Barracuda (Jérémy)
1. Esclaves
Une BD de Jean Dufaux et Jérémy chez Dargaud - 2010
10/2010 (29 octobre 2010) 52 pages 9782505009719 Grand format 115029
A bord du Barracuda, les hommes de Blackdog affûtent lames et grappins en vue d'un abordage juteux ! La routine pour Raffy, le fils de Blackdog, qui a déjà fait couler beaucoup de son sang pour son jeune âge. Pour Emilio et Maria, jeunes nobles espagnols, le choc est plus brutal. Vendus comme esclaves à Puerto Blanco, ils se font en outre dérober la carte qui mène au diamant du Kashar, le plus gros du monde, connu pour n'avoir jamais entraîné que mort et désolation dans son sillage ! Il en faut plus pour décourager les pirates du Barracuda, qui... Lire la suite
Un album intense par sa brutalité.
On s'attache rapidement aux personnages prenant de plein fouet (sans mauvais jeu de mots) leurs débarquements en tant qu'esclaves sur Puerto blanco.
Le dessins est très relevé et offre un beau panel d'émotions.
Une série qui démarre sur les chapeaux de roue.
Barracuda essaye à la manière de Pirates des Caraïbes de renouveller le genre de la bd sur la piraterie en ancrant le récit sur la terre ferme. Je dois bien avouer que c'est presque un pari réussi. Le dessinateur Jérémy a été à bonne école et le style de Philippe Delaby se ressent nettement. Comme c'est l'un de mes dessinateurs préférés, je ne vais pas me plaindre, au contraire !
Ce premier tome semble tenir ses promesses à quelques exceptions près. Par exemple, je me sens juste un peu perdu sur le fait qu'en récupérant la carte, le capitaine des pirates laisse sur l'île de Puerto Blanco les seules personnes qui auraient été capables de lui indiquer l'emplacement exact de la tombe et donc du trésor. Est-ce là une incohérence du scénario ? Seule la suite nous le révèlera.
L'histoire semble se concentrer sur trois enfants dont on va suivre leur destin tragique comme l'est le ton de ce récit. J'aime les histoires de pirates. Et là, nous avons une véritable aventure de piraterie qui utilise tous les codes du genre en allant un peu plus loin que d'ordinaire. A suivre par conséquent !
Je m’appelais Emilio, mais j’ai dû changer de sexe et devenir Emilia pour survivre…
Je me trouvais à bord d’une galéasse espagnole où des rêves somptueux furent brutalement interrompus par le son du canon.
Nous étions attaqués par des pirates ! Dès que le capitaine vit que le bateau des forbans était le Barracuda, il sut que nous étions perdus. Je me précipitai dans la chambre de Doña Scuebo pour l’avertir de l’attaque imminente des flibustiers. La grande dame ouvrit un coffre et m’obligea à me vêtir avec une robe de sa fille. Je ne voulais pas revêtir des vêtements de femme, mais son confesseur m’appliqua une claque qui me décida à lui obéir… C’est ce qui me sauva la vie !
Critique :
Quatre ans que cette BD trainait dans ma bibliothèque. Je l’avais achetée en suivant les chaudes recommandations d’une connaissance à qui je ne voulais pas faire de peine, mais n’ayant jamais vu un film de « Pirates des Caraïbes » jusqu’au bout (mon allergie pour les zombies étant rédhibitoire) je ne m’étais jamais décidé à l’ouvrir. Finalement, confinement aidant, mais ne disposant pas de beaucoup de temps car je dois essayer de faire travailler mes élèves à distance, et c’est tout sauf évident, je m’offre le soir le luxe de lire une BD (les romans attendront). Décidé à laisser tomber le tome 1 de Barracuda dès l’apparition du premier mort-vivant, c’est sans grand enthousiasme que je me lançai dans l’aventure tel un explorateur aussi motivé qu’un futur marié dont la future épousée a tout d’une disgracieuse ogresse à l’haleine fétide de bubons de peste noire. Mais je m’égare… Le début était très prometteur : dessins et mise en couleurs d’une qualité supérieure, détails qui sentent l’authentique, rendu des combats d’une férocité incroyable… Rien que du bonheur pour un amateur du neuvième art ! Mais les zombies, alors ? Hé ben, il n’y en a pas, et tout mon bonheur est là ! Une véritable histoire de pirates avec des personnages très bien campés et un scénario qui s’annonce très prometteur pour la suite ! Suite… qui en période de confinement risque de se faire attendre, alors même qu’une intégrale est parue en 2019…
Jean Dufaux, le scénariste bien connu est à l’opposé du débutant dans le métier, contrairement au dessinateur, Jérémy ! Jérémy, qui ? Jérémy Petiqueux ! Mais il signe simplement Jérémy. Jérémy a démarré sa carrière comme coloriste pour les oeuvres de… Philippe Delaby, l’incroyable auteur de Murena ! Désireux de produire sa propre BD comme dessinateur et coloriste, il s’associe avec Dufaux pour du vrai ! (Oui, je sais, c’est un jeu de mot complètement c… ! Veuillez le mettre sur le compte du confinement, je vous prie.) Le résultat est ce premier album passionnant. Je suis sûr que vous me quémandez de vous décrire les personnages. Quémandez seulement, mais je crains qu’il ne vous faille vous le procurer pour en savoir davantage sur cette merveille qui est due à deux Belges. Comment ça, je suis chauvin ? Ben quoi, le chauvinisme n’est pas une exclusivité française ! Laissez-en un peu pour les autres aussi, s’il vous plaît !
