Les beaux étés
5. La Fugue
Une BD de Zidrou et Jordi Lafebre chez Dargaud - 2018
11/2018 (09 novembre 2018) 46 pages 9782505074007 Grand format 344667
La fin de l'année 1979 approche doucement. Les Faldérault ne peuvent pas dire qu'ils en gardent un bon souvenir : Madeleine déteste aussi bien son travail de vendeuse de chaussures que la femme qui l'a engagée, cette pingre de Delmotte, et Garin a proposé à Pierre de reprendre la série « Zagor », celle-là même que Pierre ne peut décidément plus voir en peinture ! Bref, il est vraiment temps que l'année se termine !
Encore plus creux que d'habitude. L'album, qui traite en gros de comment réussir à passer de bonnes vacances en compagnie d'enfants en pleine crise d'adolescence, est malheureusement d'un vide abyssal. Il ne se passe (quasiment) rien, beaucoup de scènes sont inutiles, certains personnages manquent de crédibilité tellement ils sont caricaturaux (les douaniers) ... Même le dessin, qui constituait jusqu'à présent le point fort de la série, paraît bâclé par moments. Bref, j'ai été déçu.
Toujours plein d’amour et de tendresse dans cette série où les bons sentiments prédominent. Pas de vacances sous le soleil du sud au mois d’août mais une tentative de vacances vers le sud comme exutoire à des vacances d’été ratées en Bretagne.
Le fils va apprendre à gérer son égoïsme, tout à fait naturel, d’adolescent et comprendre que l’amour de ses proches vaut tous les concerts des Pink Floyd.
Drôle comme toujours, ici la chaleur émanant de ce couple épatant, qui avec les moyens du bord tente de vivre en harmonie avec sa progéniture, sert de soleil à ce cinquième tome.
Évidemment, il est facile de croire que les auteurs et Dargaud surfent sur le succès de la série. C’est certainement vrai en partie. Cependant j’adhère encore à l’histoire de vacances de la famille Faldérault en hiver comme en été (où c’est quand même mieux).
Je ne pense pas que cette série soit sujette à une pression éditoriale telle qu'il faille à tout prix publier un album chaque année voire deux albums dans l'année
En effet, la qualité scénaristique se perd avec ce cinquième opus qui m'a vraiment déçu. Quelle idée avec un titre pareil "les beaux étés" de traiter des vacances de Noël !
Le scénario est indigeste (la scène avec les douaniers n'apporte rien), d'ailleurs beaucoup de scènes sont inutiles.
Je déconseille aux lecteurs de débuter cette série, dont les 4 premiers volumes - qui d'ailleurs peuvent se lire dans n'importe quel ordre- , étaient très sympathiques et bon enfant, par cet album plus que décevant.
Aïe !! Première vraie faute de goût pour les Beaux Étés.
Pourquoi tout d'un coup les vacances de Noël ?
A peine cinq mois après la sortie du tome 4, avec un scénario plus que pantouflard et certaines planches à la limite du bâclé. Ça sent l'exploitation de filon et c'est plus que décevant. Le résultat aurait été à la hauteur des deux premiers albums, on aurait pardonné, mais là, c'est se tirer une balle dans le pied.
Le succès des 2 premiers tomes a sans doute incité les auteurs (l'éditeur ?) a poursuivre l'aventure au delà de ce qui était annoncé au départ.
En général, c'est une très bonne nouvelle, pour les lecteurs.
Mais je dois avouer que ce n'est pas tout à fait mon cas, depuis le tome 4.
Cela fait 2 albums que je referme en me disant "que c'était mieux avant", et qu'il faudrait peut-être s'arrêter là.
Cela fait 2 fois que la famille part en voyage, et que ce voyage se déroule mal ; et c'est assez pénible pour le lecteur que je suis, qui a du mal à croire à cette famille qui ne se démoralise jamais malgré les épreuves.
Leurs étés sont de pire en pire, et voilà maintenant qu'ils ratent aussi leurs vacances d'hiver. Ca commence à faire beaucoup !
Qu'on m'explique aussi l'intérêt d'un tel désordre chronologique dans lequel ces histoires nous sont racontées.
J'aurais vraiment préféré suivre la vie (à travers les vacances) de cette petite famille dans un ordre chronologique, pour les voir grandir.
Là, les auteurs me perdent, c'est un peu pénible à suivre au final.
Graphiquement, ça reste d'un bon niveau, il faut avouer. Mais cela fait moins rêver que le tome 2, par exemple, qui est pour moi le summum de la série.
Je maintien un capital sympathie à cette série, mais j'aimerais bien que les auteurs nous livrent des histoires un peu moins tristes, plus dans le ton des premiers tomes.