Astérix
38. La Fille de Vercingétorix
Une BD de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad chez Les Éditions Albert René - 2019
10/2019 (24 octobre 2019) 44 pages 9782864973423 Format normal 375114
Effervescence et chamboulements en perspective ! La fille du célèbre chef gaulois Vercingétorix, traquée par les Romains, trouve refuge dans le village des irréductibles gaulois, seul endroit dans la Gaule occupée à pouvoir assurer sa protection. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la présence de cette ado pas comme les autres va provoquer moult bouleversements intergénérationnels…
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
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Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
HS -
TL
Le pire album d'Astérix. Un album sans scénario avec des personnages laids. Les noms sont à moitié compris. Cet album ne contient aucun humour. Les bagarres entre romains et gaulois sont inutiles. Les références à Aznavour m'ont à peine fait sourire.
Très bon album, j'ai été surpris.
D'autant plus surpris qu'à lire les autres commentaires, il semblerait que ce ne soit pas un bon album. Personnellement je l'ai trouvé bon.
Bon dans son histoire. On a quelque chose d'original et d'éducatif. Original car on aborde un thème peu courant : la descendance de Vercingétorix. Éducatif car cet album apporte une jolie morale sur le bonheur des enfants (et quand je dis "enfants" ce n'est pas juste Adrénaline, la fille de Vercingétorix, mais bien chaque enfant du village. Ils ont tous des rôles qui évoluent au sein de cette BD et c'est également chouette et original, pour une fois, de voir d'autres protagonistes être mis sur le devant de la scène).
D'ailleurs on a également une petite mise en avant du personnage d'Agecanonix avec un flashback sur la bataille de Gergovie et c'est plaisant.
Plaisant également de constater la différence de mentalité qui oppose les nostalgiques arvernes aux partisans de la modernité. C'est un thème qu'on retrouve constamment, quelle que soit l'époque et la génération. Certains font le choix d'aller en avant alors que d'autres restent ancrés dans le passé. Mais au fond, le plus important n'est-il pas le bonheur de ceux qu'on aime ? (comme le résume la morale de fin)
Il convient également de souligner les efforts qui ont été réalisés dans l'écriture de l'album. Références à la culture populaire, jeux de mots et humour sont toujours aussi présents. Le centurion qui veut profiter de son départ à la retraite ou l'envie d'Adrénaline de s'habiller en gotique, par exemple (en soi, ce choix de prénom est déjà indicateur de la touche humoristique apportée à l'écriture). On notera également la caricature de Wolfgang Amadeus Mozart (représenté à travers un jeune passionné de tambours) et la référence à Voldemort avec le nom de Vercingétorix (celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom).
Les gags s'enchaînent et c'est l'un des rares albums où j'ai autant ri. Peut-être que le fait d'avoir grandi m'a aidé à y comprendre deux trois références supplémentaires - davantage encore qu'à l'époque où je lisais Astérix plus petit.
Mais on ne se lasse pas de rire, vraiment. Chaque nouvelle page apporte son lot d'humour.
C'est aussi l'un des rares albums où tout est exploité dans son ensemble. Le passé autant que l'avenir. Le rancunier autant que le rêveur. La personnalité des uns à l'histoire des autres.
On découvre de nouveaux personnages : entre, Adictosérix, le jaloux de Vercingétorix, Letitbix, un pacifiste convaincu, Blinix, le fils du poissonnier ou encore Selfix, le fils du forgeron, on enrichit davantage l'histoire de ce village d'irréductibles gaulois - qui pour une fois, ne se limite pas uniquement à Astérix, Obélix + un nouveau personnage gentil + un nouveau méchant comme ce qu'on avait pu voir pour pas d'albums auparavant. Chaque nouveau personnage introduit dans cet album est bien pensé et trouve naturellement sa place. On n'a pas l'impression que chacune et chacun a été rajouté à tel endroit juste pour faire joli : la philosophie de chaque personnage a été correctement pensée pour faire écho avec celle des autres.
