Astérix
35. Astérix chez les Pictes
Une BD de
Jean-Yves Ferri
et
Didier Conrad
chez Les Éditions Albert René
- 2013
Ferri, Jean-Yves
(Scénario)
Conrad, Didier
(Dessin)
Mébarki, Thierry
(Couleurs)
Delerue, Raphaël
(Couleurs)
Leroi, Murielle
(Couleurs)
Uderzo, Albert
(Couverture)
Conrad, Didier
(Couverture)
10/2013 (24 octobre 2013) 44 pages 9782864972662 Format normal 198583
Les Pictes ? Oui, les Pictes ! Ces peuples de l’ancienne Ecosse, redoutables guerriers aux multiples clans, dont le nom, donné par les Romains, signifie littéralement « les hommes peints ». Astérix chez les Pictes promet donc un voyage épique vers une contrée riche de traditions, à la découverte d’un peuple dont les différences culturelles se traduiront en gags et jeux de mots mémorables.
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
HS -
TL
Je ne mets un avis qu'après une relecture de l'album, juste pour lui laisser une chance, puisque la première lecture m'avait vraiment déçu. Et à la deuxième lecture, ce n'est pas mieux. Autant le dessin est très correct, et si on voit sur certaines cases qu'il ne s'agit pas du trait de Monsieur Uderzo, Didier Conrad s'en sort très bien et fait carrément le boulot. En revanche, Jean-Yves Ferri est l'élément faiblard du duo. On sent les tentatives de placer un paquet de jeux de mots. Et si, bien que n'étant que rarement du niveau de ceux de Goscinny, les calembours peuvent faire sourire, le scénario global est d'une platitude désespérante. Pour avoir relu l'ensemble de la série dans l'ordre à raison de 1 ou 2 tome(s) par jour, on en vient, à la lecture des albums de Jean-Yves Ferri à regretter l'époque où Albert Uderzo réalisait les albums tout seul, alors qu'on pensait à l'époque que ces réalisations n'était déjà plus à la hauteur de celles du duo initial. Et cet avis est valable pour l'ensemble des albums réalisés par le duo Ferri/Conrad, même si dans ce naufrage, Le Papyrus de César et la Transitalique semblent moins pauvres scénaristiquement (à défaut d'être extraordinaires, ces albums ont au moins le mérite de raconter un semblant d'histoire). Encore une fois, le dessin est tout à fait correct, mais le scénario est à peine existant et n'est même pas sauvé par les nombreux jeux de mots....
Quelle déception ! SI les dessins sont corrects, les textes sont d'une nullité nulle. Le scénariste se force désespérément de trouver des jeux de mots mais n'arrive pas à la cheville de Goscinny. Personnellement j'abandonne cette série qui a perdu tout son intérêt.
Quel plaisir de retrouver nos Héros ! Cet album se lit avec plaisir , on sent qu'une nouvelle ère va commencer .Astérix continue , et ce n'est pas une mince affaire de continuer un tel chef d'œuvre , Goscinny et Uderzo sont inégalables , mais Conrad et Ferri sont à la hauteur et s'amélioreront d'album en album , n'en déplaisent à ceux qui ne les lisent pas , mais les critiquent cruellement comme "jacquadix "
Jacquadix j'ai vu tes avis sur les album de ferri et de Conrad et je te trouve critiqueur,bon d'accord on s’éloigne totalement de goscinny mais c'est pas si mal que ça.Je te conseille de visiter le site officiel pour connaitre l'album "Astérix et le griffon" même si je ne suis pas sûr que ça va te plaire.Pour en revenir a cette BD c'est le succès de ferri et Conrad avec la transitalique.
Cet album est mal dessiné , mal écrit , on s éloigné totalement. on est dans du Uderzo en moi bien.On touche le fond...Je ne comprends pas les critiques positives...
Une seule bonne chose dans cette histoire, c'est la correction cent fois, mille fois méritée du braillard de Jauni à l'idée donnée par Obélix qui aime déguster son saumon bien tranquillement. Comme je le comprends! MDR Sinon encore une histoire gâchée par des amateurs n'arrivant pas à la cheville du plus petit scénariste des sixties. Le BD DOIT s'arrêter comme dit Nimajneb2 toutefois si les successeurs sont indignes, comme c'est indiscutablement le cas. Seule, à ma connaissance (à part un album) la BD de Blake et Mortimer a trouvé de BONS scénaristes qui permettent aux héros de Jacobs d'encore évoluer correctement. L'album loupé est "le dernier pharaon" à cause du dessin de merde.
Pas d'accord avec Nimajneb2. Une série ne doit pas forcément s'arrêter avec les auteurs. Que seraient devenu les Pieds Nickelés sans Pelos, et Spirou sans Franquin...Sans doute passés aux oubliettes alors qu'ils ont acquis leurs lettres de noblesses avec des repreneurs !
Ceci dit, ce nouvel opus d'Astérix est sans conteste bien meilleur que les derniers Uderzo, il faut dire aussi que plus mauvais aurait été difficile ! On retrouve un peu de l'univers Astérixien, même s'il reste du boulot pour arriver à la cheville de Goscinny. Et surtout, arrêtez de faire apparaître des animaux de fiction, cela rappelle trop les dérives d'Uderzo (Dragon, atlantide, extra-terrestres...). le monstre du Loch Ness n'a rien à faire ici. Conrad et Ferri vont malheureusement récidiver dans l'album suivant avec des licornes cette fois ! En résumé : Pas mal, ce qui n'était pas évident au départ, mais peut mieux faire.
oui, c'est pas mal, mieux que les derniers Uderzo (en même temps, c'était pas dur), mais je suis de ceux qui pensent, à tort ou à raison, qu'une série doit s'arrêter un jour, surtout quand leurs auteurs ne sont plus là. Elle prendrait plus de valeur symbolique.
Le dessin est tout-à-fait à la hauteur!...et il ne fera que s'améliorer!...on trouvera jamais mieux...
Chapeau, Conrad!...ils sont nombreux à être sur le cul devant une telle performance...
