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Cela fait des années que j'entends parler de cette série que je m'y suis enfin plongé. Malheureusement, ce premier tome ne me donne pas vraiment envie de continuer : les dessins sont vraiment rebutants, et l'histoire en elle-même part un peu trop dans tous les sens (ce qui fait que le fil rouge qui donne son nom à l'histoire est bien trop dilué, et que les autres aventures à côté sont souvent plutôt insignifiantes). On est dans le même registre que les Persepolis, L'arabe du futur et autres récits autobiographiques, mais la narration de cette Ascension du Haut Mal est vraiment trop brouillonne pour moi en comparaison.
Chronique pas gai de l'enfance confrontée à la maladie.
Les dessins et le noir et blanc conviennent très bien à ce type de récit.
Ce qui est très bien vu, ce sont les contradictions de l'enfance fascinée par la guerre et la violence mais qui la rejette quand il la découvre dans la vrai vie, et la cruauté des enfants rejetant la différence et influencé par les préjugés des adultes.
Mais ça manque quand même un peu d'humour et d'optimisme, peut-être un peu trop réel.
Oeuvre difficile que cet Ascension du Haut-Mal. L'ayant lue à peu près en une fois, je ne me souviens plus de tous les détails de chaque volume, si un est meilleur que l'autre, alors je vais en parler dans son intégralité. Ce n'est pas exactement de la BD, plutôt un roman illustré. Le noir et blanc est superbe, et l'édition sur papier épais rend la lecture extrêmement agréable.
Bon l'histoire... C'est David B. qui raconte sa vie avec le point de vue presque omniprésent de la maladie de son frère, épileptique. Voilà.
Comme pour d'autres auteurs-dessinateurs, on pourrait penser que certaines illustrations sont plus des peintures que des dessins de BD. Mais ici elles prennent leur sens grâce au texte, elles le supportent et le transcendent. En ce sens le format BD est finalement le meilleur pour cette oeuvre un peu atypique : ni roman ni film ni BD, mais tout à la fois.
Ca se lit très vite et très bien, en restant sombre et désenchanté. Mais c'est un bonheur que de suivre les émotions que David B. nous fait partager, son humour également. A découvrir, à lire.
Info édition : Dépôt légal 4e trimestre 1996. L'album "Le Tengu carré", qui paraitra en mars 1997 chez Dargaud, est noté au catalogue "du même auteur".
Cela fait des années que j'entends parler de cette série que je m'y suis enfin plongé. Malheureusement, ce premier tome ne me donne pas vraiment envie de continuer : les dessins sont vraiment rebutants, et l'histoire en elle-même part un peu trop dans tous les sens (ce qui fait que le fil rouge qui donne son nom à l'histoire est bien trop dilué, et que les autres aventures à côté sont souvent plutôt insignifiantes). On est dans le même registre que les Persepolis, L'arabe du futur et autres récits autobiographiques, mais la narration de cette Ascension du Haut Mal est vraiment trop brouillonne pour moi en comparaison.
Chronique pas gai de l'enfance confrontée à la maladie.
Les dessins et le noir et blanc conviennent très bien à ce type de récit.
Ce qui est très bien vu, ce sont les contradictions de l'enfance fascinée par la guerre et la violence mais qui la rejette quand il la découvre dans la vrai vie, et la cruauté des enfants rejetant la différence et influencé par les préjugés des adultes.
Mais ça manque quand même un peu d'humour et d'optimisme, peut-être un peu trop réel.
Oeuvre difficile que cet Ascension du Haut-Mal. L'ayant lue à peu près en une fois, je ne me souviens plus de tous les détails de chaque volume, si un est meilleur que l'autre, alors je vais en parler dans son intégralité. Ce n'est pas exactement de la BD, plutôt un roman illustré. Le noir et blanc est superbe, et l'édition sur papier épais rend la lecture extrêmement agréable.
Bon l'histoire... C'est David B. qui raconte sa vie avec le point de vue presque omniprésent de la maladie de son frère, épileptique. Voilà.
Comme pour d'autres auteurs-dessinateurs, on pourrait penser que certaines illustrations sont plus des peintures que des dessins de BD. Mais ici elles prennent leur sens grâce au texte, elles le supportent et le transcendent. En ce sens le format BD est finalement le meilleur pour cette oeuvre un peu atypique : ni roman ni film ni BD, mais tout à la fois.
Ca se lit très vite et très bien, en restant sombre et désenchanté. Mais c'est un bonheur que de suivre les émotions que David B. nous fait partager, son humour également. A découvrir, à lire.