L'autoroute sauvage
1. Kilomètre 666
Une BD de
Mathieu Masmondet
et
Zhang Xiaoyu
chez Les Humanoïdes Associés
- 2015
Masmondet, Mathieu
(Scénario)
Xiaoyu, Zhang
(Dessin)
Xiaoyu, Zhang
(Couleurs)
Verlanger, Julia
(Adapté de)
05/2015 (20 mai 2015) 52 pages 9782731682588 Grand format 243049
Le monde d’aujourd’hui n’est plus. Au milieu des décombres de notre époque, les hommes évoluent dans un environnement sauvage et menaçant, où la survie a pris le pas sur l'humanité. Certains se regroupent. D’autres choisissent la solitude. C’est le cas de Mo, imposant et taciturne, qui parcourt l’autoroute au rythme des saisons. Lorsque celui-ci sauve Hélène d’une bande de pillards, tous deux poursuivent leur route ensemble, unissant leurs destinées…
Avis portant sur la série :
J'ai emprunté cette trilogie à la bibliothèque et je dois dire que si je suis content de l'avoir lue, je suis également satisfait de ne pas l'avoir acheté.
Le récit est assez classique : France post-apocalyptique, avec des bandes de maraudeurs qui profitent de la déchéance de la société pour piller les rares espaces encore habités.
Mais le récit est bien emmené, avec un rythme rapide qui pousse à tourner les pages pour savoir la suite. Peut-être trop d'ailleurs : en 1h15 grand maximum j'avais fini la trilogie...
De leur côté les graphismes sont plutôt efficaces et parfois séduisants, même s'ils demeurent assez "informatisés" et sans réel âme (je ne suis pas sûr, en retombant sur des dessins de cet auteur, de savoir qu'il s'agit de lui).
Au final je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là. Mais disons que l'envie de relire la série n'est pas présente. Or pour moi le gage de qualité d'une série c'est, en l'ayant terminé, soit d'en vouloir encore, soit d'avoir déjà envie de la relire. Ce n'est pas le cas ici.
A lire une fois, pas deux.
J'aime bien ces ambiances apocalyptiques sur un monde de désolation après un immense cataclysme. On retrouve un peu nos repères grâce à des symboles comme la Tour Eiffel ou encore cette autoroute qui part de la capitale vers le sud et bord de mer. J'avoue avoir été bluffé par ces paysages étonnants de réalisme. Un très bon point pour le graphisme qui m'a séduit.
C'est vrai que c'est assez bestial et sauvage comme bd mais j'avoue que j'aime cette simplicité dans l'action. On ne s'ennuie jamais avec un héros fort du muscle et une jeune écervelée prête à tout pour retrouver sa soeur disparue. On va à l'essentiel. La Terre est désormais réduite à une régression barbare qu'on aurait du mal à imaginer.
C'est une très bonne réalisation dans un genre road-movie à la Mad Max mais à la française. Les deux tomes que j'ai lus ne donnent qu'une seule envie: découvrir le troisième et dernier volume. C'est correctement réalisé et c'est efficace.
BDFugue Journal des confinés #13. Merci à toute votre équipe.
Les deux première planches sont carrément splendides avec des cieux sublimes, un couché de soleil légèrement arrondi, un goéland, une cuisine chaleureuse, des cases remplies. Bien que les traits du dessin puissent paraître un peu imprécis, ce dernier est grandiose et je dirai même génial. D'autres cases sont également très belles et réussies. Les couleurs semblent rendre hommage à la nature parce que très bien choisies, elles nous emportent dans cette aventure apocalyptique ressemblant légèrement et étrangement, à l'environnement de "Ken Le Survivant" ou encore de "Madmax"... (avec d'autres thèmes que la pénurie d'eau ou de carburant). C'est ce qui crée trop d'espaces à mon goût.
Toutefois, l'avant goût dont j'avais la saveur sur les quatre premières planches s'est assez vite estompé en avançant dans la lecture, les cases s'appauvrissent jusqu'à ne plus avoir de fond du tout et certains plans sont redondants c'est vraiment dommage. L'idée de départ est sympa et le projet semble avoir été d'une complexité sans pareil, mais on ne sait rien des méchants si ce n'est qu'ils vendent les femmes à Paris sur un marché d'esclaves, le consentement des rapports sexuels semblent trop naturel. Le sanglier mort c'est également moyen, ça aurait plutôt dû être un animal plus grand et plus dangereux. Le prénom de Hans est carrément à jeter à la poubelle, heureusement qu'il ne s'appelait pas Siegfried ou Werner. C'était également un peu nul que le second héros ne reconnaisse pas le tatouage à trois bandes et qu'il finissent dans un rets. Les héros sont parfois forts et parfois faibles, ce n'est pas très attrayant pour le lecteur. Il y a des choses qui ont avancé vite et d'autres pas du tout, que deviennent nos héros ? Est-ce la fille qui a tiré la flèche dans la jambe de Mo ?
Après une fin abrupte, nous lirons la suite dans les prochaines aventures. Le scénario est un peu léger pour ce premier tome et le dessin mal exploité... Elle s'est bien lue, c'était agréable et prenant mais aussi très fade. Je mets 3 étoiles pour le dessin que j'adore. Cette bande dessinée est très honorable et vous procurera un bon moment de lecture.
Une jolie fille, un héros écorché vif à la mine patibulaire , des méchants, un monde apocalyptique. Scénario un peu léger mais se lit tout seul.
j'aime bien,
l'intrigue est bien ficelée, mais le dessin manque un peu de précision à mon goût.
La promesse d'une série en 3 volumes permet d'aller au bout sans trop de craintes.
Se laisse lire, mais un peu déçu aussi. Dans cette ambiance de fin du monde, l'histoire est décousue et les dessins pas toujours esthétique. Le fil conducteur qui est d'arriver à Paris ne va t-il pas s'essoufler dans le 2 ème tome ?
Moi je dirais qu'il pas trop mal cet album. Certes, côté scénario post-apocalyptique, on a vu mieux. Côté dessin aussi. MAIS, on a envie de suivre les personnages dans ce début d'aventure, où le suspense est présent. Il manque maintenant des explications et un vrai méchant bien trash et cruel comme il faut !
Plutôt d'accord avec ce qui est déjà dit: gentil, agréable mais bien en de ça de ce que l'on pouvait attendre
Très déçu par ce premier opus où le scénario par trop linéaire n'est pas réellement mis en valeur par le dessin...
Dommage car, fan des Univers post-apocalyptique, il y avait vraiment mieux à faire. Distrayant mais pas indispensable!
3/5