Quant à Ferri, son rôle n'était pas le plus facile...et le résultat est très correct!
passage de flambeau et retour aux sources qui rappel la grande période du duo Uderzo et Gossiny un bel hommage au créateurs de la série
Un bien bel album comme cela faisait longtemps qu'il n'en était pas sorti ! On revient en arrière et ça fait du bien ! On etait déçus des derniers albums fades et inutiles ! ACLP renoue avec le passé des grands Asterix.
C'est une sorte de renaissance, on retrouve les ingrédients que l'on aimait tant. Les errances et égarements des tomes 28 à 33 sont oubliés,et on repart sur de bonnes bases. C'est un album d'Astérix simple et efficace.
Il y a clairement du mieux par rapport aux quelques derniers tomes, mais la narration reste laborieuse et les quelques très bons jeux de mots ne rattrapent une histoire laborieuse et un peu longue. Goscinny restera irremplaçable encore de très longues années.
Le dessin à la Uderzo est bon, mais le trait rondouillard d'Uderzo me manque quand même.
Au final, déception mais avec quand même une toute petite lueur d'espoir pour les tomes avenir.
Pour répondre à ramses12 qui prétend que rien n'est impossible dans astérix et qu'il n'y a pas d'abberance, prends Astérix et les goths : Astérix se rend à pied en Allemagne depuis la Bretagne comme s'il faisait une simple promenade en forêt. Fais-le et dis moi si c'est "possible".
Je trouve l'avis de ChrisColorado incroyablement dur, voire "à charge".
Un exemple : "tout fonctionne sur des clichés attendus, servit et resservit, présentés ici avec grossiereté" ...
Je suis désolé, mais hormis les clichés de base dont Chris semble parler (whisky, cornemuse, loch ness ...), Ferri a réalisé un vrai travail en documentation en utilisant des références historiques:
- les pictes dessinaient réellement des pictogrammes sur les rochers pour s'orienter ou marquer leur territoire
- le visuel des pictes (tenues, peintures ...)
- la multiplicité des tribus
- la transmission du pouvoir (le pouvoir était à un moment transmis au 1er neveu, comme le propose l'un des pictes dans l'album)
- la scène finale est historique (les tribus pictes étaient en conflit permanent, mais ont décidé se s'unir contre leur ennemi commun, les romains, fait historique utilisé par Ferri pour la conclusion de l'histoire).
Au final, on est très loin des "clichés attendus, servit et resservit" puisque personnellement, je ne connaissais rien des faits énoncés ci-dessus (comme 99 % du public je crois).
Enfin, côté humour, je suis bidonné chaque fois que je lis la case où un poissonnier picte vient livrer des poissons et qu'un romain sur le mur d'hadrien lui demande de "faire le tour" ! Humour fin et absurde à la Ferri, dans la pure tradition Goscinny !
Je suis très satisfait du 35ème album de la série Astérix/Obélix, tant pour la beauté des illustrations que pour la qualité du scénario et du texte. Après 3 lectures de cet album, je me bidonne encore et toujours, tout autant que lors de ma première lecture.
Étrangement, je n'ai jamais lu, je ne lis pas et je ne lirai jamais les histoires d'A/O en pensant à Goscinny ni à Uderzo; bien qu'ils en sont les créateurs et que j'accepte aujourd'hui la continuation de leur opus. En fait, je lis les aventures d'A/O (tout comme celle chez les pictes ainsi que celles qui suivront) uniquement parce qu'elles me font rire et parce que c'est ça qui est vraiment important selon moi! D'ailleurs, ce n'est pas A. Uderzo qui a déjà dit : "on attend le résultat (des ventes) pour savoir si on a du talent"? Eh bien! bravo à Ferri et à Conrad! Vous avez beaucoup de talent. Vous savez faire rire et à bientôt avec "Le Papyrus de César".
Bref, je ne regrette pas de m'être procuré cet album et je le recommande à qui veut bien m'entendre (me lire!).
un scénario plutôt conventionnel sans trop d'originalité, des dessins très proches de ceux d'uderzo et qq jeux de mots sympa. C'est un album de transition ou les auteurs n'ont pas souhaité prendre de risques mais ça reste plaisant à la lecture.
Y'a du mieux mais bof...
Les traits de Conrad se calquent parfaitement sur ceux d'Uderzo, il n'y a donc pas grand chose à dire sur le dessin. Pour ce qui est du scénario, on est évidemment (et heureusement !) bien au-dessus des derniers tomes !... Mais il est dur de passer après un génie tel que Goscinny. Le scénario de Ferri souffre donc de la comparaison. Il savait qu'en acceptant ce contrat juteux, euh pardon ce défi, il s'exposerait à un parallèle avec son illustre prédécesseur. Malgré tout, parce qu'Astérix restera toujours Astérix, j'attends la suite avec enthousiasme ! Oui, je suis naïf...
C'est dommage !!!
Je m'attendais à beaucoup mieux !!
Le début est super avec le pictes échoué sur la plage, mais ensuite on s'ennui et on s'ennui , certes il y a de l'humour et sa m'a fait par moment rire;)
J'encourage tout de même Ferri et Conrad pour d'autres aventures avec Astérix et Obélix
Je me suis laissé tenter par l’édition en grand format de ce nouvel épisode de nos 2 inséparables gaulois, et ma foi, c’est pas mal du tout. Les créateurs ont tiré leur révérence, mais les successeurs se débrouillent plutôt bien tant au crayon qu’au stylo pour un scénario sympa et des dialogues amusants. Oui, c’est un bon album.
Sous le sapin de Noël, à coté de nombreuses autres BD, j’ai reçu le dernier Astérix. Loin d’être un grand fan, je suis la série de loin, trainé dans le sillage de ce monument de la BD franco-belge.
Dépité par le précédent album « Le ciel lui tombe sur la tête » (et après avoir fais l’impasse sur l’album « L’anniversaire d’Asterix & Obélix »), j’était quelque part soulagé qu’Uderzo passe la main, ce dessinateur de talent, n’ayant plus le génie de scénariste de son comparse Gosciny.
