Batman - Anarky
Batman : Anarky
Une BD de
Brian Buccellato
et
Francis Manapul
chez Urban Comics
(Dc Renaissance)
- 2019
Buccellato, Brian
(Scénario)
Manapul, Francis
(Scénario)
Manapul, Francis
(Dessin)
Dell'Edera, Werther
(Dessin)
Hepburn, Scott
(Dessin)
Fornés, Jorge
(Dessin)
Buccellato, Brian
(Couleurs)
Loughridge, Lee
(Couleurs)
Kalisz, John
(Couleurs)
Proctor, Jon
(Couleurs)
Boschat, Stephan
(Lettrage)
Davier, Thomas
(Traduction)
11/2019 (22 novembre 2019) 257 pages 9791026817239 Format comics 380197
Un vent de révolution souffle sur Gotham. Alors que le détective Harvey Bullock enquête sur la multiplication de symboles anarchiques peints sur les murs de la ville, le Chevalier Noir remonte la piste de cadavres d'enfants sur les docks. Sans le savoir, leurs investigations vont tendre l'une vers l'autre et leur révéler un adversaire commun : anarky !
Après "Empereur Pingouin" et "Jours de colère", Urban Comics continue de publier en librairie la série Detective Comics qui couvrait la période New 52. Il est toujours un peu étonnant de revoir sortir aussi tardivement en librairie des épisodes de cette époque, qui plus est au rythme d’un volume par an et vendus sous la forme de récits complets alors qu’ils n’en sont pas réellement. Mais pourquoi pas, c’était du bon Batman après tout (Detective Comics 2011, #30-34, Annual #3 et #37-40).
Dans cet album, John Layman laisse sa place au duo formé par Francis Manapul et Brian Buccellato (tous deux en provenance de la série The Flash). Et le premier changement d’importance que l’on observe concerne la partie graphique : on s’éloigne du style super-héroïque habituel (fort encrage, colorisation numérique et effets spéciaux) pour un aspect plus traditionnel faisant penser à de la peinture. C’est vachement beau (les scènes sous la neige tout particulièrement), ça se démarque clairement du reste de la production et cela offre surtout une lecture moins tonitruante et plus paisible que sur les deux premiers volumes.
Même l’histoire et les personnages mis en scène sont plus calmes que précédemment. Exit le défilé des super-vilains du T1, exit ce bourrin de Wrath du T2, place à deux enquêtes plus terre-à-terre ; la première à propos d’un trafic de drogue, la seconde à propos d’un anarchiste qui a trop regardé V pour Vendetta, le tout le fond de relation toujours assez tendue entre le lieutenant Bullock et le Chevalier noir.
En conclusion, on sent que les scénaristes / dessinateurs sont en phase, c’est un très bon album de Batman et je lui aurai donné une meilleure note si le scénario avait réussi à échapper à cette systématique dose d’action réglementaire à chaque nouvel épisode. Pourquoi faut-il toujours en passer par là pour parvenir au dénouement…