En termes d'écriture, là encore j'estime que le travail a été réussi. Entre le lexique marin (les jeux de mots sur la notion de poste ou d'abordage), les références à l'histoire (la France libre, l'île de Thulé), les références à la culture populaire (la Bohème de Charles Aznavour, le BAC)... cet album est définitivement riche et complet.
Idéfix sera peut-être le seul personnage à avoir moins été mis en avant que les autres mais ça n'a rien de déplaisant.
Cet album aura l'avantage de concilier schéma traditionnel et non traditionnel : on reprend les basiques (la potion magique et les traditionnels caméos des personnages classiques de l'univers d'Astérix par exemple (Jules César, les postes romains autour du village, les pirates) et on y ajoute de nouveaux ingrédients, avec un lieu d'action qui pour une fois ne se déroule pas en dehors de la Gaule mais juste à côté du village gaulois, entre terre et mer. Un choix qui rappelle les aventures de la Galère d'Obélix et d'Astérix chez les Bretons, ainsi que le Bouclier arverne (puisque l'intrigue prend place autour des Arvernes, derniers combattants de la Gaule libre).
À noter également une référence à l'album Astérix gladiateur, avec le personnage d'Epidemaïs qu'on revoit brièvement.
Ainsi qu'un lieu d'action qui se déroule à un moment dans la nuit (chose qu'on n'avait pas vue depuis longtemps).
Pour résumer, je dirais que la fille de Vercingétorix signe une histoire originale.
Une histoire originale car les auteurs nous livrent un scénario qui apporte un réel plus à l'univers d'Astérix, tout en conciliant le classique à la modernité.
Philosophie et humour sont ainsi les maîtres-mots de ce nouveau duo Ferri / Conrad. Avec ce nouvel album, les deux auteurs nous livrent ici non pas une fille, mais un digne enfant de la tradition Goscinny / Uderzo.
On s éloigne complètement du travail de Goscinny.
C'est un album enfantin...Vite lu , vite oublié ... Le thème de l adolescence avait déjà été traité. avec Asterix et les Normans et beaucoup mieux. C'est un album qui manque d intelligence.Certains passages sont dénués d empathie de la part des auteurs.
Et le je spoile :
Il donne la fessé a des enfants.Violence que Goscinny n aurait jamais laissé dans un album ou encore la fin laisse supposer que le traitre se fait manger par un requin hors dans un livre de Goscinny il n y a jamais de mort. C'est comme dans les cartoon.
Dommage, il manque ce recul sur quelques traits de la société qui faisait le charme de la plume de Goscinny et permettait à chaque relecture de découvrir de nouvelles choses toujours plus jouissives.
Ici la première lecture est plaisante mais pas grand chose de plus malgré tout le soin apporté à cet album tant dans le dessin que dans les jeux de mots, la recherche historique et les clichés qui font le lien avec l'univers tissé au fil des albums précédents.
Bien que n'égalant pas la créativité de Goscinny, cet album n'est pas dénué d'intérêt. Je pense qu'il faudrait connaître les avis des lecteurs qui constituaient le public principal d'Astérix au moment de sa sortie, c'est-à-dire les 8-10 ans.
Depuis la reprise par Ferri, les histoires sont plus construites mais souffrent peut-être (pour moi) d'aller trop vite, donc de ne pas assez prendre leur temps. Du coup, on a parfois l'impression d'une succession de bons mots ou de saynètes. C'est très "moderne" comme façon de traiter l'humour. C'est moins vrai pour cet opus qui fait une histoire plus construite que les 2 précédents chapitres.
Les mécanismes de l'humour utilisés par Goscinny sont bien valorisés, que ce soit par les noms des personnages (Letitbix, Adictosérix...), les jeux de mots (la vigie pirate qui trouve qu'elle n'a pas un poste très élevé mais qui y tient, la moue paternelle, le bac (à poissons) du fils d'Ordralfabétix,...), la référence à l'actualité (prélèvement à la source, traverser la rue pour trouver un boulot), ou les hommages (Aznavour en pirate bourré).
