La baleine blanche des mers mortes
Une BD de Aurélie Wellenstein et Olivier Boiscommun chez Drakoo - 2021
09/2021 (29 septembre 2021) 54 pages 9782490735709 Grand format 432281
Mers et océans ont disparu. L’eau s’est évaporée, tous les animaux marins sont morts. Dans un monde changé en désert, la mer fantôme revient hanter les hommes. Paris en ruines tremble sous l’ombre d’une baleine blanche et seuls les musiciens de l’Opéra parviennent à canaliser sa fureur en jouant pour elle. Jusqu’au jour où deux voyageurs s’en mêlent : une femme qui danse avec les méduses et un homme au passé trouble. Sont-ils du côté des survivants ou de celui des spectres ?
Voilà un one-shot très réussi graphiquement. A commencer par la couverture qui est à la fois mystérieuse et superbe.
Evidemment, ce titre se démarque des autres par l'approche de son univers post-apocalyptique et surtout fantomatique. L'idée d'une revanche des animaux marins sur les hommes suite à la disparition des mers est très bien exploité par l'auteur.
Le changement climatique est passé par là provoquant la disparition de tous les océans laissant place au désert. C'est le retour des animaux spectraux qui nous transforme en zombie !
Il y a également comme une forme de poésie onirique qui est d'ailleurs joliment mise en image. Les décors sont tout simplement somptueux. Le trait est à la fois élégant, frais et dynamique. Tout ceci concourt à une lecture très agréable. C'est toujours un plaisir immense que de pouvoir me régaler de son impeccable graphisme ! C'est tout bonnement merveilleux !
On pourra également voir une certaine dimension écologiste de ce récit qui nous amène dans un Paris du futur digne d'un film « Mad Max » à savoir une nature oppressante et des ruines délabrées. Il s’en dégage une atmosphère particulière qui fait tout le charme de cette histoire un peu hors du commun.
Certes, heureusement que les musiciens de l'Opéra sont là pour pouvoir calmer les ardeurs d'une baleine mortelle digne de celle de Moby Dick. Les clins d’œil se multiplient avec toutes les références. On remarquera également un certain Jonas qui rappellera Pinocchio.
En bref, une histoire plaisante sur une bonne idée dont le potentiel d'exploitation a été mis à profit pour le lecteur. En somme, une fable écologiste qui donne de l'espoir à l'humanité.
Bof bof !
J'aime bien Olivier BOISCOMMUN mais là son dessin ne sauve pas
un scénario très indigent.
Je me suis parfaitement ennuyé du début à la fin.
Projet très solide bâti sur un univers existant et un propos écologiste déterminé, La baleine blanche des mers mortes est une nouvelle réussite de l’éditeur, tant graphique que d’écriture, en déroulant une intrigue pas si facile à exposer et en tenant jusqu’au bout un suspens qui conclut très logiquement et poétiquement cette histoire. La brièveté du format et l’ambition modérée du projet ne se ressentent pas sur un travail (et ce n’est pas si fréquent sur ce format) parfaitement réalisé et qui sait proposer de la nouveauté dans le paysage éditorial BD. Une jolie trouvaille que je vous invite à découvrir.[...]
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