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Voici un livre absolument incroyable, un témoignage supplémentaire du génie de Tezuka : "Ayako" est d'abord une fiction passionnante, au rythme effréné, qui dépeint de manière impitoyable la déliquescence d'une famille japonaise puissante dans l'immédiate après-guerre, alors que l'envahisseur américain et les mutations sociales (en particulier le développement d'une gauche activiste, ainsi que la naissance des préoccupations féministes) font basculer brutalement le Japon dans la "modernité". Impossible au lecteur de même reposer ce livre (qui fonctionne comme un thriller psychologique), accablé qu'il est par l'accumulation de situations profondément perverses alimentées par les vices ou les lâchetés de chacun des protagonistes. C'est d'ailleurs la complexité et l'humanité (voire l'inhumanité) des personnages qui sidère le plus : impossible de s'identifier à aucun d'entre eux, en particulier à Jiro, que le récit suit de plus près, et qui sera le vecteur du bouleversement des destins de toute la famille Tengé, puisque Tezuka le dépouille progressivement de ses derniers oripeaux de conscience... mais impossible aussi de ne pas ressentir de l'empathie envers tous, monstres ou victimes. C'est cependant ce fameux panorama historique et social qui fait de "Ayako" une oeuvre essentielle, au souffle indéniable, évidemment passionnante pour quiconque veut mieux comprendre le Japon. A suivre... en redoutant le pire, bien entendu !
PS : à noter combien la première partie de "Billy Bat" d'Urasawa dialogue avec "Ayako", mettant en cène de manière assez similaire le même fait divers de la mort du responsable des chemins de fer.
Du grand, du bon, du 100% Tezuka. L'histoire est sombre et dure comme d'habitude mais il arrive à rendre le tout passionnant au point de ne pas en décrocher jusqu'à la fin. Les personnages une une psychologie tellement travaillée, réaliste qu'on finit presque par en oublier que l'on se trouve dans une bande dessinné. Le dessin est très épuré mais il fait ressortir davantage les émotions et de l'émotion il y en a ça va de la tristesse à l'horreur en passant par la colère mais très rarement la joie (peut être un début de soulagement et encore).
Voici un livre absolument incroyable, un témoignage supplémentaire du génie de Tezuka : "Ayako" est d'abord une fiction passionnante, au rythme effréné, qui dépeint de manière impitoyable la déliquescence d'une famille japonaise puissante dans l'immédiate après-guerre, alors que l'envahisseur américain et les mutations sociales (en particulier le développement d'une gauche activiste, ainsi que la naissance des préoccupations féministes) font basculer brutalement le Japon dans la "modernité". Impossible au lecteur de même reposer ce livre (qui fonctionne comme un thriller psychologique), accablé qu'il est par l'accumulation de situations profondément perverses alimentées par les vices ou les lâchetés de chacun des protagonistes. C'est d'ailleurs la complexité et l'humanité (voire l'inhumanité) des personnages qui sidère le plus : impossible de s'identifier à aucun d'entre eux, en particulier à Jiro, que le récit suit de plus près, et qui sera le vecteur du bouleversement des destins de toute la famille Tengé, puisque Tezuka le dépouille progressivement de ses derniers oripeaux de conscience... mais impossible aussi de ne pas ressentir de l'empathie envers tous, monstres ou victimes. C'est cependant ce fameux panorama historique et social qui fait de "Ayako" une oeuvre essentielle, au souffle indéniable, évidemment passionnante pour quiconque veut mieux comprendre le Japon. A suivre... en redoutant le pire, bien entendu !
PS : à noter combien la première partie de "Billy Bat" d'Urasawa dialogue avec "Ayako", mettant en cène de manière assez similaire le même fait divers de la mort du responsable des chemins de fer.
Du grand, du bon, du 100% Tezuka. L'histoire est sombre et dure comme d'habitude mais il arrive à rendre le tout passionnant au point de ne pas en décrocher jusqu'à la fin. Les personnages une une psychologie tellement travaillée, réaliste qu'on finit presque par en oublier que l'on se trouve dans une bande dessinné. Le dessin est très épuré mais il fait ressortir davantage les émotions et de l'émotion il y en a ça va de la tristesse à l'horreur en passant par la colère mais très rarement la joie (peut être un début de soulagement et encore).
Bref un excellent moment proche du chef d'oeuvre.