Batman Superman World's Finest
3. Elémentaire
Une BD de
Mark Waid
et
Mora, Dan
chez Urban Comics
(DC Infinite)
- 2024
Waid, Mark
(Scénario)
Mora, Dan
(Dessin)
Bonvillain, Tamra
(Couleurs)
Mora, Dan
(Encrage)
Legeard, Gaël
(Lettrage)
Mora, Dan
(Couverture)
Graf, Yann
(Traduction)
03/2024 (01 mars 2024) 136 pages 9791026828761 Format comics 494704
Metropolis est sous le choc : le richissime Simon Stagg est retrouvé mort, empoisonné. Les projecteurs se braquent sur son gendre, un ancien archéologue du nom de Rex Mason, rescapé d'un grave accident.... et qui n'est autre que le mutant Métamorphe ! Bruce Wayne est néanmoins suspecté et l'affaire se corse, en particulier lorsque des éléments clés de l'enquête viennent à disparaître...
« Un étrange visiteur » est suffisamment chaotique pour donner le sentiment d’avoir raté des sous-intrigues. L’histoire débute sur ce qui ressemble à la dernière page d’une histoire précédente, comme si l’on suivait une revue de BD avec des épisodes chaque mois. Est-ce le cas aux Etats-Unis je ne sais pas, mais la version reliée nous plonge d’emblée dans une incompréhension qui ne sera pas soulevée ni n’est utilisée dans la construction narrative. La Ligue de Justice part sur une enquête autour de la mort d’un milliardaire lié à l’aventurier Rex Mason, devenu Metamorpho, méchant capable d’utiliser toutes les facultés du tableau périodique des éléments. Potentiellement intéressant avec son vernis Indiana Jones, ce personnage tout à fait torturé sert surtout à perdre le lecteur dans un brouillard du Who’s Who que le déroulement scénaristique n’aide pas à lever. Sur un mode thriller, les auteurs finissent par convoquer tout un aréopage d’associés de la JL quand survient le véritable méchant de l’histoire, Newmazo l’androïde au vague style de Namor, à l’aspect tout à fait ridicule et aux facultés absurdes. On finit par ne plus rien y comprendre avec tous ces personnages tordant la matière et hormis le plaisir fugace de voir Superman habillé de divers combinaisons protectrices composites on termine cet album dans un grand n’importe quoi qu’aurait pu produire Scott Snyder…
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