L'armée de l'Ombre
1. L'Hiver russe
Une BD de Olivier Speltens chez Paquet (Mémoire) - 2012
10/2012 (07 novembre 2012) 46 pages 9782888904908 Grand format 175503
Fin 1942, Ernst Kessler ayant terminé sa formation de soldat au sein de la Wehrmacht est envoyé sur le front russe. La réalité de cette guerre qu'il ne percevait qu'à travers les journaux se révèle brutalement toute autre. Ernst Kessler doit affronter non pas un ennemi, celui auquel il s'attendait, mais deux ! En effet, l'hiver Russe s'avère un adversaire aussi redoutable que les Russes eux-mêmes. Ce premier tome retrace le périple de Kessler traversant la Russie d'Ukraine jusqu'à Stalingrad. Lui et ses nombreux camarades devront lutter tant contre... Lire la suite
Dessins grandioses mais scénario fort léger empêchant la série d'être vraiment prenante. Comme un sentiment parfois d'inachevé...
Pas autant emballé par ce 1er tome que les autres critiques...
Gros plan sur les conditions de vie et le moral des troupes allemandes de la Wehrmacht, lors de la campagne russe (hiver 42-43).
De jeunes appelés se retrouvent dans l'enfer russe au milieu d'une guerre qu'ils pensent gagner (merci la propagande nazie).
Ils vont vite se retrouver face à des conditions climatiques inhumaines, des embuscades de partisans et à la dure réalité de la guerre : la peur et la mort...
Attention, chef d'oeuvre.
Dessin, scénario, couleurs, tout est réalisé de main de maître, sans que le parcours rapide de l'album ne laisse deviner son réel contenu.
Ne passez pas à côté de ce futur classique (expression souvent galvaudée, mais là, ce n'est pas mentir que de dire cela).
Quand les autres BD seront tombées dans l'oubli, parce que le dessin ou l'histoire, trop "à la mode", seront passés, une vraie bonne série, historique, instructive et en immersion (à la "das boat", série TV allemande sur la 2nde Guerre Mondiale vue par un commandant de sous-marin allemand), fera les beaux jours de votre bibliothèque.
Aucune glorification du nazisme, ni de la guerre en général, mais juste des hommes et un conflit qui les dépasse.
Magnifique.
(et pourtant, Dieu sait que je n'aime pas les allemands de cette époque là !)
Je trouve cette série vraiment très réussie! de par le dessin et le réalisme qui en découle assurément une belle pièce dans une bibliothèque! j'ai opté pour les versions dos toilé avec les différents bonus graphiques et je ne le regrette pas.
Ayant rencontré 2 fois lors de dédicace Olivier Speltens pour cette série je peux dire après avoir parlé avec lui que c'est un vrai passionné qui travaille avec beaucoup de sérieux! D'ailleurs il pourrait même bien créer une série sur l'Afrikakorps par après...
amateur de BD comme d'histoire particulièrement de la WW2, je trouve cette série réussie aussi bien par son dessin que par son scénario qui tient bien la route avec pas mal de réalisme même s'il y a quelques erreurs historiques.
une bonne BD qui s'améliore comme les bons vins en vieillissant.
Cette BD se lit avec plaisir, avec une mise en page agréable, des couleurs adaptées au scénario et des dialogues certes classiques, mais fluides...Le scénario est en place et le second opus devrait passer à la vitesse supérieure (comme ce conflit qui a démarré par la drôle de guerre, avant que la "bête" ne saisisse sa "proie" à la gorge) pour notre plus grand plaisir. Speltens nous a livré du très bon boulot avec ce 1er tome, et Paquet explore avec le front de l'Est, une époque où dessin et couleurs devraient rivaliser d'ingéniosité pour faire le bonheur de bédéphiles certes critiques et exigeants, mais lucides et connaiseurs....
bonjour,
très bonne Bédé. c'est très bien de montrer la guerre de l'autre coté et ce honnètement. cette bédé montre de gars qui se retrouve pris dans un système qui les broient, où on leur a menti et où l'on continue à leur mentir. je ne peux qu'encourager à cette lecture qui est proche du film stalingrad réalisé en 1993 par une équipe allemande.
Avec les 3 tomes du "Grand Duc", nous avions la vision aérienne de la guerre sur le front russe.
Avec cette série, nous sommes au niveau de ce qui servait de décor à la série précédemment citée.
Ça ne m'étonnerait pas pas que dans un des albums, nous ayons un Heinkel 219 qui fasse une courte apparition dans un coin de case ...
Que dire d'autre ? Que tous les allemands n'étaient pas des salauds et que l'on peut désormais partager leur sort dans une BD ?
Sans doute vrai à condition de ne pas pousser trop loin en voulant faire croire que la guerre ne transforme un brave petit en rien d'autre qu'en un petit brave.