquel.
La moralité de ce personnage pourra se situer dans l’adage comme quoi la fin justifie les moyens. Je n’ai pas aimé ce personnage qui se débarrasse de ses proches afin d’accomplir méticuleusement son plan machiavélique. Je pense qu’il aurait pu faire l’impasse sur certains meurtres non justifiées sinon par une certaine forme de paranoïa. A noter qu’il n’est jamais présenté comme un monstre mais comme un stratège à la manière de son idole à savoir Alexandre le Grand.
Un débat a eu lieu à propos de ce personnage : est-il réellement gay ? Il est vrai que la sexualité des super-héros est toujours un sujet fascinant à moins d’être un peu refoulé. Certes, Ozy (pour les intimes) vend des figurines à son image de même que des parfums. D’ailleurs, le comédien le traite comme tel. Par ailleurs, il y aura un passage pour le moins équivoque où il s’initie au haschich et à d’autres choses. Mais qu’importe ses goûts en la matière car il est beau, intelligent et fort. Plein de qualité mais également des défauts.
On ne s’ennuiera pas en suivant le parcours de ce super-héros pas comme les autres. C’est d’abord un enfant prodigue qui refusera la facilité pour être un véritable self made men. Il emploiera à utiliser son argent avec des motivations fort convaincantes. Bref, cet opus a réussi son pari que de rendre ce personnage assez passionnant. On est loin de l’éphèbe arrogant et antipathique du film de Zack Snyder. Certes, il finira seul avec un animal de compagnie Bubastis : un mélange génétique de lynx et de puma avec d’immenses oreilles.
De l’avis un peu général, c’est l’un des opus les mieux réussi de la saga Before Watchmen. Il y a une réelle maîtrise du récit . Personnellement, j’ai un petit faible pour Minutemen et le Spectre soyeux. Cependant, j’admets que c’est du bon travail aussi bien au niveau du dessin très fluide que du scénario très intéressant.
Note Dessin: 4/5 – Note Scénario: 4/5 – Note Globale: 4/5
Ozymandias est, à égalité avec le Dr Manhattan, un des personnages les plus intéressants de Watchmen ; ce sont ses origines, son ascension fulgurante et les prémisses de sa machination qui sont racontées dans ce volume (Before Watchmen: Ozymandias #1-6).
Adrian Veidt est un petit garçon très intelligent. Trop intelligent même. Et plus il grandira, plus cette intelligence le poussera au sommet et fera naitre chez lui une ambition démesurée pour le monde dans lequel il vit (éducation, science, culture, richesses, pouvoir, etc.). Sa réussite sans pareille et son ego démesuré sont au cœur du scénario de Len Wein mais il conserve quelques aspects qui rendent le personnage intéressant. Son premier amour, sa relative absence d’empathie, sa rencontre avec le Comédien, son obsession pour le Dr Manhattan, ses plans pour sortir le monde de la guerre froide, tous ces éléments contribuent malgré son côté odieux à faire de lui un homme et non un dieu.
L’histoire est prenante, d’autant plus qu’on la découvre chronologiquement de la bouche même d’Ozymandias et ce jusqu’à ce qu’il vienne frapper une dernière fois à la porte du Comédien... Le dessin est signé Jae Lee et il faut bien reconnaitre que son style si particulier et ses inspirations art déco peuvent en rebuter plus d’un. Il est toutefois très soigné, doté d’une mise en page originale et cela lui permet de se distinguer/démarquer du reste de la production.
Bon, je l'ai lu une fois entier, c'est un bel effort.
Pour ne pas partir sur une mauvaise impression, je tente une seconde lecture, soir après soir...
Ça fait 3 fois que je relis l'épisode 1... c'est glacial, rigide, statique et profondément ennuyeux. Pas sûr de pouvoir aller plus loin.
Une seule scène m'a fait lever une paupière, et j'ai pensé que le récit allait enfin décoller! Entrée en scène du Comédien qui va dynamiter le monde parfait de Veid!
Et non, en fait.