Astérix
23. Obélix et compagnie
Une BD de René Goscinny et Albert Uderzo chez Dargaud - 1976
04/1976 44 pages 2205009214 Format normal 25 à 30 euros 96
Au camp de Babaorum, c’est la relève. Ces Romains tout neufs vont être le cadeau d’anniversaire d’Obélix. Mais à Rome, c’est la consternation. César n’admet pas d’être tenu en échec par un seul Gaulois qui arrive à vaincre l’élite de ses légionnaires. Un « néarque », Caius Saugrenus, propose alors une solution : rendre les Gaulois décadents grâce à l’appât du gain. Il va ainsi entreprendre de saper l’économie du village gaulois en augmentant artificiellement la demande de menhirs. Obélix va ainsi devenir un notable jalousé par les autres habitants... Lire la suite
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Tome 1 -
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Tome 40 -
HS
Bon album , sans plus (à mon humble avis), mais d'autres l'apprécieront selon leurs goûts. Je ne trouve pas les gags très recherchés et les caricatures ne sont pas si terribles surtout celle de Chirac/ l'acheteur de menhirs. (u moins selon certains qui s'avancent un peu au hasard. https://asterixofficiel.tumblr.com/post/49506730086/les-personnages-réels-dans-astérix-petit
trés bonne histoire d'astérix ou obélix se lance dans les affaires et plus précisément dans sont domaine "les menhirs" avec qui il va faire fortune et malheureusement pour lui les autres villageois du village aussi grace a une ruse d'astérix et avec une exelente caricature de Laurel et Hardy
Une grande galerie de personnages, tant chez les Gaulois que chez les Romains, une aventure rythmée, des textes et des dessins au top, un scénario amusant, bref un bon épisode qui en plus donne une leçon d'économie!!
Toujours agréable de relire un Astérix de fin de la période Goscinny. Le dessin d'Udezo est au top et la galerie de personnage est complète avec des romains issus de l'actualité politique. La satire de l'affairisme et de l'énarchie est bien venue même si un peu convenue, mais cela donne des scènes savoureuses. Un bon cru même s'il y a eu de meilleures années, et incomparable avec les dernières.
Uderzo & Goscinny se permettent une petite critique du monde libéral et des univers financiers. Album amusant, mais assez loin de meilleurs tomes de la série.
Les meilleurs Astérix reposent toujours sur une idée simple autour de laquelle Goscinny construit un scénario riche en rebondissements et gags. A l'inverse, les scénarios des derniers albums réalisés par le seul Uderzo paraissent bien laborieux. Obélix et compagnie représente le parfait exemple de ce que doit être un bon Astérix et une preuve du talent de René Goscinny.
Tout part d'une idée simple: César tente de désunir les Gaulois en les initiant au capitalisme. Il envoye sur place Caius Saugrenus, modèle de jeune arriviste frais diplomé de sa haute école. En quelques belles paroles, il embobine Obélix, le persuadant que le menhir est un produit d'avenir. Pour satisfaire la demande, Obélix est obliger d'engager de la main d'oeuvre supplementaire, mais également de recourir à la sous-traitance pour d'autres activités telles que la chasse. Devant la réussite fulgurante d'Obélix, des vocations nouvelles apparaissent dans le village et de nouveaux facteurs de menhirs font leur apparition... la libre entreprise est en marche.
Mais que faire de tous ces menhirs que Caius Saugrenus achète a prix d'or ? La Pax Romana est en marche, mais a quel prix? Pour financer l'operation, pourquoi ne pas faire du menhir un produit a la mode ? S'en suit un cours de marketing qui peut se résumer a "On peut vendre n'importe quoi, il suffit de savoir s'y prendre". Le succès est fulgurant, mais voila que les esclaves voient d'un mauvais oeil ces produits d'importation. Et voila que le menhir romain apparait!
Derriere l'enormite de l'histoire, les calembours, le comique de situation, les anachronismes... il y a une satire tres pertinente de notre sociéte de consommation. C'est ce qui fait la force d'Asterix. Les lectures sont multiples. Un enfant adorera les pitreries d'Obélix, les bagarres, puis il découvrira les calembours, les clin d'oeil et enfin la satire sociale. Trop souvent, on se contente de second degré en négligeant le premier degré qui est pourtant primordial pour que le second atteigne son but. Ou bien on se cantonne dans un genre de reference terriblement tributaire des modes. Autrement dit, dans 5 ans, ca ne voudra plus rien dire. Asterix continue de plaire parce que Goscinny n'aura jamais sacrifié son histoire pour un gag et son sens comique ne se limite pas a ce qui était en vogue a l'époque ou il écrivait. Il a su créer un univers qui ne demande qu'a intégrer de nouvelles idées. Alain Chabat l'a bien compris en faisant revivre Astérix au cinema. Son film aurait probablement fait beaucoup rire Goscinny.