Dans cet épisode, Astérix nous entraîne chez les Pictes, un peuple d’Ecosse, pour aider le chef d’une tribu (les bleus) à reconquérir sa belle et vaincre leur ennemie juré (les rouges). Reprenant la tradition du voyage qui a fait le succès de tant de précédent Albums, ce nouvel opus se révèle peu original. L’action est fadasse et les dialogues in-intéressants. On esquisse un sourire ou deux (en voyant Abraracourcix se faire trainer sur son bouclier dans la neige) mais on s’ennuie beaucoup et on peine à arriver jusqu’au bout. J’ai tenu en espérant pouvoir me regaler d’une bonne petite bagarre qui n’est jamais arrivée.
Cet album est ce que j’appellerais un « album sécurisé ». Le parti pris a été de ne prendre aucun risque, tout en suivant ce que j’imagine être les règles marketing d’Asterix par Hachette. Mais pas facile de reprendre Astérix, et au final le résultat reste correct. "Peut mieux faire" comme dirait mon prof.
Pour commencer quelques éléments avaient fait naître chez moi un sentiment de méfiance :
- parcours quelque peu chaotique du passage de flambeau, sous la houlette de Hachette. Connue pour son amour de la littérature et son désintérêt mercantile.
- choix (second) de Conrad au dessin, déjà à l’œuvre sur Marsu Kids, tout autant de "qualité" que dénuée de but commercial.
- et enfin la couverture.
Concernant cette dernière, ma critique est identique à celle de l'album dans sa totalité = des couleurs sans intérêts n'apportant rien au dessin, des décors baclés, des astérix et obélix digne d'une publicité pour céréales, la famille / tribu pictes sortant tout droit de chez Disney et enfin un obélix lançant un tronc d'arbre, là où chez les bretons il se contentait d'un ballon de rugby et c'était 10 x plus drôle.
Ces deux derniers points sont importants car ils sont représentatifs du degré d'originalité et d'humour du scénario. C'est à dire proche du néant. Car tout fonctionne sur des clichés attendus, servit et resservit, présentés ici avec grossièreté, la subtilité et le second degré n'étant plus que de lointains souvenir chez Ferri.
Jusqu'alors Astérix était réputé pour s'adresser à toutes les générations de lecteurs. Aujourd'hui les plus de 8 ans passé votre chemin.
L'aspect aventure de l'album ne vaut guère mieux, le point d'orgue étant l'élément déclencheur mais pour ça je vous renvoie à la critique de ramses12.
Dans cette dernière ramses12 déclare également «vous enlevez les kilts et le whisky et cela peut très bien ce passer ailleurs». Il a oublié de rajouter astérix et obélix, car enfin leur présence et qualités respectives, ne sont pas indispensables à l'histoire. Bref une histoire caméléon, pouvant s'adapter à n'importe quelle série. C'est là la preuve qu'un album est mauvais (et ça ne se limite pas à Astérix).
Ferri n'a pas su s’approprier la série. Il n'a su qu'en exécuter la recette, basée sur des ingrédients marketing, oubliant que la recette du succès n'existe pas.
En ce qui concerne le dessin, au-delà des éléments évoquées plus hauts pour la couverture et valables pour l'album, j'ai remarqué quelques erreurs dans les proportions et à plusieurs reprises le regard des personnages dévie de son objet. Si le trait initial de Conrad est intéressant le rapprochement avec celui d'Uderzo le rend inexistant et l'on se demande alors le choix de ce dessinateur plus qu'un autre (les informations à ce sujet et concernant le choix de ferri sont en ce qui me concerne assez évasives). Peut-être s'affirmera – t – il dans le futur, mais si c'est juste pour brosser les fans dans le sens du poil et arriver au final à son trait de base, autant le faire tout de suite.
Je sais que l'on pourrait me rétorquer, comme il l'a déjà été dit ailleurs, que la comparaison avec les auteurs originaux est facile, que Ferri et Conrad avaient la pression et qu'ils ont du travailler assez vite.
Seulement, comme le dit Ramses12 (oui je sais encore) «c’est certainement difficile de reprendre Astérix, mais personne n’y est obligé» et qu'à ce titre il est normal qu'ils aient à souffrir de la comparaison, surtout si l'on tient compte de leur "travail" effectué pour se montrer à la hauteur de leur illustres prédécesseurs.
Il ne faut pas oublier non plus que ce ne sont pas des débutants. Il s'agit d'auteurs confirmés, chacun ayant connu le succès.
Et qu'en son temps, Uderzo travaillait de front sur Astérix et Tanguy et Laverdure, avec pour chacune de ces séries un album par an. De même pour Goscinny, qui en plus d'Astérix, a assuré le succès de Lucky Luke et Iznogoud (pour ne citer que ceux là).
Pour finir je reviendrais sur deux extraits de commentaires qui m'ont fait rire, dont la note pour l'album est de 3/5 (soit bon album):
« Le scénario est de qualité, y a de l'humour avec certains passages qui font sourire »
Si le scénario était de qualité, il ne se limiterait pas à faire sourire (et encore moins qu'à certains passages).
«une histoire sans réel intérêt »
histoire sans intérêt = 1/5 (baromètre bdgest)
Note : comme signalé dans une autre critique, je tiens à dire que je ne suis pas un puriste d'Astérix.
Album sympa qui nous emmène chez nos voisins en kilt, l’ancienne Calédonie peuplée par des pictes bien dessinés et mis en scène…Les dialogues et jeux de mots sont à la hauteur de nos attentes et nous passons un très bon moment de lecture…C’est un bon cru de nos indémodables, inoubliables et irréductibles gaulois….
Ouais, c'est pas mal, un nouvel album d'Astérix assez correct dans l'ensemble. Jusque maintenant, on a eu "Astérix chez les bretons", "Astérix chez les belges", "Astérix chez les helvètes", "Astérix en Corse", "Astérix en Hispanie", "Astérix chez Rahazade", "Astérix et les goths",etc etc. Cette année, c'est "Astérix chez les Pictes" ou en Ecosse, c'est comme on veut. L'occasion, pour nous, lecteurs, de découvrir de manière drôle et souvent caricaturale les us et coutumes de toutes ces populations en compagnie de notre célèbre duo gaulois.
