. Les Fous d'Arkham | stan prozak | Très bon état | 15.00€ | |
a1999. L'asile d'Arkham | stan prozak | Très bon état | 9.00€ |
Info édition : Pas de DL. Le DL noté dans cette fiche est à titre indicatif
Info édition : Contient l'OGN Arkham Asylum (1989).
Info édition : Contient aussi la mise en page originale de Grant Morrison ainsi qu'une postface de la responsable éditoriale Karen Berger.
Info édition : Noté "Première édition". Contient "Arkham Asylum: A Serious House on Serious Earth The 15th Anniversary Edition". À noter que l'intégralité du premier tirage de cette édition à été rappelée par l'éditeur car il manquait les deux premières planches de l'histoire. En fin d'album, personnages (6 pages), postface de Karen Berger (3 pages), galerie de couvertures (2 pages) et scenario commenté par Grant Morrison (76 pages).
Hallucinant, percutant, macabre et un Joker toujours aussi délirant . Le comics agé de 31 ans est artistiquement et esthétiquement superbe, tellement décalé et original, qu'il ne vieillit pas et donne un vent de fraîcheur en 2021 . Le dessin renforce la folie dans laquelle Batou est emmené par ses plus grands ennemis au fil des cases .
Ce comics n'est pas un "vrai" Batman, on y retrouve aucun gadget, aucune enquête, très peu d'action . Il s'agit d'une histoire sinistre sur la fondation d'un hopital psychiatrique . Ce livre peut donc s'adresser aux novices ne connaissant rien ou presque de Batman même s'ils rateront quelques métaphores (comme celle ou Batman attaque l'asile à la hache) .
Un ovni dans l'univers BATMAN, de l'art moderne à chaque page .
Les débuts remarqués de Grant Morrison sur Batman, il y a 30 ans de cela. Un roman graphique qui explore et illustre autant le thème de la folie que la psychologie des pensionnaires – au premier rang desquels se trouve évidemment le Joker – du tristement célèbre asile d’Arkham (Arkham Asylum: A Serious House on Serious Earth).
Si le succès, mérité, a été immédiatement au rendez-vous et si l’ouvrage est encore aujourd’hui une référence, il ne s’agissait pourtant pas d’une évidence. D’une part, si Morrison avait déjà quelques réussites à son actif, il n’était pas encore le scénariste star d’aujourd’hui. Aussi, il s’agissait de sa première incursion sur un personnage emblématique dont le traitement serait scruté par un grand nombre de lecteurs (au contraire d’Animal Man...). D’autre part, il y a le sujet de son histoire : la folie / la maladie mentale, pas le sujet le plus grand public qui soit, qui plus avec ce traitement un peu perché loin des standards super-héroïques (la symbolique est très présente, on ne s’y bat pas ou peu, Batman n’y est représenté que sous la forme d’une ombre, il en est presque un personnage secondaire).
Quant au dessin de Dave McKean, il ne ressemble à nul autre dans l’industrie du comics. A vrai dire, il serait plus approprié de parler de peinture tant son trait et ses couleurs s’éloignent du traditionnel dessin encré auquel les amateurs de comics sont habitués. Il rebutera sans doute au premier abord car il est inhabituel, exigeant et demande de l’attention au lecteur ; toutefois, il participe pleinement à dépeindre l’ambiance qui règne en ce lieu et l’état d’esprit de ses pensionnaires.
Au final, je ne parlerais pas de chef-d’œuvre car l’histoire en elle-même est une déambulation dans une galerie de personnages agrémentée de quelques flash-back, mais c’est assurément un très bon album d’une grande originalité. Pour découvrir les arcanes de cet établissement, lire également "Les patients d’Arkham" de Dan Slott et Ryan Sook.