Batman Rebirth
3. Mon nom est Bane
Une BD de
Tom King
et
David Finch
chez Urban Comics
(DC Rebirth)
- 2018
King, Tom
(Scénario)
Finch, David
(Dessin)
Mann, Clay
(Dessin)
Gerads, Mitch
(Dessin)
Bellaire, Jordie
(Couleurs)
Eltaeb, Gabe
(Couleurs)
Gerads, Mitch
(Couleurs)
Hope, Sandra
(Encrage)
Finch, David
(Encrage)
Scott, Trevor
(Encrage)
Miki, Danny
(Encrage)
Gerads, Mitch
(Encrage)
Mann, Seth
(Encrage)
Boschat, Stephan
(Lettrage)
Janín, Mikel
(Couverture)
Wicky, Jérôme
(Traduction)
02/2018 (02 février 2018) 148 pages 9791026813507 Format comics 322223
Après avoir enlevé le Psycho-Pirate de la prison de Santa Prisca, Batman apparaît plus que jamais comme l'homme à abattre pour son ennemi juré, Bane. Bien décidé à briser le héros une fois pour toutes, Bane l'attaque sur son point faible : sa famille recomposée, Nightwing, Red Hood et Robin !
Dans ce dernier volet de la trilogie "Mon nom est...", c’est au tour de Bane de prendre d’assaut la ville de Gotham dans une histoire qui va recoller les morceaux entre les différentes sous-intrigues et protagonistes rencontrés depuis le premier épisode (Batman 2016, #16-20 et #23-24).
Si, à première vue, il est étonnant de voir Bane faire son retour – celui-ci ayant été défait dans le tome précédent, on aurait bien aimé voir quelqu’un d’autre dans le rôle du boss final –, on comprend que sa présence est surtout destinée à faire de cet ultime combat une opposition simple, basique, épique mais surtout bourrine (avec le retour au dessin de David Finch qui imagine un Bane colossal mais disproportionné). Le schéma du tome précédent tend à se répéter : à nouveau, on retrace l’enfance comparée des deux personnages pour mieux marquer leur différence. Pendant que Bane vocifère et martèle son nom, Batman garde son calme et se remémore les conseils de ses parents, le tout sur fond de discours grandiloquent sur la peur, le courage et la mort. Des thèmes récurrents chez Batman mais qui collent plutôt bien avec la caractérisation faite du personnage depuis les débuts du run de Tom King.
Ce discours de fond, c’est aussi un excellent moyen de raccrocher dans ce T3 avec Gotham Girl, enfin heureuse et que l’on avait un peu laissé de côté depuis quelques épisodes. Et avec Catwoman, en ce qui concerne l’aventure sentimentale : on avait débuté cette histoire en trois actes avec un Batman prêt à se sacrifier, on la termine avec un Batman prêt à s’engager. On peut évidemment ne pas aimer la direction prise mais il faut reconnaître une certaine cohérence dans la progression / construction de l’ensemble ; d’autant plus qu’il ne s’agit là que du premier tiers d’un run qui s’achèvera au numéro 85 avec donc encore une multitude de références et d’imbrications à venir.
A noter, après avoir sauté le crossover "The Button" (DC Univers Rebirth : Le Badge, en VF), un épisode spécial mettant en scène Batman et Swamp Thing à l’occasion de la disparition de Bernie Wrightson. Les fans de la créature du marais, et de Tom King, pourront également lire Swamp Thing Winter Special #1 (2018), dernier comics scénarisé par Len Wein également disparu la même année.
Seul – très léger – bémol : ce choix d’utiliser la couverture de l’épisode 11 pour illustrer un album qui ne contient pas l’épisode en question. Cela dit, elle est très réussie et loin d’être inappropriée.