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Couverture de La ballade du soldat Odawaa
©Casterman 2019 Apikian/Rossi
Parution le 30/10/2019. Vous pouvez commander l'album chez nos partenaires suivants : Acheter sur Amazon Acheter chez BDfugue Acheter à la FNAC Acheter sur Rakuten
Album créé dans la bedetheque le 17/10/2019 (Dernière modification le 24/11/2019 à 18:41) par nubuc

La ballade du soldat Odawaa

Une BD de et Christian Rossi chez Casterman - 2019
Apikian, Cédric (Scénario) Rossi, Christian (Dessin) Walter (Couleurs)

10/2019 (30 octobre 2019) 84 pages 9782203172227 Grand format 376239

Un western sauvage au coeur du no man’s land de 14/18. Février 1915, les troupes canadiennes arrivent en France. Comment galvaniser les hommes quand le moral sombre, que l’on pressent l’enlisement dans l’horreur ? Un capitaine du contingent canadien forme alors un commando de snipers amérindiens, dont le fameux soldat Odawaa, matricule Tomahawk. Très vite ses faits d’armes, surhumains, d’une violence inouïe, sèment la panique dans les lignes ennemies. S’appuyant sur des évènements réels et s’inspirant librement de héros de guerre canadiens, notamment... Lire la suite

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L'avis des visiteurs

    Le 20/03/2022 à 10:13:49

    Récit mettant en scène des Canadiens et Indiens durant la Grande Guerre en 1915, cette œuvre s'apparente plus à un western inspiré du vrai Odawaa qu'à une biographie scrupuleusement véridique du principal concerné.

    L'histoire est sombre dans tout les sens du terme et m'a fait penser au film "Stalingrad" de Jean-Jacques Annaud avec ce duel de snipers. Il y a également du John Ford avec "L'homme qui tua Liberty Valance" avec notamment ce rebondissement final: "Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende".

    Un très bon album bien dessiné très sombre et parfois bien sordide.

    Le 22/01/2022 à 12:38:18

    Lors de la Première Guerre Mondiale en France, il y a eu également des guerriers natifs indiens venant des plaines du Nord-Canada pour prêter main forte aux armées françaises contre les allemands. L'un d'eux dénommé Odawaa était particulièrement cruel avec ses adversaires. Il a entretenu une certaine légende sur le terrain militaire des combats.

    Cette balade du soldat Odawaa ne sera pas forcément bucolique entre les tranchées mais plutôt assez sanglante. On se passerait bien même d'une telle ballade ou je dirais d'un tel carnage. Mais bon, il s'agit de montrer qu'après avoir massacré les indiens en Amérique du Nord, les blancs les ont utilisé pour leur sale guerre. Encore une fois, c'est basé sur des faits historiques plutôt méconnus.

    Le dessin est très austère et les couleurs sont sombres et ternes pour souligner un côté désespérant dans ce théâtre macabre des opérations.

    Une trouvaille est d'associer le fameux olifant de Roland de Roncevaux qui aurait été retrouvé et qui est convoité par les allemands. La dernière case réservera d'ailleurs une surprise de taille à ce sujet.

    Le récit devient un peu alambiqué à un moment donné dans une sorte de surenchère au retournement de situation. Je n'ai pas plus apprécié que cela mais c'est un travail tout à fait honnête et satisfaisant qui pourra sans doute plaire.

    Le 29/04/2020 à 19:42:07

    Pour son nouvel album, le vétéran Christian Rossi s’est associé à un nouveau venu dans le clan des scénaristes. Après son épisode sur les amazones que j’avais personnellement trouvé assez moyen scénaristiquement c’est une bonne nouvelle et je dois dire que le courant semble être passé excellemment entre les deux lorsque l’on regarde le rendu final, un one-shot sur un concept du reste assez classique mais à la construction complexe loin d’être évidente.

    Le Front français de 1915 est noir comme une nuit éternelle. Dans cet enfer les soldats allemands le redoutent plus que l’assaut, plus que la mort. On le dit partout, capable de vous attraper où que vous soyez. Il serait immortel, envoyé par le diable même. Est-ce un soldat? On l’appelle Odawaa.

    L’ouvrage est présenté comme un western et je dois dire qu’il en revêt les thèmes et l’aspect mythique, presque fantastique. Le théâtre du front de 14/18 a beaucoup été abordé en BD, souvent de façon historique, parfois de façon fantastique, le plus souvent dans une veine lovecraftienne compréhensible et qui semble beaucoup inspirer les scénaristes. Ici le référent serait plutôt l’excellent Cinq branches de coton noir sorti début 2018 et qui utilisait cette fois la seconde guerre mondiale pour envoyer un commando noir derrière les lignes allemandes pour récupérer le premier drapeau de la Nation libre américains, aux mains d’un officier nazi collectionneur de reliques… On retrouve dans Odawaa l’idée du commando indigène (des indiens canadiens formant une équipe de snipers redoutables), la noirceur visuelle semblant reprendre la forme du « duel » final d’Apocalypse now, mais surtout l’aspect indéterminé: jamais nous ne savons si nous sommes dans un cauchemar, maintenant, avant, dans le réel ou non. Car le cœur de l’album est bien la figure d’Odawa, fantôme de terreur dont l’ombre parcourt subrepticement les pages de l’album comme les chants poétiques récités par son officier. [...]

    Lire la suite sur le blog:
    https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/04/29/la-ballade-du-soldat-odawaa/

    Le 29/12/2019 à 20:04:00

    j'ai eu un peu de mal à commencer l'album car les dessins me paraissaient beaucoup trop noirs et pas assez détaillés à mon gout d'habitué du style Franco-Belge.
    mais très vite l'oeil se fait au dessin et les détails apparaissent.
    la comparaison avec les westerns est parfaitement adaptée.
    tout y est, la chasse à l'homme, les duels, la vengeance et bien évidement les indiens.
    ces derniers n'étant pas les guerriers que l'on s'attend à trouver sur les champs de batailles de la première guerre mondiale...
    en définitive, un très bon album parfaitement dessinée et bien construit avec un fond historique.