Certes, l'histoire de Jean-Yves Ferri ne révolutionnera pas la série et j'ai connu des albums beaucoup plus inspirés et comiques. Mais bon, pour un premier pas dans la série, Ferri et Conrad se débrouille encore bien.
Leur album s'inscrit bien dans la continuité de la série et ne la "dénature" pas comme l'avait fait l'album "Le ciel lui tombe sur la tête". Il y a quelques bons jeux de mots, de bons petits gags "anecdotiques" (délochalisation, mac keul ?qu'est ce qu'il a mac keul, les pictogrammes, Afnor l'ancêtre du monstre du Loch Ness,...), Obélix a l'occasion de manger autre chose que des sangliers et les papillottes de saumon semblent lui plaire, la cervoise est remplacée par l'eau de malt ou whisky, les bardes sont appréciés et respectés chez les Pictes.
Par contre au niveau action et combats avec les romains, on repassera pour un autre album car dans celui-ci c'est très très pauvre.
Rien de très original, mais cet album renoue avec ce qui a fait la fraîcheur de cette série. Ce n'était pas facile pour les auteurs, on sent qu'ils se sont parfois enfermés à être trop respectueux du style de leurs illustres prédécesseurs, mais au final c'est pas si mal et j'ai pris du plaisir à lire cet opus, bravo donc
Un album dans la continuité de la série avec ses codes mais les jeux de mots sont moins fin tout comme les noms des personnages.
Ne parlons pas du nom des différentes tribus qui sont tout sauf drôle.
Au niveau des sosies qui étaient le point fort des anciens auteurs c'est aussi moins bon.
J'ai cru reconnaitre Johnny Halliday en la personne du chanteur du groupe picte...
Rien de nouveau sous les flocons
Cet opus-ci se déroule dans les terres écossaises, sous un hiver rugueux. Nos héros courageux et bien-veillants aideront un naufragé à reconquérir sa bien-aimée et à sauver son village qui court un grand danger … en fait, une histoire sans réel intérêt.
Mais ce numéro est particulier car il s’agit du premier épisode qui échappe aux mains d’Uderzo (Goscinny, le scénariste, étant décédé en 1977). Et la recette qui a fait le succès d’Asterix n’a pas changé d’un poil : des gags enfantins, des jeux de mots, des références à l’actualité sociale, des scènes en joyeuse pagaille et un happy-end autour du grand banquet. De ce point de vue, rien de surprenant. Côté dessin, le travail de copiste de Didier Conrad est remarquable. Il a parfaitement singé le dessin pétillant et les couleurs franches caractérisant le style d’Uderzo.
Cet album s’inscrit dans la droite ligne de ces prédécesseurs et il me laisse un sentiment mitigé ; c’est avec un vrai plaisir que j’ai retrouvé le petit moustachu, le grand enrobé et tout le village d’irréductibles gaulois, mais c’est toujours trop routinier à mon goût.
http://bdsulli.wordpress.com/
une bien agréable surprise compte tenu de la déception à la lecture du dernier (Le Ciel lui tombe sur la tête). Le dessin est agréable, l'histoire dans la lignée des albums historiques. Quelques raccourcis faciles... mais au final un très bon moment de lecture.
Premièrement le dessin ne vaut pas pour moi celui d’Uderzo.
Ensuite les jeux de mots, l’énorme AFNOR même quand on la comprend … En fait je crois qu’il ne vaut mieux pas la comprendre.
Pour les personnages, le méchant Mac Abbeh, il pourrait intervenir dans n’importe quel univers mais pas Astérix, pas plus lui que le monstre du Loch Ness.
Astérix c’est aussi les voyages, la caricature des peuples (en premier lieu les français d’ailleurs), là vous enlevez les kilts et le whisky et cela peut très bien ce passer ailleurs.
Et pour le scénario, il n’y a pas d’aberrance dans l’univers d’Astérix (univers d’Astérix, ça veut dire pour moi scénario de Goscinny), on ne fait pas arriver une personne congelé dans un glaçon après des jours de mer, c’est tout simplement impossible et il n’y a rien d’impossible dans Astérix.
C’est certainement difficile de reprendre Astérix, mais personne n’y est obligé.
Franchement, relisez Asterix en Corse
Un bon album réalisé par le nouveau duo Dessinateur/Scénariste.
Si le dessin est à mon sens entièrement à la auteur, le scénario l'est un peu moins (+ Uderzo que Goscinny)
Néanmoins bravo.
Un album attendu au tournant, entre espoir et crainte! Retrouver un Astérix globe trotter c'est cool, d'autant plus qu'il n'avait jamais rencontré les Pictes (en tout cas pas à ma connaissance).
Les dessins sont vraiment jolis, dans l'esprit et la continuité d'Uderzo. Le scénario est de qualité, y a de l'humour avec certains passages qui font sourire. bien sur y a quelques faiblesses et quelques facilités, mais rien de bien méchant!
Hello les ami(e)s!!!!!!!
Cet album d'Asterix, Dieu sait que j'ai crains de le lire, énormément même, surtout après avoir lu beaucoup de critiques, positives et aussi très négatives. Mais bon, on me l'a offert, en version luxe de plus. Enfin pour la version luxe, j'ai un peu voulu l'avoir. Si ça devait être un raté, autant qu'il soit grandiose!!!
J'ai 52 ans bien sonné, et donc je connais bien l'univers des gaulois les plus célèbres du monde. Qu'avais je à craindre si ce n'est voir une nouvelle bouse telle que le dernier Asterix par Uderzo? J'avais du mal à croire cela possible. Difficile de faire pire, plus pitoyable, et triste.
Donc je déballe l'objet, sous plastique. Impecc déjà, ouf si il doit devenir collector autant qu'il soit nickel :D
Je l'ouvre précautionneusement, le feuillette. Mmmmmmmmmmmm!!!!!!!! ça sent bon coté qualité. Pour 35 euros, c'est pas volé car franchement si toutes les éditions luxe étaient de cette qualité.............