Sans compter que, comme Goscinny le faisait, il y a là aussi un fond de documentation historique qui ajoute à la narration (référence à Thulé, techniques d'abordages des Romains...).
Donc sans dire que c'est un album indispensable à avoir dans sa bibliothèque, c'est certainement une BD à lire. Et le dessin, comme déjà dit, est conforme à l'héritage d'Uderzo.
N'oublions pas que ceux qui notent cet album ont également vieilli.
Franchement le scénario n'est pas si mal que ça. Ferri a essayé de rajouter des adolescents rebelles au reste de la bande de gaulois et c'est plutôt réussi.
Certes il y manque quelques jeux de mots bien trouvé mais la BD se laisse lire sans déplaisir.
Les dessins sont parfaits.
Au total nette remontée de la série qui était pourtant descendue bien bas.
6/10
J'ai retrouvé dans cet album les mêmes recettes que dans Un cow-boy à Paris (Lucky Luke) : un assemblage de clichés plus ou moins gros, une absence de scénario et une intrigue dénuée du moindre intérêt. "Série du patrimoine de la BD cherche scénariste de toute urgence". J'ai trouvé le dessin de Conrad très bon, avec des couleur dignes du célèbre Gaulois. Mais c'est bien insuffisant.
"Le scénario ? Il est où? Bon d'accord, on est en joie de retrouver tous les personnages, y a des caricatures, des références… Mais il y a un manque. " Manque de TOUT, ça oui! Zéro.
Zéro sur toute la ligne, c'est vraiment du grand n'importe quoi; j'ai à peine survolé et pas une esquisse de sourire n'est apparue aux lèvres. Bien finie l'époque de franche et grosse rigolade due au seul talent de René Goscinny, les très regretté René! Condoléances Astérix, Lucky Luke, Oumpah Pah et autres...
Pour moi le dessin est le bon, on n'est pas dépaysé, je n'y trouve rien à redire. Pour le scénario... ça aurait pu être bien.
J'ai trouvé ce nouvel album très sympa, supérieur au dernier opus.
Certains avis se plaignent de l'absence d'un scénario... pour moi Astérix est avant tout un divertissement pour enfants donc je suis indulgent sur la construction de l'intrigue.
La lecture de cet album m'a plu.
J’avoue, j’ai trouvé le début un peu poussif.
Pas que ça soit mal fait, on a une histoire qui se pose comme ça a pu être le cas avec l’Hispanie ou d’autres album. Quelques traits d’humour…
Et puis j’ai trouvé intéressant l’élargissement du village avec la venue des enfants…
Mais c’est vraiment vers le milieu que ça démarre à fond, qu’on part dans l’action, le rebondissement, les rencontres qui ne devraient pas se faire et se révèlent cocasses…
L’ensemble n’est pas forcément le plus inventif au monde mais on y retrouve l’humour propre à la série et quelques petits clins d’œil à notre monde actuel. Très agréable.
Quelques bons mots...
...et c'est tout !
Un album vide, vide, vide...
Pour le prochain, pourrait-il y avoir une histoire ?
Le duo Ferri et Conrad nous replonge avec succès dans l'ambiance gauloise créée par Goscinny et Uderzo.
Le dessin est fidèle aux valeurs d'Astérix et même si le scenario n'atteint pas encore ceux des chefs d’œuvre tels que "Les lauriers de César ou "le domaine des Dieux" il est bien supérieur à un album comme "le ciel lui tombe sur la tête".
N'oublions pas qu'Astérix a pour objectif de s'adresser à toute la famille (enfants et parents) et à ce titre l'objectif est atteint!