Je me demande pourquoi, avec de tels talents, la BD européenne attire si peu de jeunes lecteurs…
C'est un très bon album sur le thème de la piraterie. L'histoire est classique mais prenante. Les dessins sont très bien car ils correspondent au sujet.
En outre, Puerto Blanco, l'île aux pirates, est très bien représentée et mise en valeur par le dessin.
Très particulier par son graphisme (on s'y fait néanmoins au bout de quelques pages), Barracuda est extrêmement prometteur. Une virée intéressante dans ce monde de requins de la piraterie et un point de vue (leur vie sur la terre ferme) finalement assez peu exploité. Une scène d'abordage classique mais spectaculaire au début de la BD puis un passage sur l'ile au pirates qui tisse les prémices d'une histoire sympas autour de personnages haut en couleur (mention special au jeune pirate)... A suivre!
Le duo Dufaux/Jérémy nous offre un très bon album sous thème des pirates en signant le Barracuda.
L'histoire est principalement centré sur trois protagonistes, trois destins qui vont se croiser sur l'île de Puerto Blanco, la mal nommée.. Premier tome très prometteur pour cette série, très bon scénario et dialogues, et magnifiquement illustrée par les somptueux dessins de Jérémy, digne successeur du regretté Delaby.
À suivre !!
Le dessin est bien (décors beau !! personnage assez bien faits) de plus le dessin correspond bien au ton de l'histoire sur des pirates vraiment on s'y croirait.
L'histoire est assez bien !! On est surpris à certains moments et on a hâte parfois de savoir que va faire tel ou tel personnage !!! le suspens est bien préparé.
Une seule envie : lire le tome 2
le scénario est pas mal sans plus mais le dessin cherche encore son style. Les représentations de bateaux son vraiment pas géniales.Le regard plein de haine de Maria est simplement moche la mise en page méritais peu être quelque chose de moins classique (a la long John silver). le style tente la noirceur mais en fait, on est plus dans le rose pale !
Une très bonne BD d'aventure. Un récit de pirates un peu "à l'ancienne" qui bénéficie de pas mal d'atouts.
Le dessin est magnifique, Jeremy est le digne fils spirituel de Delaby (Murena, La complainte des landes perdus - 2ème cycle). Il nous propose un dessin ultra réaliste, très précis et élégant. Il semble aussi à l'aise avec les décors et les visages (avec une belle collection de "tronches" patibulaires).
La colorisation est au même niveau (quand on connait son parcours, coloriste de Delaby, on ne peut pas être surpris).
Dufaux prend manifestement beaucoup de plaisir à nous conter cette histoire. A part les premières pages de l'album, l'histoire se déroule essentiellement à terre. Ce premier tome pose bien entendu les bases mais est déjà rythmé sans pour autant négliger la définition des personnages. On va s'intéresser au destin des prisonniers du Barracuda et découvrir quelques personnages majeurs de cette communauté de pirates. Et bien sûr, une chasse au trésor (qui plus est un trésor maudit) se profile.
Entre la chasse au trésor, le destin des personnages restés sur l'ile et, qui sait le retour du capitaine espagnol qui est vaincu au début du récit et qui a juré de se venger, les axes de développement ne manquent pas.
Bref une très belle réussite.
Les auteurs font ici le pari de nous décrire la vie de pirate sans nous faire voyager sur de grands et beaux bateaux.
Pari osé mais pari réussi. On a droit à une belle galerie de portraits tous plus atypiques les uns des autres.
En espérant un tome 2 du même acabit.