Je lis donc cet nouvelle aventure, éminemment symbolique car la première sans le dernier papa encore en vie.
Déjà, je suis surpris dans le bon sens par les premières planches: qualité, respect de l'oeuvre. Rien à redire; c'est beau, tout simplement.
Ensuite je me lance réellement dans la lecture tout en décortiquant au début les cases. Puis je m'immerge: je souris souvent au début, et ô miracle!!! J'éclate de rire sur quelques passages. ça ne m'était pas arrivé depuis............ une éternité. Sur un Astérix s'entend bien sûr!!
Pour moi, là déjà le pari était gagné, haut la main, et malgré un certain manque de rythme j'ai savouré cet album. Donc bravo à Ferri et Conrad. Certes ça aurait pu être mieux. Mais pour un premier album c'est miraculeux (potion magique oblige). Faut pas oublier la pression qu'ils ont eu les deux petits gars, et le stress sur un album qui devait être bouclé plutôt rapidement. Donc chapeau bas, on pouvait guère espérer mieux. Ils l'ont fait, et ça donne beaucoup d'espoir pour la suite.
Pourvu qu'elle se fasse pas trop attendre d'ailleurs!!!
Note: la version luxe est vraiment une tuerie. L'histoire en crayonnés est impressionnante. La partie genèse est très sympa, bien dans l'esprit.
Asterix chez les pictes ... Déchiffrage ici :p
Jamais je n'ai vu dans la scène bd francophone autant de buzz pour une bande dessinée avec des gens qui critiquent le dernier Astérix ou qui le plussoie. Il n'en fallait pas plus pour que je me penche sur le sujet et commence à faire mon enquête et donne mon avis sur le sujet :)
"Astérix chez les Pictes" (ou les écossais si vous voulez) , une série originellement scénarisé et dessiné par Uderzo et Goscinny et qui a déjà fait le bonheur d'une chiée d'enfants et même d'adultes, de part ces caricatures , ces jeux de mots et calembours , et son dessin. Alors, évidemment depuis le décès de Goscinny, Uderzo essayait d'imiter le style mais, sans succès ; c'est comme une sauce Devos & Lemmens mais sans Lemmens ... cela manque de saucisses quoi.
Nouvelle stratégie des éditions Albert-René afin de relancer la franchise, on va essayer de créer un nouveau tandem avec Didier Conrad au dessin et Yves Ferri pour le texte. Bilan ? Suivez le guide :)
Quelque part dans un coin reculé de la Gaule, gît comme un énorme étron et emprisonné dans un bloc de glace, Mac Oloch, qui se les gèlent grave jusqu'à l'arrivée inopportune d'Astérix, et Obélix (Les Laurel et Hardy de la bande dessinée). Après l'avoir ramené dans leur village peuplé d'irréductibles Gaulois et Gauloise, Mac Oloch leur apprend qu'il a été trahi et déchu par Mac Abbeh afin de devenir roi des Pictes à sa place (les écossais) et retrouver sa belle, Camomilla. Ni une, ni deux, nos deux héros déchausse leurs charentaises et vont aider Mac Oloch ("et quel king" ... oui c'est aussi mauvais que mes précédents jeu de mots) à reprendre son trône et les voilà parti pour traverser la Manche et prendre le pli de cette aventure remplie de rebondissement.
Graphiquement c'est fidèle au style d'Uderzo et Didier Conrad arrive à distiller un "peu" de son propre style et je suppose que cela se fera progressivement; Les couleurs et le dessin font que l'on ne s'y trompe pas, le trait est simple et vif, c'est bien un Astérix et Ob' avec des personnages clé (Mac Keul aka Johnny etc ...).
Yves Ferri ( si Karine Ferri est ta sœur , tu veux bien être mon ami ? ... ^^) , maîtrise le texte à la perfection et fait un travail de "faussaire" presque parfait afin de coller au style de Goscinny pour la partie aventures-que; j'ai dit presque parfaite car la partie calembours et humour second-degré est parfois trop "lourde" et s'étend là où elle devrait juste faire un clin d'œil à mon humble avis mais, je chipote "si si".
Vous savez, je suis toujours assez sceptique lors d'un passage de flambeau comme pour la saga Spirou et Fantasio, mais à la vue des derniers Astérix et Obélix on avait des raisons d'avoir peurs non ? Alors, pari tenu ? Franchement oui, il est tenu!. Réussir à recréer et réutiliser l'univers d'Uderzo et Goscinny à séant sans pour autant dénaturer l'œuvre initiale était difficile. L'ambiance et l'histoire est bien présente, amusante et sans prise de tête; elle ravira les fans, les aficionados comme les jeunes têtes voulant découvrir l'histoire et cet univers. L'humour, pièce maîtresse de l'histoire, est simple avec des clins d'oeil par-ci par-là; Pour résumer, oui c'est un vrai Astérix et Obélix.
Vous l'aurez compris, même si ce n'est pas ma "drogue dure" habituelle, c'est un feu vert! Et puis le prix aide pas mal non ? Entre 10-11€ selon la boucherie chevaline où vous irez l'acheter :)
http://lacasebd.overblog.com/2013/11/asterix-chez-les-pictes.html
enfin une magnifique gauloiserie comme on les aime , album réussi.
Un album que l'on peut lire plusieurs fois d'affilé sans s'en lasser.
pas de surprise , agréable à lire , bonne transmission, je l'ai relu 2 fois, mais scénario mal ficelé, pas aussi efficace que le maître (Goscinny).
Jeux de mots: Ok
Pirates: Ok
Voyage à l'étranger: Ok pour cette fois
Noms à la con: Ok
Engueulades:Ok
Potion magique: Ok
Romains: Ok
Banquet final: Ok
Pret au décollage,mission réussie pour le scénario même si on est en mode check-list de tout ce qui fait un bon Astérix.
Les dessins sont différents tout en restant dans le style, on apercoit quelques perspectives auxquelles Uderzo avaient peu recours.