Les nouveaux personnages (fils du poissonnier et forgeron) apportent de la fraicheur au village gaulois et les calembours rencontrés au fil de l'histoire sont plutôt réussis!
le dessin est à la hauteur, mais le scénario qui se veut dans l'ère du temps porté par un peu de jeunesse, ponctué d'un peu d'écologie et de quelques valeurs humaines ronronnent un peu seul le traitre apporte un peu de fraicheur, se lit mais une fois suffira
Gros ratage. Les blagues sont mauvaises, l'histoire est nulle et l'esprit d'Asterix est complètement oublié. Il vaudrait mieux arreter la franchise. Ca fait trop mal de voir Asterix et Obelix comme ca ....
Même si on est content de retrouver Astérix et Obélix dans de nouvelles aventures, il faut bien avouer que la contrainte de sortir chaque année au mois d'octobre un nouvel album n'aide pas à maintenir une haute qualité scénaristique. Le procédé, un peu facile, des fils du poissonnier et du forgeron qui n'ont jamais existé jusqu'à ce jour rend cet album très artificiel. D'autant plus qu'il y a de grandes chances qu'on ne les revoie jamais plus.
Heureusement que Conrad ne nous défigure pas les personnages.
Sinon, l'intérêt est vraiment minime, malgré quelques bons mots et quelques adaptations réussies à l'actualité ( on a juste à traverser la rue pour trouver du boulot).
Plutôt déçu cette fois après la bonne impression des précédents.
Quelques belles trouvailles mais le scénario n’accroche pas. Impression de déjà vu avec les aventures des fils et filles de.
Une bonne trouvaille néanmoins l’entrée des fils du forgeron et du poissonnier qui amènent un peu de fraicheur. Le dessin est paresseux. Hormis les personnages principaux très bien clonés les decors sont bâclés. Beaucoup de cases sur fond uniforme. Asterix n’est Plus qu’une machine à cash...
Je trouve cet album très bon surtout au niveau du dessin. Cotés scenario, l'histoire de départ est bonne, c'est le manque de relation entre Astérix, Obélix et Adrenaline qui fait défaut.
Dans le passé, on pouvais assimiler Gossinny à Astérix et Uderzo à Obélix. Je pense que Ferri et Conrad devraient utilisés dans les prochains albums les fils de Cétautomatix et d' Ordralfabétix afin que les lecteurs les identifies à ces deux nouveaux personnages.
Le méchant de cette histoire est intéressant et j'ai apprécier qu'il ne soit pas tourné en ridicule comme c'est souvent le cas dans Astérix.
moi aussi , j'ai passé un bon moment à lire cet Astérix .Avec pas mal d'humour dedans . Par contre , j'ai pas compris , moi aussi , le gag concernant le "navire picrate ", en haut de la page 20 . Quelqu'un pourrait expliquer ??
Et à ceux qui parlent d'un scénario trop leger , n'hésiter pas à faire des propositions sur ce forum , ou directement à M. Ferri . Et je suis sûr que le prochain Astérix aura un tres bon scénario !!! :)
Dessins: rien à redire, excellents!
Scénario: un peu surpris par les autres critiques.
C'est un tome qui est conforme aux autres qui se passent au village: Il ne faut s'attendre à rien d'épique mais juste à en apprendre plus sur les villageois, le tout mêlé à une intrigue.
On y retrouve humour, clins d’œil à l'actualité, caricatures, pirates, romains, potion, disputes.
Bref, cet album a répondu à mes attentes et j'ai passé un bon moment.
Comme Goscinny en son temps, Ferri s'amuse à parodier l'actualité. Ici, l'album traite du choc des générations. Les jeunes Gaulois reprochent à leurs aînés leur manque de sensibilité écologique et leurs comportements consuméristes qui conduisent au gaspillage des ressources naturelles
ce que j'ai apprécié c'est de voir charles aznavour et d'autres mélange de personnage ludwig amadeus, etc
ils parlent aussi quand même des familles homosexuels et de l'adoption (les deux hommes qui s'occupent de la fille de vercingétorix comme leur propre fille)
En effet, l'album souffre hélas d'un scénario très creux. Une aventure d'ASTERIX, ce n'est pas seulement une succession de gags, de jeux de mots et de calembours (ceux de cet album sont pour la plupart très bons), mais c'est avant tout une HISTOIRE, une vraie ! Chose qui manque malheureusement ici.
