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Second volet de Before Watchmen, Compagnon regroupe en fait trois nouvelles bien distinctes et assez différentes.
La première est l’évocation de la vie du super-héros plutôt discret des Minutemen à savoir Bill Dollar. Ce dernier est un homme à la recherche de la gloire et qui va échouer pour se déguiser en mascotte d’une banque. Il devient un comédien car il tourne des clips vantant la protection de la banque contre les malfrats. C’est lui le défenseur des petits épargnants. C’est intéressant d’avoir un éclairage nouveau sur ce personnage qui ne joue aucun rôle dans Watchmen et que l’on aperçoit dans Minutemen sous un angle pas très favorable à savoir homophobe et intéressé comme une sorte de Nabila des temps moderne. Son portrait sera beaucoup plus nuancé. Sa fin tragique sera un peu différente de celle qui avait été montré dans Minutemen car il va tomber sous les coups de l’adversaire. Bref, en réalité, c’est l’histoire d’un gars sympa qui va accepter de se vendre et qui va payer le prix fort.
Le second récit va se concentrer sur un adversaire légendaire des Minutemen et par la suite des Watchmen à savoir le fameux Morloch tel un magicien du mal. Dans l’œuvre originale, on sait qu’il joue un rôle dans le fameux plan machiavélique de celui qui tire toutes les ficelles. On découvre là encore un gars qui n’était pas aussi méchant que cela mais dont les évènements l’ont poussé à le devenir pour finalement connaître une sorte de rédemption dans le repentir. On voit que les brimades et humiliations subies par ses camarades de classe à l’école ont eu une influence psychologique déterminante. Bref, cette évocation en deux chapitres permet de remplir un trou laissé dans l’œuvre originale. Aussi, il faut avoir impérativement l’avoir lu avant de s’attaquer à cette nouvelle afin d’en tenir les enjeux et les aboutissants.
La malédiction du corsaire sanglant fait écho à l’histoire de ce pirate raconté dans l’œuvre originale comme une espèce de mise en abyme. Cela traduisait une espèce d’allégorie sur le fait que le monde courrait à sa perte. On nous présente cela comme une métaphore de la série mais le lien ne sera pas chose aisée à réaliser. Du coup, ce récit fait tâche dans l’univers de Watchmen puisqu’il s’agit de découvrir l’univers des corsaires. Certes, la lecture sera fort plaisante mais cela n’apportera pas grand-chose. Je l’ai pris pour un interlude assez plaisant d’autant que le graphisme est magnifique.
Au final, j’ai bien aimé ce volet même s’il n’est pas le meilleur de la série.
Ce deuxième tome – intitulé "Compagnon", une manière élégante de dire fourre-tout – regroupe trois histoires courtes sur des personnages secondaires de la mini-série originale (Dollar Bill, Moloch et les pirates).
Dollar Bill est un super-héros publicitaire sponsorisé par une banque et membre de Minutemen. Il ne joue aucun rôle dans Watchmen et sa mort n’est que brièvement évoquée par le Hibou (premier du nom) dans son livre. Narrer son histoire présentait donc un intérêt très limité. En un numéro, par Len Wein et Steve Rude, elle se laisse toutefois lire, encore faut-il apprécier le dessin old school et la multiplication des récitatifs (Before Watchmen: Dollar Bill #1).
Moloch est un personnage secondaire de Watchmen évoqué pour ses altercations avec les Minutemen, le Comédien ou Rorschach. Son jeunesse racontée par J.M. Straczynski et Eduardo Risso n’est pas particulièrement intéressante, après tout il n’est originellement présent dans le comics que pour y mourir. Toutefois, sa rencontre avec Ozymandias et son rôle dans la machination contre le Dr Manhattan présentent restent sympathiques (Before Watchmen: Moloch #1-2).
