Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Les cookies sur Bedetheque.com :
Nous respectons votre vie privée, et n'utilisons que des cookies internes indispensables au fonctionnement du site.
En savoir plus Fermer
N° 7 de la série, c’est sans doute le Before Watchmen le plus contesté. Les fans ne reconnaissent plus Eddie Blake. Son passé ne correspond pas avec le personnage. Par ailleurs, cette histoire croisée avec celle des Kennedy a fait l’effet d’une bombe à mécontentement. Il est censé avoir tué indirectement ce président et non être son ami pleurant sa mort en compagnie de Morloch : on aura tout vu !
Il ne faut pas oublier que la série Before Watchmen a de nombreux détracteurs car Alan Moore n’a pas donné sa bénédiction pour ce projet. Or, avec ce titre, ils s’en sont donnés à cœur joie en relevant de nombreuses incohérences. On retrouve au scénario Brian Azzarello qui avait déjà déçu sur Rorschach. C’est un peu bis repetita. Une erreur de casting ? Il m’avait déjà tellement déçu avec « Hellblazer » ou « 100 Bullets ». On peut dire sans prendre de risque que je ne suis pas son fan.
Le dessin de cet opus est moins bon que dans les précédents tomes de la série. C’est un cran en dessous. Au niveau du scénario : idem. Comme quoi ! Ces histoires de guerre ou d’amitié avec les frères Kennedy sont assez mal reliées. On n’arrive pas à comprendre. Je dirai surtout qu’on ne comprend pas une relative humanité du comédien suivi plus tard d’actes de crimes contre l’humanité. Ce n’est pas cohérent. C’est décousu. Au final, c’est plutôt décevant à l’image du final qu’il faudra encore décortiquer.
On arrive petit à petit au bout de cette série de huit one-shot sur les personnages principaux de Watchmen. Place dans ce septième volume aux origines peu convaincantes et surtout très partielles d’Eddie Blake – alias le Comédien –, mort dès la première scène et dont la vie est pourtant au cœur de l’intrigue (Before Watchmen: Comedian #1-6).
Sous la plume Brian Azzarello (le second personnage sur lequel il officie après Rorschach), Blake aura quasiment tout vécu. La mort de Marilyn Monroe, l’assassinat de John F. Kennedy, le premier titre de champion du monde de Mohamed Ali, l’entrée en guerre des États-Unis au Vietnam, les émeutes de Los Angeles, le massacre de Mỹ Lai, l’assassinat de Robert F. Kennedy... A trop vouloir coller aux plus grands événements de l’Histoire américaine, le personnage perd grandement en réalisme. D’autant plus qu’il ne lui est attribué qu’un unique trait de personnalité : celui du gros dur-à-cuire se moquant éperdument de toute moralité.
Alors qu’il aurait été, au contraire, intéressant de raconter le basculement du personnage vers cet odieux connard raciste ou de s’attarder sur d’autres périodes de sa vie évoquées dans la série originale Watchmen. Et non de faire dans la caricature ou de se focaliser uniquement sur ces quelques moments à la fin des années 60. L’histoire se laisse tout de même lire mais n’apporte au final peu, voire rien, à la caractérisation du Comédien ou à son rôle dans l’œuvre de Moore.
Le dessin de J. G. Jones est dans la même lignée : ni franchement bon, ni franchement mauvais, il est d’un grand classique et manque de personnalité.
Un des personnages les plus importants pour moi de la saga original est ici maltraité.
Les dessins sont acceptables mais le scénario tire la corde et sur les viets dans la jungle.
Il y avait tant de possibilités de scénarios avec le comédien: sa recherche d'informations sur sa fille, son enquête sur le complot qui précéda sa mort, son passage chez les minutemen, son enfance.
Il y avait bien sur le passage au Vietnam, mais de là à en faire les trois quarts du bouquin...
De plus, je croyais avoir compris certains pans de l'histoire de Watchmen mais ces éléments du scénario me sont remis en cause par ce tome 7 de Before Watchmen.
Il me semblait, par exemple que la Comédien avait un fort lien avec le décès de JFK, comme on le peut comprendre dans le passage qui précède une rencontre entre le comédien et sa fille. Ici, le président est son meilleur ami.
Dans le livre original, la guerre du vietnam se termine rapidement par l'engagement du docteur Manhatan qui résout le conflit en quelques jours. Ici, cela dure des années et pas de docteur à l'horizon.
