Aristophania
2. Progredientes
Une BD de
Xavier Dorison
et
Joël Parnotte
chez Dargaud
- 2019
Dorison, Xavier
(Scénario)
Parnotte, Joël
(Dessin)
Parnotte, Joël
(Couleurs)
Charlier, Aude
(Autres)
10/2019 (31 octobre 2019) 59 pages 9782505075592 Grand format 374863
Basile, Victor et Calixte ont enfin retrouvé leur mère, Adèle Francoeur, mais dans un état très inquiétant. Le Roi banni l'a privée de son Azur et l'a recouverte de Calamyrhs, catalyseur puissant empêchant l'énergie de regagner son corps. L'état d'Adèle n'est cependant pas l'unique préoccupation d'Aristophania : la puissance des Calamyrhs inquiète le royaume d'Azur. Avec une telle arme en sa possession, le Roi banni pourrait aisément gagner la guerre qui se profile. La destruction de ce pouvoir devient donc essentielle et seule la Source Aurore... Lire la suite
Adèle est envoûtée est sous l'emprise de son âme noire. La rancœur a tué l'amour et donc veut se venger de tous ceux qui l'ont mise dans la déchéance qu'elle vit actuellement. Pour la ramener à la vie Aristophania , la dame au grand cœur ne peut rien, il faut que les enfants acceptent de rechercher la source Aurore. Ce n'est pas aux enfants de faire ce travail pour leurs parents dira Basile. 7jours pour se former à accueillir l'azur, cette force de l'eau qui vous rend ouvert, gentil, fort et serviable. A côte d'Aristophania et de la jeune Calixe, Garance la fille au service du roi banni n'est que turpitude fait semblant d'accrocher le cœur de Basile et le dénigre, le manipule. Basile est trompé quelle femme es-tu toi? Des trois enfants qui ont trouvé les énigmes du regard vrai sur les choses, lequel sera celui trouvera la source aurore. ? Calixe qui a su trouver le chemin de l'azur,? Victor qui a trouvé le repaire du roi banni ? ou Basile qui a permis au monde sombre d'introduire un objet traçant qui mène à Aristophania. Lequel est le sourcier de la source Aurore?
Premier album prometteur, deuxième album décevant. On commence à s'égarer, l'intrigue devient compliquée, "l'azur" se rapproche de la "force", il est peut-être encore temps de s'arrêter ; dernière chance au 3ème album ; et d'ailleurs pourquoi cette pseudo intégrale au 2ème album ?
Un album intéressant, nous commençons à rentrer dans le vif du sujet.
Les méchants sortent de l'ombre et passent à l'attaque.
Il devrait y avoir de l'action au 3ème tome.
Ce second opus me laisse sur un avis mitigé. Je n'ai rien à redire niveau dessin. Le trait de Joël Parnotte est toujours très précis, le graphisme est travaillé, la mise en couleur à la fois sombre et poétique. Le travail sur le découpage et les cadrages est bien fait, avec des cases étirées qui ne laissent entrevoir q'un regard, qu'une expression.
En revanche au niveau de l'histoire c'est très inégal. Certaines scènes sont fluides et apportes beaucoup à l'histoire. Mais d'autres sont saturées de dialogues mélangeants à la fois poésie et philosophie, et qui n'apportent pas grand chose à l'histoire. Je me doute que par cet intermédiaire, Xavier Dorison veut apporter de la richesse à l'univers et aux personnages avant de s’enfoncer un peu plus dans l'aventure, mais je trouve qu'au contraire cela décrédibilise l'ensemble. Il faut attendre le milieu de l'album pour avoir une petite scène d'action et les 10 dernières pages de l'album pour avoir enfin du mouvement et des rebondissements, qui cela dit en passant laissent entrevoir une suite beaucoup plus rythmée.
Du coup, même si je reste un peu sur ma faim, je suivrai avec attention et plaisir la suite des aventures d'Aristophania.
Une histoire toujours aussi captivante avec de superbes dessins. Aussi, il est dommage que M. Dorison se fâche lui aussi avec la forme négative. Un coup je l'utilise, un coup je l'omets. Je trouve que cela brise la fluidité du récit tellement c’est horripilant. Je sais que le scénariste essaye de s’approcher au plus près du langage courant mais, un livre, roman ou bd, se doit d’être, selon moi, irréprochable dans la transmission du français.