Enfin, la troisième histoire par Len Wein et John Higgins est inspirée des quelques cases de bande dessinée de pirates et d’un faux article de magazine entrecoupant le récit de Watchmen. De ces maigres références est tirée une histoire de pirates présentant une vague ressemblance avec "Pirates des Caraïbes". Publiée en VO sous la forme de back-up aux différents numéros de Before Watchmen, elle mêle corsaires, pirates morts-vivants, Incas et négriers. Bien que l’histoire ne soit pas mauvaise et bien que le dessin soit même plutôt bon, cette histoire ne constitue qu’un clin d’œil et est tout bonnement sans intérêt du point de vue des origines de Watchmen.
Je suis plutôt déçu de ce 2ème Tome qui n'a pas su porter mes attentes.
Ce décomposant en trois parties, "Compagnon" apportera de la diversité mais rien de plus étant donné qu'aucunes des ces aventures ma réellement transporter dans l'univers Watchmen.
Malgré des termes un peu rudes, ce n'est pas non plus une catastrophe.
En effet, le début permet de poursuivre l'histoire des Minutimen et j'ai découvert les débuts de Bill Dollar. Un personnage qui ce révèle attachant et remplie de courage.
D'autre part, la chapitre sur le méchant Moloch permet d'apprendre une ombre d'un grand complot ce qui est assez intéressant. Après pour ce qui est des dessins je suis pas fan.
Pour finir, quant à la dernière partie, je n'ai tout simplement pas pris de plaisir à la lire.
PS: Voyant les critiques sur les prochains tomes à venir je préfère arrêter la série ( le Tome 1 reste tout de même à lire ).
Entre Rude, Straczynski et Risso, le volume 2 de la collection s'annonçait sous les meilleurs auspices et offrait, avec 3 récits, 3 raisons de se régaler.
D'entrée de jeu, Len Wein et Steve Rude assurent une très honnête farce tragique, efficacement illustrée, qui donne bien le ton de l'univers des Watchmen, un monde dans lequel de naïfs opportunistes en mal de reconnaissance comme Bill Dollar s'agitent vainement avant de finir brulés sur le bûcher des illusions perdues au profit de cyniques mercantiles. Là aussi, c'est en évoquant un simple figurant de l'histoire originale que les auteurs réussissent le pari de ce préquel tant décrié. Elégance ultime, une seconde lecture vous dévoilera l'ironie suprême du récit : Bill Dollar n'est autre que l'incarnation d'Alan Moore au pays de DC comics!
C'est ensuite J.M. Straczynski et Eduardo Risso, des artistes qui ont mes faveurs, qui se lancent dans la biographie de Moloch, la Némésis des Minutemen qui joue un rôle indirect mais central dans l'histoire des Watchmen. Si l'enfance pénible du vilain de service et son ascension dans le milieu criminel sont efficacement contés, le récit se perd hélas à vouloir expliquer par le détail sa place dans la mécanique complotiste d'Ozymandias. Dès lors, des cases et des situations aussi vides que le bureau dans lequel travaille Moloch s'enchainent mollement jusqu'à la conclusion de cette histoire en demi-teinte, pas totalement raté mais loin d'être réussie au regard du talent habituel de ses auteurs. Les premiers doutes se font jour sur la pertinence du projet "Before Watchmen".
Loin d'être un esthète, je peux aisément avouer m'être longtemps demandé à quoi servait le récit horrifique de pirates de "Watchmen". Je l'ai appris depuis, mais là, j'ai un peu oublié à quel point c'est important. Ce volume 2 de "Before Watchmen" se conclue avec ce troisième récit qui raconte la malédiction du pirate Gordon McLachlan. John Higgins, qui était le coloriste de "Watchmen", livre en tant que dessinateur de sublimes planches tout à fait monstrueuses. Ce régal graphique réussit presque l'exploit de dissimuler le manque total d'intérêt de cette histoire dont j'ai déjà oublié de quoi c'est donc qu'elle cause. Si ça se trouve, j'ai oublié de lire les dernières pages…
Ce tome 2 de "Before Watchmen" laisse déjà paraître les faiblesses et les limites du concept et préfigure probablement le bilan final de l'ensemble du projet : de belles surprises mais aussi des auteurs peut être paralysés par l'ombre tutélaire et incapables de s'en affranchir.