Bien sur, je peux me tromper et ne pas avoir tout compris clairement.
N° 7 de la série, c’est sans doute le Before Watchmen le plus contesté. Les fans ne reconnaissent plus Eddie Blake. Son passé ne correspond pas avec le personnage. Par ailleurs, cette histoire croisée avec celle des Kennedy a fait l’effet d’une bombe à mécontentement. Il est censé avoir tué indirectement ce président et non être son ami pleurant sa mort en compagnie de Morloch : on aura tout vu !
Il ne faut pas oublier que la série Before Watchmen a de nombreux détracteurs car Alan Moore n’a pas donné sa bénédiction pour ce projet. Or, avec ce titre, ils s’en sont donnés à cœur joie en relevant de nombreuses incohérences. On retrouve au scénario Brian Azzarello qui avait déjà déçu sur Rorschach. C’est un peu bis repetita. Une erreur de casting ? Il m’avait déjà tellement déçu avec « Hellblazer » ou « 100 Bullets ». On peut dire sans prendre de risque que je ne suis pas son fan.
Le dessin de cet opus est moins bon que dans les précédents tomes de la série. C’est un cran en dessous. Au niveau du scénario : idem. Comme quoi ! Ces histoires de guerre ou d’amitié avec les frères Kennedy sont assez mal reliées. On n’arrive pas à comprendre. Je dirai surtout qu’on ne comprend pas une relative humanité du comédien suivi plus tard d’actes de crimes contre l’humanité. Ce n’est pas cohérent. C’est décousu. Au final, c’est plutôt décevant à l’image du final qu’il faudra encore décortiquer.
Note Dessin : 2/5 – Note Scénario : 2.5/5 – Note Globale : 2.25/5
On arrive petit à petit au bout de cette série de huit one-shot sur les personnages principaux de Watchmen. Place dans ce septième volume aux origines peu convaincantes et surtout très partielles d’Eddie Blake – alias le Comédien –, mort dès la première scène et dont la vie est pourtant au cœur de l’intrigue (Before Watchmen: Comedian #1-6).
Sous la plume Brian Azzarello (le second personnage sur lequel il officie après Rorschach), Blake aura quasiment tout vécu. La mort de Marilyn Monroe, l’assassinat de John F. Kennedy, le premier titre de champion du monde de Mohamed Ali, l’entrée en guerre des États-Unis au Vietnam, les émeutes de Los Angeles, le massacre de Mỹ Lai, l’assassinat de Robert F. Kennedy... A trop vouloir coller aux plus grands événements de l’Histoire américaine, le personnage perd grandement en réalisme. D’autant plus qu’il ne lui est attribué qu’un unique trait de personnalité : celui du gros dur-à-cuire se moquant éperdument de toute moralité.
Alors qu’il aurait été, au contraire, intéressant de raconter le basculement du personnage vers cet odieux connard raciste ou de s’attarder sur d’autres périodes de sa vie évoquées dans la série originale Watchmen. Et non de faire dans la caricature ou de se focaliser uniquement sur ces quelques moments à la fin des années 60. L’histoire se laisse tout de même lire mais n’apporte au final peu, voire rien, à la caractérisation du Comédien ou à son rôle dans l’œuvre de Moore.
Le dessin de J. G. Jones est dans la même lignée : ni franchement bon, ni franchement mauvais, il est d’un grand classique et manque de personnalité.
Un des personnages les plus importants pour moi de la saga original est ici maltraité.
Les dessins sont acceptables mais le scénario tire la corde et sur les viets dans la jungle.
Il y avait tant de possibilités de scénarios avec le comédien: sa recherche d'informations sur sa fille, son enquête sur le complot qui précéda sa mort, son passage chez les minutemen, son enfance.
Il y avait bien sur le passage au Vietnam, mais de là à en faire les trois quarts du bouquin...
De plus, je croyais avoir compris certains pans de l'histoire de Watchmen mais ces éléments du scénario me sont remis en cause par ce tome 7 de Before Watchmen.
Il me semblait, par exemple que la Comédien avait un fort lien avec le décès de JFK, comme on le peut comprendre dans le passage qui précède une rencontre entre le comédien et sa fille. Ici, le président est son meilleur ami.
Dans le livre original, la guerre du vietnam se termine rapidement par l'engagement du docteur Manhatan qui résout le conflit en quelques jours. Ici, cela dure des années et pas de docteur à l'horizon.
Bien sur, je peux me tromper et ne pas avoir tout compris clairement.