Merci aux auteurs et longue vie aux irreductibles Gaulois!
Mon avis (pour ceux que cela intéresse) sur le dernier Asterix
ATTENTION SPOLIER INSIDE (NE PAS LIRE SI VOUS N’AVEZ PAS LU L’ALBUM.)
Le verdict : pas totalement convaincu.
Le problème ne vient pas du dessin. Le choix de Conrad était un pari. Il est globalement réussi. L’idée d’Albert René, de ne pas de prendre un clone d’Uderzo (ses anciens assistants) et de faire un Asterix qui respecte à la lettre le graphisme du maitre mais sans le dynamisme et le supplément d’âme du maitre, était je crois la bonne solution. La caractéristique principale d’Uderzo étant d’avoir un dessin terriblement vivant et immédiatement sympathique. Prendre un imitateur aurait certainement conduit à un dessin figé et statique, ce qui est en totale contradiction avec ce qui fait les qualités du père d’Asterix (il n’ya qu’à voir les planches du studio dans l’album du 50eme anniversaire.).
Il me parait absurde de reprocher à Conrad de ne pas faire 100% du Uderzo et je ne crois pas que c’est ce qu’il a voulu faire (et heureusement pour lui.) Son intension étant de faire du dessin à la Uderzo dans « l’esprit » et il y’arrive plutôt bien (son trait est même une espèce de synthèse entre ce que je considère comme les 3 grands maitres de la Bd Franco-Belge humoristique à savoir Franquin, Morris et Uderzo.) Ca bouge bien, les expressions des personnages sont souvent très savoureuses, il y’a le détail qui va bien. Bref ça tourne bien.
Un bémol quand même : Conrad ne semble pas totalement à l’aise avec les scènes de bagarres qui sont pourtant un passage obligé dans Asterix. Il y’en a déjà peu dans cet album (deux seulement : les pirates et la bagarre de fin), et Conrad et Ferri semblent conscients de ce problème, puisqu’ils évacuent la dernière grande bataille en une case unique de résumé (rappelant la Zizanie) qui est pour moi, la case la plus faible de l’album.
Autre bémol (mais attendu par Conrad) : Conrad n’est pas un grand décoriste et il le sait. S’il y’a peu de décor tiré au cordeau, comme pouvait le faire Uderzo, dans cet album. Si un jour il doit représenter Rome ou une autre grande ville de l’antiquité, cela ne va pas lui être aisé. Et globalement dans les Pictes, les grandes cases ne sont pas les plus réussies (à part la première de l’album et le banquet final.)
Non là où je trouve que le pari n’est pas complètement réussi c’est au niveau du scénario… Et c’est d’autant plus étrange que dès le départ, Ferri a fait l’unanimité sur son histoire et que c’est un auteur dont j’apprécie le boulot.
Je pense par exemple que le choix d’envoyer Asterix chez les Pictes était une fausse bonne idée. Les pictes ou les écossais, sont un peuple relativement mal connus pour nous autres français et européens et si on excepte, quelques clichés, comme les kilts, le whisky, le monstre du Loch Ness, les noms en Mac et la pingrerie, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent (d’ailleurs si on retire la pingrerie qui est un sujet un peu sensible, tout ces autres clichés se retrouvent dans l’album.) Surtout ces clichés, sont des clichés de « surface », des clichés visuels, mais pas des clichés comportementaux et sur l’état d’esprit des habitants de ce pays.
Si on prend les Anglais, la croyance populaire veut qu’ils soient flegmatiques et pince sans rire, et ils sont exactement comme ça dans Asterix chez les Bretons ; si on prend les Suisses, ils sont ponctuels et sont des maniaques de l’hygiène et ils sont comme ça dans Asterix chez les Helvètes, les Corses sont fiers, irascibles et nonchalants etc etc…
Or que peut-on dire des pictes/ecossais, bin pas grand-chose et de ce fait Ferri ne joue pas grand-chose dans son scénario (si ce n’est qu’ils sont divisés en centaines de tribus.)
Ce problème est plus profond qu’il n’y parait, car c’est ces clichés comportementaux qui permettent de construire au scénariste d’une aventure d’Asterix, des personnages secondaires non récurrents, savoureux, truculents et pour certains inoubliables.
A cause de ça, dans Asterix chez les pictes (et c’est peut-être un peu méchant de ma part de dire ça), les personnages secondaires sont fantomatiques. Mac Oloch n’existe pas vraiment, c’est presque un exoplasme idem pour son oncle ou sa fiancée. Le seul qui tire un peu son épingle du jeu c’est le druide Mac Robotik (et ce n’est pas complément par hasard celui dont le patronyme est le jeu de mot le plus drôle et le plus signifiant.)
Or qui dit personnages aux caractères bien marqués dit comique de caractères. Ce genre d’humour est assez absent de cet album (si ce n’est le jeu habituel sur les personnages récurrents de la série.)
Or c’est aussi en partant du caractère de ces personnages, que l’auteur d’un Asterix construit une bonne partie de ses gags, et de surtout ses running gags… Et avec des personnages pas suffisamment campés, difficile de trouver des gags en partant d’eux, surtout des gags qui courent tout au long de l’album ! Je ne veux pas être injuste il y’a dans cet album, des moments drôles, mais il n’y a quasi aucun running gag alors que c’est pourtant une des marques de fabrique d’une histoire d’Asterix et plus généralement d’un scénario de Goscinny.
La question du running gag n’est pas si anecdotique qu’il n’y parait, car elle sert, dans Asterix, au scénariste à construire et à découper son histoire.
Ferri en grand professionnel et auteur de talent a analysé la construction d’un album « Goscinnynien. » Comme son glorieux ainé, il a donc découpé son scénario en « séquences » de 1 à 4 pages. Sauf que ce procédé chez Goscinny est à peine visible (sauf si on cherche à analyser sa construction) et la lecture est fluide, alors que chez Ferri il saute aux yeux et cet album donne l’impression d’être assez décousu. Les séquences ne s’enchainent souvent pas de manières harmonieuses. Soyons franc ce problème se retrouvait aussi dans les derniers albums scénarisés par Uderzo tel que la Galère d’Obelix ainsi que la Traviata qui partait un peu dans tout les sens ! Ici, le récit est plus maitrisé que dans les deux albums précédemment cités, mais je trouve que les Pictes est moins bien construit que certains albums scénarisés par Uderzo (comme le Fils d’Asterix ou l’Odyssée.)