Second volet de Before Watchmen, Compagnon regroupe en fait trois nouvelles bien distinctes et assez différentes.
La première est l’évocation de la vie du super-héros plutôt discret des Minutemen à savoir Bill Dollar. Ce dernier est un homme à la recherche de la gloire et qui va échouer pour se déguiser en mascotte d’une banque. Il devient un comédien car il tourne des clips vantant la protection de la banque contre les malfrats. C’est lui le défenseur des petits épargnants. C’est intéressant d’avoir un éclairage nouveau sur ce personnage qui ne joue aucun rôle dans Watchmen et que l’on aperçoit dans Minutemen sous un angle pas très favorable à savoir homophobe et intéressé comme une sorte de Nabila des temps moderne. Son portrait sera beaucoup plus nuancé. Sa fin tragique sera un peu différente de celle qui avait été montré dans Minutemen car il va tomber sous les coups de l’adversaire. Bref, en réalité, c’est l’histoire d’un gars sympa qui va accepter de se vendre et qui va payer le prix fort.
Le second récit va se concentrer sur un adversaire légendaire des Minutemen et par la suite des Watchmen à savoir le fameux Morloch tel un magicien du mal. Dans l’œuvre originale, on sait qu’il joue un rôle dans le fameux plan machiavélique de celui qui tire toutes les ficelles. On découvre là encore un gars qui n’était pas aussi méchant que cela mais dont les évènements l’ont poussé à le devenir pour finalement connaître une sorte de rédemption dans le repentir. On voit que les brimades et humiliations subies par ses camarades de classe à l’école ont eu une influence psychologique déterminante. Bref, cette évocation en deux chapitres permet de remplir un trou laissé dans l’œuvre originale. Aussi, il faut avoir impérativement l’avoir lu avant de s’attaquer à cette nouvelle afin d’en tenir les enjeux et les aboutissants.
La malédiction du corsaire sanglant fait écho à l’histoire de ce pirate raconté dans l’œuvre originale comme une espèce de mise en abyme. Cela traduisait une espèce d’allégorie sur le fait que le monde courrait à sa perte. On nous présente cela comme une métaphore de la série mais le lien ne sera pas chose aisée à réaliser. Du coup, ce récit fait tâche dans l’univers de Watchmen puisqu’il s’agit de découvrir l’univers des corsaires. Certes, la lecture sera fort plaisante mais cela n’apportera pas grand-chose. Je l’ai pris pour un interlude assez plaisant d’autant que le graphisme est magnifique.
Au final, j’ai bien aimé ce volet même s’il n’est pas le meilleur de la série.
Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 3.5/5 – Note Globale : 3.75/5
Ce deuxième tome – intitulé "Compagnon", une manière élégante de dire fourre-tout – regroupe trois histoires courtes sur des personnages secondaires de la mini-série originale (Dollar Bill, Moloch et les pirates).
Dollar Bill est un super-héros publicitaire sponsorisé par une banque et membre de Minutemen. Il ne joue aucun rôle dans Watchmen et sa mort n’est que brièvement évoquée par le Hibou (premier du nom) dans son livre. Narrer son histoire présentait donc un intérêt très limité. En un numéro, par Len Wein et Steve Rude, elle se laisse toutefois lire, encore faut-il apprécier le dessin old school et la multiplication des récitatifs (Before Watchmen: Dollar Bill #1).
Moloch est un personnage secondaire de Watchmen évoqué pour ses altercations avec les Minutemen, le Comédien ou Rorschach. Son jeunesse racontée par J.M. Straczynski et Eduardo Risso n’est pas particulièrement intéressante, après tout il n’est originellement présent dans le comics que pour y mourir. Toutefois, sa rencontre avec Ozymandias et son rôle dans la machination contre le Dr Manhattan présentent restent sympathiques (Before Watchmen: Moloch #1-2).
