Batman - La Nuit des Monstres
La Nuit des Monstres
Une BD de
Steve Orlando
et
Riley Rossmo
chez Urban Comics
(DC Rebirth)
- 2017
Orlando, Steve
(Scénario)
Tynion IV, James
(Scénario)
Seeley, Steve
(Scénario)
King, Tom
(Scénario)
Rossmo, Riley
(Dessin)
MacDonald, Andy
(Dessin)
Antônio, Rogê
(Dessin)
Plascencia, Ivan
(Couleurs)
Sotomayor, Chris
(Couleurs)
Rauch, John
(Couleurs)
Boschat, Stephan
(Lettrage)
Reis, Ivan
(Couverture)
Albert, Oclair
(Couverture)
Moon, Sula
(Couverture)
Davier, Thomas
(Traduction)
Wicky, Jérôme
(Traduction)
10/2017 (20 octobre 2017) 120 pages 9791026812821 Format comics 314518
Alors qu'une tempête aux allures de catastrophe naturelle approche de Gotham City, Batman, Batwoman, Nightwing et leurs jeunes coéquipiers se préparent à affronter une armée de monstres titanesques, aux ordres d'une puissance inconnue.
Un crossover sans grande ambition entre les principales séries relatives au Chevalier noir (Batman 2016, #7-8, Detective Comics 1937, #941-942 et Nightwing 2016, #5-6).
Bien qu’il soit préférable d’avoir lu au préalable les trois séries concernées par ce crossover pour en saisir toutes les références, cela n’est toutefois nullement indispensable. L’histoire se raccroche tant bien que mal aux premières aventures de Batman – version Rebirth – mais, en réalité, il s’agit simplement pour la Bat-Family d’affronter de gros monstres (dans un style proche de Godzilla) tout du long des six épisodes tout en menant un semblant d’enquête pour découvrir l’origine de l’attaque. Rien de très subtil dans ce scénario de Steve Orlando et un concentré d’action du premier au dernier épisode.
Crossover oblige, le temps de présence de Batman est largement partagé avec ses acolytes Catwoman et Nightwing mais surtout avec les petits nouveaux (Gotham girl, Spoiler, Duke Thomas et Orphan). Si ce n’est particulièrement gênant, on sent toutefois qu’il fallait offrir un rôle de figuration à chacun... Enfin, la résolution est expéditive et peu convaincante et l’histoire restera sans la moindre conséquence pour le devenir des personnages. Bref, une lecture très rapide et sans prise de tête mais malgré tout agréable.
Côté dessin, trois artistes se partagent les trois séries et Riley Rossmo sort véritablement du lot. Son dessin a une personnalité aisément reconnaissable, très dynamique, un brin cartoony et on sent qu’il adore illustrer des scènes sous la pluie (voir Batman 2011, #52 pour un autre exemple).