    Le 02/12/2019 à 20:09:22

    Mon avis est basé sur l’édition noir & blanc, une version splendide que je recommande. Elle permet de mieux apprécier encore le dessin de Christian Rossi qui atteint la perfection sur certaines planches. Nuits boueuses, snipers planqués dans les ruines, bois brumeux… les ambiances de la 1ère guerre mondiale reprennent les codes du western et sont magistralement rendues. Les 7 pages de prologue sont un chef d’œuvre !

    Le scenario de Cédric Apikian est parfaitement maitrisé lui aussi, riche d’action, de tension et d’affrontement psychologique. Il monte en puissance au fil des pages jusqu’au dénouement, intense et fascinant. On peut toutefois reprocher à la narration d’être parfois dense et de manquer de fluidité. Certes, mais l’album reste d’une qualité exceptionnelle. A classer dans les meilleurs de 2019. A lire absolument !!

    Le 17/11/2019 à 15:55:28

    Un magnifique récit crépusculaire dans le no man's land des tranchées de la première guerre mondiale.Le scénario de Cédric Apikian est digne d'un des plus beaux films de Sergio Léone Le Bon, la Brute et le Truand), et l'on suit avec passion la traque des différents protagonistes aux intérêts divergents.
    Les couleurs de Walter et les dessins de Christian Rossi nous plongent dans la boue et l’âpreté de la première guerre mondiale et certains plans nous rappellent l'admiration des auteurs pour le cinéaste italien Sergio Léone.
    Bref, un superbe one-shot, qui de plus éveille l'intérêt du lecteur sur la présence méconnue de soldats amérindiens dans l'armée canadienne en 14-18.

    Le 11/11/2019 à 18:37:20

    Christian Rossi impressionne une nouvelle fois par sa maitrise graphique, les scènes guerrières d'Odawaa, le final de l'abbaye.
    Le scénario quant à lui est âpre et surprenant, on aimerait au final en savoir davantage sur l'histoire de ces soldats amérindiens.
    Chaudement recommandé, une excellente lecture.

    Le 10/11/2019 à 13:00:23

    "La ballade du soldat Odawaa" est à la BD ce que "Stalingrad" (le film de Jean-Jacques Annaud) est au cinéma ; un "truc" à part.

    Au delà des tireurs d'élite commun à ces deux œuvres, l'album grâce à un dessin sec, précis et ténébreux, réussit à retranscrire l'atmosphère glauque et poisseuse qui devait régner sur le front à l'époque. Le scénario, torturé, n'est pas en reste et nous maintient le nez dans la boue jusqu'à la toute fin de l'album.

    Passionnant et original, l'intro "western sauvage au cœur du no man's land" évoqué en preview de l'album sur le site colle parfaitement à l'histoire.

    Indispensable à lire, mais déjà difficile à trouver en librairie. La vie d'un one-shot dans les rayons semble décidément bien courte.

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Toutes les éditions de cet album

  • La ballade du soldat Odawaa ©Casterman 2019 Apikian/Rossi

    La ballade du soldat Odawaa

    • 376239
    • Apikian, Cédric
    • Rossi, Christian
    • Walter
    • 10/2019 (Parution le 30/10/2019)
    • 09/2019
    • non coté
    • Casterman
    • Grand format
    • 978-2-203-17222-7
    • 84
    • 796 g
    • 17/10/2019 (modifié le 24/11/2019 18:41)

    Info édition : Noté "N001" au 4e plat.

  • La ballade du soldat Odawaa - Tome TL ©Casterman 2019 Apikian/Rossi

    TL . La ballade du soldat Odawaa

    • 377227
    • Apikian, Cédric
    • Rossi, Christian
    • <N&B>
    • 10/2019 (Parution le 30/10/2019)
    • 09/2019
    • non coté
    • Casterman
    • Grand format
    • 978-2-203-20893-3
    • 88
    • 836 g
    • 01/11/2019 (modifié le 02/02/2020 17:32)

    Info édition : Tirage exclusif Canal BD limité à 1220 exemplaires. Couverture originale mat. Logo Canal BD au 4e plat.

  • La ballade du soldat Odawaa -TT- La Ballade du soldat Odawaa ©Black & White 2023 Apikian/Rossi

    TT . La Ballade du soldat Odawaa

    • 477496
    • Apikian, Cédric
    • Rossi, Christian
    • Walter
    • 05/2023 (Parution le 01/06/2023)
    • 05/2023
    • non coté
    • Black & White
    • Grand format
    • 978-2-383-63034-0
    • 120
    • 16/07/2023 (modifié le 16/07/2023 19:20)
    • ex-libris

    Info édition : Un album de 120 pages, format 28 x 42cm, numéroté et signé par Cédric Apikian et Christian Rossi ! L’intégralité de l’album en reproduction de planches originales soit 83 planches et 9 pages de recherches.Un impressionnant cahier graphique regroupant 18 pages issues d’une première mouture en reproduction de planches originales. 2 carnets de croquis par Christian Rossi, chacun faisant 32 pages ! Une note d’intention par Cédric Apikian. Un tiré à part inédit et exclusif à cette édition en sérigraphie. Couverture cartonnée de 3mm, dos carré / collé, fil de couture noir, reliure à la japonaise, une jaquette à rabats est contrecollée sur l’ouvrage afin d’y accueillir les deux carnets de Christian Rossi, Imprimé sur un superbe papier Munken 170g.