Ars Magna
2. Transmutations
Une BD de Alcante et Milan Jovanovic chez Glénat - 2013
08/2013 (04 septembre 2013) 46 pages 9782723489560 Grand format 194128
Sur la piste cryptée d'un secret gardé depuis des siècles… Bruxelles, 1944. Lhistorien Philippe Cattoir et ses amis résistants sont engagés dans un jeu de piste infernal, en lutte contre les nazis. Ils sont tous à la recherche dun étrange objet surnommé le « phénix », caché dans les entrailles de la ville par une très ancienne loge secrète au moyen de nombreuses énigmes codées. Une relique puissante et fascinante ramenée des Croisades, qui a traversé le temps et semé la mort, et pourrait changer le cours de la guerre Un scénario prenant, servi... Lire la suite
Bruxelles, 1943.
Un petit groupe de résistants fait le point. Les nazis recherchent un objet mystérieux, le « Phénix », caché par une société secrète, Ars Magna. Ce machin aurait été découvert par un compagnon de Godefroy de Bouillon, dans une grotte non loin de Jérusalem et transporté en Belgique pour être placé dans un monastère, monastère qui semble avoir été victime d’une malédiction au point d’être abandonné… Jusqu’en 1400 où un individu se rendit sur place. Cet homme était un échevin (adjoint au maire) de la ville de Bruxelles. Il avait entendu parler du « Phénix ». Il trouva la crypte où il se trouvait, la referma et partit à Paris demander l’aide d’un certain Nicolas Flamel, l’alchimiste qui, selon la légende, transformait le plomb en or. Le « Phénix » fut ramené à Bruxelles où il fut étudié et un savoir énorme fut accumulé dans un manuscrit. Vint l’année 1695. Cette année-là, les troupes de Guillaume d’Orange, roi d’Angleterre assiégeaient les Français dans la bonne ville de Namur. Le maréchal de Villeroy, très piètre stratège, mais ayant les faveurs de Louis XIV, à la tête de l’armée française, suggéra au souverain de procéder à un bombardement de Bruxelles, ville qui n’était en aucune manière impliquée dans le conflit, qui n’était pas une place-forte ni une ville de garnison, pour que les Anglais desserrent leur étreinte autour de Namur. Les Anglais n’en firent rien et un tiers de la ville de Bruxelles fut réduit en cendres, le bombardement détruisant d’innombrables chefs-d’œuvres, en pure perte d’un point de vue militaire pour la France, rejetant l’opprobre sur les Français, ce peuple de barbares ayant rompu les règles tacites de la guerre. Dans toutes les cours européennes, le roi Louis XIV fut considéré comme un bien pâle soleil. Lors de la reconstruction de la ville, en cinq années seulement, l’architecte qui dirigeait les travaux et qui était un compagnon d’Ars Magna décida de…
Critique :
L’intérêt principal de cet album réside dans l’intrigue imaginée par Alcante pour rappeler le passé de Bruxelles qu’il arrive à mêler adroitement à cette histoire de « Phénix » que les SS recherchent avidement tandis que les résistants tentent de mettre la main dessus avant que les nazis ne s’en emparent. C’est drôlement bien joué et images du passé et de la Seconde Guerre mondiale s’entremêlent pour ramener le lecteur à l’époque « présente ». Il faut aussi souligner une histoire d’amour qui tourne mal pour l’un des protagonistes et qui risque d’avoir de fâcheuses conséquences pour la suite et fin de l’histoire.
Le Serbe, Milan Jovanovic, illustre Bruxelles avec énormément de talent : le Palais de Justice, les différents immeubles de la Grand-Place, le Petit Sablon, la Place royale, les vestiges de l’ancien palais de Charles Quint dont il ne reste que des ruines sous les bâtiments et la Place royale, tout est magnifiquement reproduit. Je reste toujours sur ma faim quant au dessin des personnages.
J’ignore comment va se terminer l’histoire dans le troisième volume, mais rien que pour cette découverte de Bruxelles, ce tome vaut assurément le détour.
Série divertissante et très agréable à lire, aventure sur fond historique.
Ce qui est particulièrement plaisant pour un Belge, ce sont les magnifiques dessins et vues de Bruxelles.
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C'est un tome 2, qui s'il fait avancer l'intrigue, reste bati sur le principe du tome1.
c'est propre et bien fait.
Une référence assumée à Indiana Jones.
Une découverte de Bruxelles plaisante.
Pas indispensable, mais un bien bel objet pour une bibliothèque.