La bd se lit trop vite !!!!!!
j'ai préféré les 3 premiers tomes de conrard et ferri (les pictes, le papyrus et la transitalique)
Ce qui est d'autant plus dommage car les dessins de Conrad sont - comme d'habitude - remarquables.
Content de retrouver toute la petite famille gauloise (comme à chaque fois), mais déçu par la faiblesse du scénario (malgré quelques bonnes idées et beaucoup de bons gags).
Scénario sans intérêt.
Une fille ressemblant à cette imbécile de Greta Thumberg.
Des gags pas drôles.
Un huis clos sur le bateau des pirates vraiment lourd.
Bref, je note 1 pour les dessins.
Personnellement je préfère quand Conrad fait du Conrad, le trait est plus lâché, plus spontané. Là on sent le labeur du faiseur qui cherche à reproduire le maître.
Ferri, lui, a tout capté des ressorts comiques de son maître à lui, ça fonctionne, c'est dans l'histoire qui nous est racontée que ça pêche, manque de souffle scénaristique, le plat manque d'assaisonnement et nous laisse un peu sur notre faim.
Mais, compte tenu de la difficulté de la tâche que ces deux kamikazes se sont fixé, ils méritent la moyenne.
Comme Goscinny en son temps, Ferri s'amuse à parodier l'actualité. Ici, l'album traite du choc des générations. Les jeunes Gaulois (idéalistes, ouverts d'esprit, soucieux des problématiques environnementales et de la nature de leur alimentation ("qu'est-ce qu'il met d'abord le vieux dans sa potion magique, hein ?")) reprochent à leurs aînés leur manque de sensibilité écologique et leurs comportements consuméristes qui conduisent au gaspillage des ressources naturelles (la chasse intensive du sanglier, ça craint !). Une thématique que j'ai trouvée très drôle et bien traitée pour ma part, mais c'est malheureusement à peu près tout.
En effet, l'album souffre hélas d'un scénario très creux. Une aventure d'ASTERIX, ce n'est pas seulement une succession de gags, de jeux de mots et de calembours (ceux de cet album sont pour la plupart très bons), mais c'est avant tout une HISTOIRE, une vraie ! Chose qui manque malheureusement ici.
Ce qui est d'autant plus dommage car les dessins de Conrad sont - comme d'habitude - remarquables.
Content de retrouver toute la petite famille gauloise (comme à chaque fois), mais déçu par la faiblesse du scénario (malgré quelques bonnes idées et beaucoup de bons gags).
le duo Ferri/Conrad m'avait habitué à mieux. En effet j'avais adoré leur précédente collaboration sur "Astérix et la transitalique" mais là j'avoue m'être ennuyé à la lecture de cet nouvel opus.
J'ai trouvé la mise en place de l'intrigue assez laborieuse malgré l'habile trouvaille des FARC. J'ai eu l'impression que Ferri a essayé, avec moins de talent, de nous rejouer le coup de "Goudurix" en introduisant le personnage d "Adrénaline".
Là où Goscinny nous amusait avec ce grand dadais, Ferri n'arrive pas à me faire sourire avec sa nouvelle héroïne, assez fade. Les discussions entre Adrénaline, le fils d'Ordalfabétix et celui de Cétautomatix , dans la carrière m'ont semblé assez plats.Bref le côté jeunesse gauloise, cela a déjà été fait auparavant dans "Astérix et les Normands"
Et que penser de la trop longue scène navale qui m'a ennuyé à tel point que je me suis demandé si le scénariste ne l'a pas imaginé de telle manière à boucler l'intrigue dans les 48 pages réglementaires.
La fin de cette aventure m'a furieusement fait penser aux dernières pages de "La galère d'Obélix", ce qui n'est pas un compliment à mes yeux.
