Arte
19. Tome 19
Une BD de Kei Ohkubo chez Komikku Éditions - 2024
08/2024 (22 aout 2024) 0 pages 9782372877916 Format Manga 503439
Une série féministe au coeur de l'Italie du XVIe siècle. Arte et son escorte sont à une journée de Florence. Elle n'a jamais été si près de son maître, et pourtant, l'inquiétude augmente à mesure que l'effroyable champ de bataille se dévoile. Un temps propice pour faire la lumière sur le passé de Leo, à l'époque où il était lui-même un apprenti, et où ses relations avec son maître indifférent, Ezio, ont doucement changé après un certain incident...
Arte est enfin arrivée à Florence, accompagnée de son escorte, afin de sauver l'homme qu'elle aime à savoir son maître Léo, le peintre taciturne qu'elle avait quitté pour suivre la princesse catalane. Tout n'est que désolation par cette ville ravagée par la guerre.
Ce tome sera également l'occasion de faire un petit tour en arrière afin de connaître le passé de Léo, artiste sombre et torturé, et de sa relation avec son propre maître nommé Ezio. Il faut dire que les relations entre les deux hommes ont changé après un certain incident qui nous sera dévoilé et qui constitue le point d'orgue de ce récit.
Certes, on pourra reprocher à ce tome que l'intrigue générale n'avance pas au profit d'un événement dans le passé de l'un des principaux protagonistes. Est-ce que cela apporte véritablement quelque chose ?
C'est la question légitime que l'on peut se poser. Nous savons qu'il existe des tomes dit d'attente dans ces grandes séries interminables. Cela fait juste durer le plaisir avant le moment que tout le monde attend.
Le graphisme est toujours aussi soigné ce qui fait dans le dessin de qualité. On pourra admirer les détails dans le décors et surtout au niveau des costumes des personnages dans cette riche période qu'est la Renaissance.
Sur le fond, on verra que l'art n'est pas fait que pour satisfaire l'orgueil et l'ambition des apprentis. Il faut parfois produire des œuvres qui ne reflètent pas la personnalité de son auteur. C'est une logique purement capitaliste dont la moralité ne plaire sans doute pas aux amateur d'art. Il est question d'obéissance et de discipline dans une tradition typiquement japonaise.
C’est l'un des rares mangas que je suis en achetant chacun des tomes lors de sa parution. Evidemment, il me tarde de terminer mais c'est le genre de personnage qu'on aime suivre. De toute façon, la mangaka a prévenu en postface du tome 18 que la fin de la série approchait.