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Ces deux récits distincts ont été écrits par Brian Augustyn. La seconde nouvelle fait suite à la première.
Le premier récit est effectivement le plus connu. Il a déjà été traduit en VF sous le titre Batman - Appelez-moi Jack ! en 1990 chez Comic USA puis en 2004 chez Rackham dans une version noir et blanc sous le titre Sanctuaire.
Panini nous en propose une nouvelle édition dans sa collection DC Icons où ils en profitent pour proposer la suite...
Si on connaissait le combat entre Batman et Jack l'éventreur, on pourra affirmer que le Maître du futur réserve bien des surprises inattendues. Il y a un véritable suspense avec un combat digne de ce nom du haut d'un dirigeable. Cela rappelle étrangement l'univers de Jules Verne.
Gotham au XIXème siècle est très intéressant à suivre ne serait-ce que pour voir à quoi ressemblait cette mythique ville à l'époque victorienne. Ce bond en arrière ne m'a pas du tout déplu car il y a de multiples clins d'oeil de ce que sera l'univers du Batman que nous connaissons. A découvrir pour les fans.
Après l’expérimentation d’Azarello et Bermejo sur Luthor j’ai décidé de me lancer dans une autre trouvaille qui remonte un peu, la variation steampunk sur Batman par monsieur Mignola. Sur le papier le paquet semble très alléchant avec un auteur réputé pour son exploration des mythes gothiques et l’idée d’une chasse entre le plus grand détective du monde et le plus grand assassin de l’histoire. Pour commencer je précise que l’album (assez court) rassemble deux histoires qui si elles ont pour point commun de se situer toutes deux dans une uchronique Gotham du XIX° (uchronique car transposant bien Bruce Wayne à cette époque et non son grand-père…), sont fort différentes tant graphiquement que scénaristiquement. Le principal apport original de ces histoires est de présenter un Wayne que l’on ne voit plus beaucoup dans les albums d’aujourd’hui: dandy, roublard et ravi de son mode de vie. On est bien loin du sombre milliardaire torturé et vaguement sociopathe… La brièveté des deux histoires rend au final cette lecture sympathique mais assez vide, loin d’une ambition supposée. La résolution de l’intrigue est finalement bien vite envoyée, sans enjeu réel sur l’itinéraire du Batman. Le design général ne déborde pas du simple gothique, le seul côté steampunk apparaissant dans la seconde intrigue et son dénouement surprenant. Contre toute attente le plus faible des deux est bien le Mignola même si le dessin du second épisode est sommes toutes vraiment classique et assez éloigné de l’aspect Dark-Knight… Au final cette lecture n’est pas franchement ratée mais bien peu ambitieuse et assez vite oubliée.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/10/30/batman-au-xix-siecle/
Info édition : Contient Gotham by Gaslight (1989) et Batman: Master of the Future (1991).
Première édition accompagnée d'un DVD du film "Batman: Gotham by Gaslight (2018)".
Noté "Première édition".
Ces deux récits distincts ont été écrits par Brian Augustyn. La seconde nouvelle fait suite à la première.
Le premier récit est effectivement le plus connu. Il a déjà été traduit en VF sous le titre Batman - Appelez-moi Jack ! en 1990 chez Comic USA puis en 2004 chez Rackham dans une version noir et blanc sous le titre Sanctuaire.
Panini nous en propose une nouvelle édition dans sa collection DC Icons où ils en profitent pour proposer la suite...
Si on connaissait le combat entre Batman et Jack l'éventreur, on pourra affirmer que le Maître du futur réserve bien des surprises inattendues. Il y a un véritable suspense avec un combat digne de ce nom du haut d'un dirigeable. Cela rappelle étrangement l'univers de Jules Verne.
Gotham au XIXème siècle est très intéressant à suivre ne serait-ce que pour voir à quoi ressemblait cette mythique ville à l'époque victorienne. Ce bond en arrière ne m'a pas du tout déplu car il y a de multiples clins d'oeil de ce que sera l'univers du Batman que nous connaissons. A découvrir pour les fans.
Après l’expérimentation d’Azarello et Bermejo sur Luthor j’ai décidé de me lancer dans une autre trouvaille qui remonte un peu, la variation steampunk sur Batman par monsieur Mignola. Sur le papier le paquet semble très alléchant avec un auteur réputé pour son exploration des mythes gothiques et l’idée d’une chasse entre le plus grand détective du monde et le plus grand assassin de l’histoire. Pour commencer je précise que l’album (assez court) rassemble deux histoires qui si elles ont pour point commun de se situer toutes deux dans une uchronique Gotham du XIX° (uchronique car transposant bien Bruce Wayne à cette époque et non son grand-père…), sont fort différentes tant graphiquement que scénaristiquement. Le principal apport original de ces histoires est de présenter un Wayne que l’on ne voit plus beaucoup dans les albums d’aujourd’hui: dandy, roublard et ravi de son mode de vie. On est bien loin du sombre milliardaire torturé et vaguement sociopathe… La brièveté des deux histoires rend au final cette lecture sympathique mais assez vide, loin d’une ambition supposée. La résolution de l’intrigue est finalement bien vite envoyée, sans enjeu réel sur l’itinéraire du Batman. Le design général ne déborde pas du simple gothique, le seul côté steampunk apparaissant dans la seconde intrigue et son dénouement surprenant. Contre toute attente le plus faible des deux est bien le Mignola même si le dessin du second épisode est sommes toutes vraiment classique et assez éloigné de l’aspect Dark-Knight… Au final cette lecture n’est pas franchement ratée mais bien peu ambitieuse et assez vite oubliée.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/10/30/batman-au-xix-siecle/