Il y’a donc manque de fluidité, un manque de « liants » entre les séquences dans les Pictes. Ce qui faisait le lien chez Goscinny (et même dans les premiers albums d’Uderzo seul), c’était l’idée de départ, la mission que nos gaulois avaient à accomplir, mais aussi les personnages secondaires non récurrents forts qui faisaient avancer l’histoire et qui interagissaient avec nos gaulois, qui bien souvent se développaient sous forme de running gag. Ici du fait du problème du manque de clichés sur les pictes/ecossais, du fait de la difficulté qu’a eu Ferri à partir de ceux-ci pour construire Mac Oloch et ses congénères, l’on a rien de tel ! Résultat, le rythme de l’histoire en pâtit ! Et si on lit cet album sans déplaisir (mais sans plaisir excessif non plus), personnellement je ne sais pas si je le relirai à nouveau.
Ce qui est dommage et qui nuit même à ce qui fait pour moi la principale qualité du scénario de Ferri. Ferri est un bon gagman et un bon dialoguiste et il a truffé son album de jeux de mots et autres bons mots dont certains sont tellement complexes et subtils que l’on ne les remarque pas vraiment à la première lecture (je pense en particulier à celui sur l’Afnor !)
Un des plaisirs de la lecture d’Asterix ou d’Iznogoud, c’est de relire plusieurs fois l’album et de découvrir à chaque fois (et à chaque âge) de nouvelles références et de nouveaux gags et jeux de mots… Et là, incontestablement, Ferri fait le boulot et le fait très bien ! Sauf que pour qu’on puisse l’apprécier totalement, il faudrait encore avoir envie de revenir à cet album, ce qui dans mon cas, ne va pas de soi !
Bref je ressors de la lecture de cet Asterix, avec une opinion un peu mitigée. Mon objectif avec ce long post, n’est pas de critiquer méchamment et gratuitement, le travail de Conrad et Ferri. Leurs talents respectifs n’est absolument pas en cause. Ils ont prouvé chacun que ce sont des auteurs importants (Conrad fait partie de mon top des continuateurs du style Franquin). Leur Asterix n’est pas honteux et il est très nettement supérieurs aux derniers Uderzo ou à beaucoup de reprises (Lucky Luke par Gerra, Iznogood, le Marsu, Alix etc…)
Il est évident que leur place n’est pas facile. Ils reprennent un mythe ! Ils ont du souffrir d’une pression de tout les cotés qui a surement pas été facile à gérer (les fans, l’éditeur, les collègues jaloux, se dire qu’on va être lu par des millions de lecteurs de tout âge dans toute l’Europe…).
C’est leur premier Asterix (n’est ce pas non plus le premier 44 pages non gags de Ferri ?) et la pression devrait être moindre sur le 2eme. Deuxième album qui risque d’être d’ailleurs plus une comédie de caractère, car selon le sacrosaint principe de la série, qui fait alterner un album où les gaulois sont en voyage et un qui se déroule dans le village, il est plus que probable que dans le prochain album notre village armoricain préféré et ses villageois qui ont été si bien campés par Goscinny seront plus mis en avant !
Mais Wait and See comme le disent si bien les deux héros, de l’autre reprise la plus fameuse de la bande dessinée franco-Belge ! Et RDV, à priori dans deux ans.
Ce premier ASTERIX post-Uderzo est selon moi une très belle réussite. Sans égaler les chefs d'oeuvre de l'âge d'or de la série (albums 2 à 15 grosso modo, en comptant également le génialissime ASTERIX EN CORSE), cet ASTERIX CHEZ LES PICTES s'inscrit naturellement et de belle manière dans la catégorie "bons albums" de la série.
Un dessin épatant et agréable très fidèle au style d'Uderzo, un scénario amusant, une galerie de nouveaux personnages bien originaux, des jeux de mots et calembours plein de malice ... bref, une lecture qui se révèle des plus agréables.
Ferri et Conrad remplissent avec brio leur part du contrat en remontant largement le niveau d'une série qui était à la dérive depuis quelques albums déjà, et franchement ça fait du bien !
Résultat mitigé.
Soyons indulgent depuis le temps qu'Astérix attendait un nouveau scénariste.
Le résultat est un album meilleur que les 3 ou 4 derniers (remarquez on partait de tellement bas!!) mais très loin du génie scénaristique de mister Goscinny.
On sourit aux calembours et autres jeux de mots mais on ne rie pas.
Il n'y a pas plusieurs niveaux de lecture qui ont fait le succès de la série dans plusieurs tranches d'age.
Le scénario de l'histoire est assez plat sans clin d'oeil au monde moderne (comme adorait le faire notre tandem Goscinny-Uderzo). Par moment je dirai même qu'on manque de romains
Le choix de Ferri comme scénariste est très criticable, on ne lui connait comme oeuvre majeure que l'esprit de la Terre. Celle de Didier Conrad est un sans faute tant ses dessins collent à ceux d'Uderzo.
L'album devrait ravir les tout-petits et peut-être les ados mais pas sur qu'il trouve un large succès auprès des lecteurs plus anciens.
Bref je mettrai 6/10 mais les auteurs doivent absolument progresser au risque comme les célèbres pirates de sombrer.
Malgré quelques petites critiques côté scénario, déjà décrites , le passage de flambeau est incontestablement réussi. On retient son souffle en ouvrant l'album de peur que le ciel ne nous retombe sur la tête, on peut souffler car avec ce nouveau duo, ce n'est pas demain la veille.
J'ai retrouvé les différents niveaux de lecture qui m'ont fait prendre un plaisir renouvelé.
