Batman Eternal
4. Tome 4
Une BD de
Ray Fawkes
et
Dustin Nguyen
chez Urban Comics
(DC Renaissance)
- 2016
Fawkes, Ray
(Scénario)
Snyder, Scott
(Scénario)
Higgins, Kyle
(Scénario)
Tynion IV, James
(Scénario)
Seeley, Tim
(Scénario)
Fernández, Javi
(Dessin)
Quinones, Joe
(Dessin)
Fawkes, Ray
(Dessin)
Lafuente, David
(Dessin)
Pansica, Eduardo
(Dessin)
Robinson, Roger
(Dessin)
Cliquet, Ronan
(Dessin)
Furnò, Davide
(Dessin)
Duce, Christian
(Dessin)
Armitano, Paolo
(Dessin)
Blanco, Fernando
(Dessin)
Nguyen, Dustin
(Dessin)
Rocha, Robson
(Dessin)
Ferreyra, Juan E.
(Dessin)
Mártinez Bueno, Álvaro
(Dessin)
ACO
(Dessin)
Sudžuka, Goran
(Dessin)
Dougherty, Jed
(Dessin)
Seeley, Tim
(Dessin)
Vitti, Alessandro
(Dessin)
Loughridge, Lee
(Couleurs)
Maiolo, Marcelo
(Couleurs)
Fajardo Jr., Romulo
(Couleurs)
Eltaeb, Gabe
(Couleurs)
Passalaqua, Allen
(Couleurs)
Shannon, Kelsey
(Couleurs)
Brown, Dan
(Couleurs)
Milla, Matt
(Couleurs)
Ferreyra, Juan E.
(Couleurs)
Chung, June
(Couleurs)
Kalisz, John
(Couleurs)
Rauch, John
(Couleurs)
Fawkes, Ray
(Encrage)
Dougherty, Jed
(Encrage)
Seeley, Tim
(Encrage)
ACO
(Encrage)
Sudžuka, Goran
(Encrage)
Ortego, Guillermo
(Encrage)
Hanna, Scott
(Encrage)
Ferreyra, Juan E.
(Encrage)
Blanco, Fernando
(Encrage)
Fernández, Javi
(Encrage)
Furnò, Davide
(Encrage)
Duce, Christian
(Encrage)
Armitano, Paolo
(Encrage)
Ferreira, Júlio
(Encrage)
Cliquet, Ronan
(Encrage)
Fridolfs, Derek
(Encrage)
Robinson, Roger
(Encrage)
Lafuente, David
(Encrage)
Vitti, Alessandro
(Encrage)
Quinones, Joe
(Encrage)
Olazaba, Victor
(Encrage)
Fernández, Raúl
(Encrage)
Boschat, Stephan
(Lettrage)
Chiang, Cliff
(Couverture)
Wicky, Jérôme
(Traduction)
01/2016 (29 janvier 2016) 300 pages 9782365778114 Format comics 265906
Après une arrestation spectaculaire, l'impensable se produit lorsque l'incorruptible James Gordon se retrouve condamné pour bavure ! Le plus ancien allié de Batman se retrouve derrière les barreaux, alors que le mafieux Carmine Falcone réapparaît, bien décidé à débarrasser Gotham des « monstres » justiciers ou criminels. Tous ces événements convergent vers une machination tentaculaire... Contenu : #40-52 + Batman #28
Suite et fin plutôt mitigée de la série hebdomadaire Batman Eternal. Une lecture dont on ressort avec le sentiment que le scénario de Snyder et Tynion IV s’est perdu dans tellement d’intrigues et de personnages secondaires que le pitch de départ en est complétement oublié (Batman Eternal 2014, #40-52 et Batman 2011, #28).
Entamer les 52 épisodes de Batman Eternal c’est en avoir au moins pour toute une dense après-midi de lecture... et on est bien content quand on referme enfin ce T4. Il faut dire que les derniers épisodes n’ont plus guère de lien avec l’intrigue policière de départ. On s’ennuie au contraire avec des intrigues secondaires vite résolues et les pirouettes des jeunes de la Bat-Family. On ne peut d’ailleurs s’empêcher de penser que ces trop nombreux sidekicks ont des rôles quelque peu forcés, en particulier Harper Row. Et il est vraiment pénible de voir un nouvel adversaire sortir opportunément du chapeau presque à chaque nouvel épisode ; il n’y a plus aucune hiérarchie ni cohérence, tout le monde veut dominer tout le monde. Ce n’est pas parce que le Batverse est innombrable qu’il faut procéder de la sorte pour garder l’attention du lecteur. Bref, ce ne sont pas des albums qui marqueront l’histoire de Batman, ni même que l’on relira un jour.
Mais l’exercice, bien qu’un peu longuet, reste intéressant pourvu que l’on accepte de se farder tout le casting – des héros comme des vilains – et que l’on soit bon public (c-à-d. sans pester à chaque fois que le scénario se perd dans ses méandres et à chaque nouvelle apparition téléphonée). L’histoire aurait sans doute gagné à être moitié moins longue. Elle serait plus simple, moins dispersée et le dessin gagnerait en régularité (on finit avec quasiment un dessinateur différent par épisode). Mais l’on aurait alors perdu la symbolique des 52 numéros et c’était finalement sans doute là le seul intérêt éditorial de la série : réussir à sortir un épisode par semaine et, ce, quel que soit la qualité – très moyenne en l’occurrence – de la série.
A Gotham rien de nouveau avec ce dernier de la saga hebdomadaire, Batman Eternal. Si la série reste classique et sans grande ambition, le levée de voile sur l'antagoniste est pour le moins surprenant et inattendue. Il est indéniable que Scott Snyder a voulu étonné le spectateur en choisissant ce personnage, pour ainsi marquer les esprits avec le final de la série.
La série fut très bonne au début, assez monotone sur la durée, malgré un final assez inattendue.