L'argentine
Une BD de Andreas chez Futuropolis - 2019
08/2019 (21 aout 2019) 92 pages 9782754826051 Grand format 371261
Dessin et récit d'Andreas. Couleurs d'Isabelle Cochet. Une jeune fille kidnappée est retrouvée en Argentine. Son père, éminence grise des trois derniers présidents français, est mis sur la touche après l'élection du nouvel homme fort de l'Élysée du parti d'extrême droite. Alors que l'activité cérébrale de sa mère, dans le coma depuis sa naissance, s'accélère brusquement... Andreas arrive chez Futuropolis avec un polar jubilatoire. Les révélations, surprenantes, s'enchaînent et entraînent le lecteur dans un jeu de piste dont l'auteur de Rork et... Lire la suite
J'adore. Le dessin baroque d'Andreas au service d'un récit policier mêlant secrets politiques, expériences scientifiques douteuses et paranormal. Il y a du X-FILES dans cet album et la lecture tient bien en haleine, grâce à un mystère bien entretenu tout au long du récit qui ne demande qu'à s'éclaircir. A ce titre, la fin ouverte, pas forcément très claire d'ailleurs (comme souvent chez Andreas), pourrait en décevoir certains.
Ils se rattraperont sûrement avec le graphisme épuré et impeccable de l'auteur, bien mis en valeur par une magnifique colorisation, à la fois vive et tranchée, qui sublime le dessin et aide à sa compréhension.
D'emblée, on est assommé par des dialogues qui ne donnent guère envie de poursuivre l'aventure. L'intrigue semble tout simplement inexistante au début. Finalement, cette mise en bouche ne me plaît pas trop entre un homme politique sur le retour, une mère dans le coma et une fille kidnappée mystérieusement. Que dire également de la fin ouverte ? Elle ne m'a guère convaincu car ce n'est pas limpide.
Par ailleurs, il faut bien suivre pour dénouer les fils de cette intrigue prise de tête et de récits à tiroir. Il est vrai que je n'ai jamais été un grand admirateur de cet auteur bien qu'il est fait des émules. Je trouve son dessin assez géométrique et anguleux dans un style que je n'affectionne guère.
Je n'ai pas particulièrement passé un bon moment de détente, ma note vient sanctionner le manque global d'intérêt personnel de cette lecture passive et fade. C'est assez décevant même si cela provient d'un auteur de renommé. Pour moi, l'habit ne fait pas le moine. Si j'aime pas, j'aime pas.
Comme toujours avec Andreas, une fois l'album terminé il faut le recommencer pour comprendre les détails loupés... (même si cela reste plus accessible que d'autres albums)
Sur un fond politique, Andreas décline ses gammes:
- passage entre deux mondes - c'est du fantastique - pas un policier.
- architecture
- vers (ici remplacés par des serpents...)
- mélo familial (cf dernier cycle ARQ)
la mise en page est plutôt sobre, mais cela reste du Andréas.
La palette de couleurs d'Isa Cochet est sublime et aide à la compréhension du dessin.
Que du bonheur. Merci à vous!