Mieux que le précédent qui était à brûler, celui-ci est à ne pas lire.
La facilité des jeux de mots, des scènes; le manque d'intérêt du scénario, les questions sans réponse (pourquoi le monstre cache des objets? comment il a dérivé si loin? ....)) qu'il n'y avait pas avec Goscinny, les références non-exploitées, celles qui devraient y être, etc .....
Après le désastreux « le ciel lui tombe sur la tête », les successeurs de Goscinny et d’Uderzo ne pouvaient faire pire. Et bien, avec cet album, Jean-Yves Ferri, à qui l’on doit le jubilatoire »De Gaulle à la plage » et Didier Conrad , dessinateur de la célèbre série « les innommables » pourtant très éloignée du style d’Albert Uderzo, nous offrent une très belle surprise.
Avouons-le tout de suite, cette reprise est assez réussie. Certes , on ne revient pas encore à l’âge d’or d’Astérix mais les deux auteurs respectent ici les canons de cette série avec les calembours (Je passe rapidement sur les dérivés de Mac Oloch , Mac II, Mac Abbeh … que Ferri nous décline avec habileté pendant 48 pages) sur les pict…ogrammes, les Décalcomaniens, l’eau d’ Hela (la déesse celtes des enfers),Buzz (le Dieu du bruit et des abeilles), la délochalisation, le rond point ;avec les engeulades légendaires entre Astérix et Obélix ; et aussi l’apparition des pirates.
Bref, le cahier des charges au niveau du scénario est rempli de la part de Jean-Yves Ferri. Je peux sans doute regretter l’apparition inutile de Numerusclausus, qui n’apporte pas grand-chose au récit, et je reste assez septique sur l’utilisation du monstre du Loch Ness, Afnor (l’énorme Afnor), véritable Rantanplan des mers, sur le schéma de l’accès à la grotte souterraine, deux éléments qui ne m’ont guère convaincus. Il faut ajouter que le personnage de Mac Abbeh m’a fait sérieusement songer à Acidenitrix (le félon du « Grand Fossé) et que j’ai été ravi de certains clins d’œil aux anciens albums (« il a encore raté une marche », calembour déjà présent dans « Astérix aux jeux olympiques »), hommage à Goscinny.
Que dire du dessin de Didier Conrad ? Simplement qu’il est dans la droite ligne de celui d’Albert Uderzo. Le style est vif, alerte bref une réussite pour cette reprise.
Pour les amateurs, je ne peux que vous conseiller de vous ruer, comme moi, sur le tirage de luxe qui outre, le grand format proposé, offre un riche cahier de « bonus » comme on dit à présent (documents de travail, dessins inédits) , et surtout une superbe version crayonnée de l’album par Didier Conrad sur papier spécifique (une merveille), le tout avec sous une forme « dos toilé » qui mérite vraiment le détour.
Une belle surprise donc.
Laissez-vous tenter.
Après le catastrophique album précédent où le ciel nous est vraiment tombé sur la tête, on ne pouvait qu'espérer mieux!
C'est le cas...
Bien entendu, on ne peut éviter de comparer avec Uderzo et Goscinny et on sent dans cet album toute la pression, l'application et l'envie de bien faire par respect des auteurs de ce chef d’œuvre du 9ème art.
Quel challenge... Et c'est réussi.
Un travail de qualité tant au niveau des dessins soignés que des dialogues savoureux...
Bravo messieurs Conrad et Ferri...La magie est à nouveau en marche.
N'hésitez surtout pas à vous lâcher un peu plus dans les prochains opus...
7/10
Je viens de lire l'album, et en effet, on est partis sur de bons rails ! Ce n'est pas encore parfait, mais compte tenu du temps imparti, les auteurs ont fait des miracles.
Pour ma part, j'ai quand même trouvé que l'on a là plus une sorte de compilation de tout ce qui fait un Astérix qu'une histoire originale. Je m'explique, pas un détail de la mythologie ne manque, comme si l'on avait coché une liste au fur et à mesure pour ne rien oublier, et ça se voit un peu... La peur de mal faire ou la pression de la figure tutélaire encore trop présente ?
Nul doute en tout cas que cet album va faire un gros carton mérité, et je gage que les auteurs seront reconduits. La deuxième cuvée sera sûrement plus moelleuse en bouche !
Concernant le dessin, il respecte l'original tout en ayant une touche personnelle moderne, et c'est très bien comme ça.
Ce n'est certes pas le meilleur Astérix, mais après l'affligeant "le ciel lui tombe sur la tête " et les divers errements d'Uderzo seul aux commandes, on renoue avec une qualité oubliée.
Du dessin, pas grand chose à redire: fidélité au trait original, avec une touche un peu ( mais pas trop, juste ce qu'il faut ) personnelle pour les Pictes, et une savoureuse mise en couleurs.
Quant au scénario, si l'intrigue est demeurée prévisible, on sent que Ferri s'est fait - et m'a fait plaisir - plaisir: jeux de mots abondants et de qualité, du rythme, et quelques effets comiques de circonstance bien sentis, en plus des clins d'oeil rock 'n roll.
Je n'espérais pas grand chose de cette reprise, craignais un peu la poursuite de certaines dérives. Me voilà rassuré et conquis, même si au fond de moi une petite part résiste encore et toujours.
Indispensable car cet album fera date dans la série comme le passage de relai des plus réussis.
Cela fait bien longtemps que je n'avais pas autant attendu un Astérix. Et bien cela fait bien longtemps que je n'avais pas pris un tel plaisir à sa lecture. Un grand bravo aux nouveaux auteurs : Rien à redire au dessin (on ne voit pas la différence et la mise en couleurs est top) / Bravo au scénariste. Non pas tant pour l'histoire mais pour les dialogues très savoureux. Mon préféré :
"Regardez! Il porte des chaînes"
"Pour moi, il as pris froid."
"Il ne faut jamais rompre la chaîne du froid !"
"Il commance à fondre."
"Où ça, un fondu enchaîné".
Du grand art qui ne peut laisser de glace à moins d'être un peu congelé sur les bords.