7/10.
Je ne sais vraiment pas quoi écrire sur l'histoire de ce 1er tome, tellement il manque de matières...
A chaque fois que Dufaux écrit une nouvelle histoire, je suis curieux de voir le résultat vu ses succès passés.
Mais là, je dois dire que je suis vraiment déçu par le manque de consistance. C'est peut être juste à cause de la mise en place du décor et de l'histoire, dans ce cas là, on attend le 2ème tome pour se lancer dans la vraie "histoire". Par contre, l'histoire n'est prévu qu'en 3 tomes (si le succès est là, y en aura surement plus^^), alors faut mettre les bouchers doubles pour le tome 2 histoire de donner l'envie de se procurer le 3ème.
Pour le dessin, c'est un peu dans le même genre que Delaby que j'apprécie beaucoup. C'est pourquoi j'ai mis 2 étoiles au lieu de une.
j'ai vraiment été déçu par cet album. La couverture est réellement magnifique et j'aime beaucoup Dufaux, je me suis donc laissé tenté. Hélas! Que ne fut pas ma désillusion. Le dessin déjà qui manque de caractère et de précision au bout de quelques planches. Les dernières donnent l'impression d'être baclées :absence de décors, action mal découpée. Je n'ai pas accroché. Le scénario est également limite. Une accumulation de rebondissements et d'actions ne donne pas forcément une histoire intéressante. Dufaux se répète, c'est un peu : Murena dans les Caraibes. Il nous ressort les mêmes ingrédients : des enfants innocents mais courageux, des esclaves brutaux. Je ne suis pas rentré dans l'histoire qui ressemble plus à un feuilleton qu'à un véritable scénario construit. Peut-être la suite sera-t-elle plus enthousiasmante?
Une bonne claque. Vous allez dire 'encore une histoire de pirates' oui mais celle-là se passe plus sur terre que sur mer.
Le scénario se met en place et avec Dufaux on ne sait pas à quoi s'attendre pour la suite.
Pour les dessins, quel bonheur ! Tout est impeccable !
N'hésitez pas à aller voir sur son blog pour l'explication de ses personnages tirés de certains personnages de films.
A conseiller vivement
Une tres belle couverture qui m a vite interpeller , n etant pas tres fan des bd de pirate, j ai hesiter de le lire mais quand meme une si belle couverture qui me dit "ouvre moi"" decouvre un monde nouveau" alors je l ai fait et j avoue que je l ai vite devorer j etais moi meme etonnée, des dessins magnifique autant que l histoire qui nous tient durant toute la lecture et a la fin je me qit " A quand la suite.
Une tres bonne bd a decouvrir alors pas d hesitation.....
Mais quel talent ! quel talent ce dessinateur qui a débuté comme coloriste sur la série Murena. Dufaux,déjà vieux briscard du scénario arrive à renouveller un genre pourtant bien usé, celui de la piraterie.
En s'éloignant volontairement du superbe "John Long Silver" de Dorison et Lauffray, auxquels il rend hommage dans la préface, Jean Dufaux nous livre là une aventure trépidente, digne des films américains avec Errol Flynn par exemple.
Débutant,comme il le faut, avec une scène d'abordage sanglante et réaliste, l'intrigue s'intéresse au destin de trois jeunes, embourbés dans l'ile de Puerto Blanco.
Certes les canons du genre (recherche d'un trésor, otage,fuite...) sont présents dans ce premier opus mais on ne s'ennuie pas un instant alors que l'histoire se déroule quasi-intégralement sur l'île,seule la dernière case laisse augurer des aventures plus maritimes.
J'ajoute, même si je me répète, que le dessin réaliste de Jérémy est d'une beauté à couper le souffle: que ce soient les navires, les personnages ou encore les costumes d'époque...rien ne manque à son talent.
A noter pour les amateurs, un tirage de 1200 exemplaires aux éditions canalbd, avec cahier graphique et ex-libris numéroté, que je conseille fortement.
Il ne fait pas bon être vendu comme esclave à Puerto Blanco par un certain Blackdog dont la devise est « Pas de pitié, pour personne, jamais ! ».
Sur un thème où il est difficile de proposer un scénario novateur comme l’indique Jean Dufaux dans son prologue, ce 1er album s’avère solide et plein de promesses. Tout comme le dessin de Jérémy, très classique mais d’un réalisme et d’une précision qui servent parfaitement l’histoire.
Parions que le parti pris de développer une histoire de pirates sur la terre ferme s’avère gagnant. En tous cas, tout semble fait pour…
A lire.