Enfin, la troisième histoire par Len Wein et John Higgins est inspirée des quelques cases de bande dessinée de pirates et d’un faux article de magazine entrecoupant le récit de Watchmen. De ces maigres références est tirée une histoire de pirates présentant une vague ressemblance avec "Pirates des Caraïbes". Publiée en VO sous la forme de back-up aux différents numéros de Before Watchmen, elle mêle corsaires, pirates morts-vivants, Incas et négriers. Bien que l’histoire ne soit pas mauvaise et bien que le dessin soit même plutôt bon, cette histoire ne constitue qu’un clin d’œil et est tout bonnement sans intérêt du point de vue des origines de Watchmen.
Je suis plutôt déçu de ce 2ème Tome qui n'a pas su porter mes attentes.
Ce décomposant en trois parties, "Compagnon" apportera de la diversité mais rien de plus étant donné qu'aucunes des ces aventures ma réellement transporter dans l'univers Watchmen.
Malgré des termes un peu rudes, ce n'est pas non plus une catastrophe.
En effet, le début permet de poursuivre l'histoire des Minutimen et j'ai découvert les débuts de Bill Dollar. Un personnage qui ce révèle attachant et remplie de courage.
D'autre part, la chapitre sur le méchant Moloch permet d'apprendre une ombre d'un grand complot ce qui est assez intéressant. Après pour ce qui est des dessins je suis pas fan.
Pour finir, quant à la dernière partie, je n'ai tout simplement pas pris de plaisir à la lire.
PS: Voyant les critiques sur les prochains tomes à venir je préfère arrêter la série ( le Tome 1 reste tout de même à lire ).
Entre Rude, Straczynski et Risso, le volume 2 de la collection s'annonçait sous les meilleurs auspices et offrait, avec 3 récits, 3 raisons de se régaler.
D'entrée de jeu, Len Wein et Steve Rude assurent une très honnête farce tragique, efficacement illustrée, qui donne bien le ton de l'univers des Watchmen, un monde dans lequel de naïfs opportunistes en mal de reconnaissance comme Bill Dollar s'agitent vainement avant de finir brulés sur le bûcher des illusions perdues au profit de cyniques mercantiles. Là aussi, c'est en évoquant un simple figurant de l'histoire originale que les auteurs réussissent le pari de ce préquel tant décrié. Elégance ultime, une seconde lecture vous dévoilera l'ironie suprême du récit : Bill Dollar n'est autre que l'incarnation d'Alan Moore au pays de DC comics!
C'est ensuite J.M. Straczynski et Eduardo Risso, des artistes qui ont mes faveurs, qui se lancent dans la biographie de Moloch, la Némésis des Minutemen qui joue un rôle indirect mais central dans l'histoire des Watchmen. Si l'enfance pénible du vilain de service et son ascension dans le milieu criminel sont efficacement contés, le récit se perd hélas à vouloir expliquer par le détail sa place dans la mécanique complotiste d'Ozymandias. Dès lors, des cases et des situations aussi vides que le bureau dans lequel travaille Moloch s'enchainent mollement jusqu'à la conclusion de cette histoire en demi-teinte, pas totalement raté mais loin d'être réussie au regard du talent habituel de ses auteurs. Les premiers doutes se font jour sur la pertinence du projet "Before Watchmen".
Loin d'être un esthète, je peux aisément avouer m'être longtemps demandé à quoi servait le récit horrifique de pirates de "Watchmen". Je l'ai appris depuis, mais là, j'ai un peu oublié à quel point c'est important. Ce volume 2 de "Before Watchmen" se conclue avec ce troisième récit qui raconte la malédiction du pirate Gordon McLachlan. John Higgins, qui était le coloriste de "Watchmen", livre en tant que dessinateur de sublimes planches tout à fait monstrueuses. Ce régal graphique réussit presque l'exploit de dissimuler le manque total d'intérêt de cette histoire dont j'ai déjà oublié de quoi c'est donc qu'elle cause. Si ça se trouve, j'ai oublié de lire les dernières pages…
Ce tome 2 de "Before Watchmen" laisse déjà paraître les faiblesses et les limites du concept et préfigure probablement le bilan final de l'ensemble du projet : de belles surprises mais aussi des auteurs peut être paralysés par l'ombre tutélaire et incapables de s'en affranchir.