En conclusion , j'ai trouvé le scénario faible, bref un album poussif qui est sauvé par le dessin de Conrad.
J'ajoute que la présence de nombreuses astérisques donne un côté didactique assez gênant dans la lecture d'un album d'"Astérix"
Malgré tout, le coût de l'acquisition de l'édition grand format n'a pas gâché ma lecture. Les dossiers sont bien foutus et les planches originales de Didier Conrad sont de toute beauté, d'ailleurs depuis que le duo d'auteurs a repris la série, je n'achète leurs albums uniquement dans cette édition grand format mêlant la version couleur et la version n&b.
Tout de même, une grande déception après avoir lu cette aventure.
Dommage car depuis "Astérix chez les pictes" , la qualité scénaristique des albums s'améliorait au fil de temps.
déçu...
La moitié de l’album sert à la mise en place de l'action qui va se dérouler en huit-clos sur le bateau des pirates.
J'ai trouvé que ça manquait de rythme - je n'ai surement pas compris tous les jeux de mots - je n'ai pas réussi à accrocher à ce décalage de générations qui est à la base de l'histoire.
Les références à Aznavour, par contre, m'ont fait exploser de rire à chaque fois.
Je le refile aux enfants qui venaient de me l'offrir: j'attends leur verdict.
Fortement déçu, j'ai l'impression depuis deux albums que Ferri et Conrad se limitent à mettre en place le terrain uniquement pour des jeux de mots approximatif, sans plus aucune aventure ni enjeu "épique". J'avais l'impression d'avoir plongé longtemps dans une aventure, avant. Cet album et celui de la Transitalique vont trop vite, comme une intro de 40 pages à une histoire qui ne démarre pas.
Un sentiment "entre deux" pour ce nouvel album d'Astérix. A la fois heureux de retrouver tous les personnages dans une nouvelle aventure, le plaisir de voir le travail de Conrad qui respecte bien les codes en y apportant une petite touche de modernité mais quand même la déception d'un scénario trop léger qui ne donne pas de rythme à l'histoire. Adrénaline est un nouveau personnage bien campé mais qu'on ne retrouvera certainement plus après cet album. Dommage car elle aurait mérité d'intégrer la grande famille ... à moins que .....
De bonnes répliques, des petits clins d'oeil (Aznavour...), une nouvelle génération de Gaulois qui trouve les vieux ringards. Tous les ingrédients de l'univers d'Astérix y sont, sauf le plat principal, une vraie histoire. Le scénario est très léger.
Cette quatrième histoire, par le duo Ferri / Conrad, est pleine de fraîcheur avec des gags plutôt sympas. Du côté des romains, ça manque un peu de baffes et en toute honnêteté, je les trouve moins explosives qu’à la grande époque Goscinny / Uderzo. C’est peut-être une idée mais, d’une manière générale, le mouvement des personnages, lors des hostilités, a perdu un peu en fluidité. Sinon, j’ai beaucoup aimé cette nouvelle histoire de nos deux sympathiques gaulois même si nous pouvons sentir une certaine retenue des nouveaux auteurs. Aznavour, nouveau membre de l’équipage des pirates n’est pas trop réussi, à mon goût… Par contre, je pense que les enfants vont adorer ce 38ème album.
Autant j'avais trouvé très moyens les trois premiers opus du duo d'auteurs (avec un 3ème tome particulièrement désastreux que je n'avais pas acheté), autant je trouve qu'ils ont vachement progressé dans ce 4ème tome : les gags me semblent beaucoup moins forcés, l'histoire est plus limpide, certaines références m'ont vraiment fait marrer.
J’allais oublier : la carte de Gaule est revenue en début d’album. Preuve indiscutable de l’énorme bourde du (mauvais) album précédent.
Le scénario ? Il est où? Bon d'accord, on est en joie de retrouver tous les personnages, y a des caricatures, des références… Mais il y a un manque.