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Certes ce n'est ni les Astérix ou Lucky Luke de la meilleure cuvée, mais cette fée Aveline là vient juste après.
Dans l'histoire de cette fée qui bascule dans la vraie vie et se sert de ses pouvoirs en toute innocence, Goscinny distille avec finesse les travers de la société française des années 60/70.
Mais il le fait avec tendresse, avec humour (mais n'est-ce pas naturel chez lui ?), avec un entrain qui font plaisir à voir et surtout à lire.
Certains pourraient penser qu'il s'agit d'un démarquage de la célèbre série TV de l'époque, Ma sorcière bien aimée. Pas du tout.
Cette sorcière là sort rarement de sa maison de banlieue et nous raconte les gentils petits malheurs de la middle class américaine.
Goscinny nous présente une fée (rien à voir avec la sorcière donc !) qui parle de ceux de la société française. C'est donc très différent !!!
Cela étant, il y a dans ces 2 oeuvres matière à réflexion pour percevoir justement les différences de sensibilité des deux côtés de l'Atlantique. Gageons qu'un thésard nous apportera un jour un copieux dossier dessus. En attendant, la fée Aveline n'arrête pas de se balader, ce qui permet à l'auteur de multiplier les situations, alors qu'à force d'être cantonnée à sa cuisine et aux agaceries de sa mère, la sorcière américaine finit par jouer sur le même tempo.
Merci donc à Marcel Dassault qui fit un pont d'or à Goscinny pour que celui-ci livrât (et que toc !) les aventures de la fée dans les pages du magazine Jours de France.
Il serait temps que la France redécouvre cette petite merveille.
Certes ce n'est ni les Astérix ou Lucky Luke de la meilleure cuvée, mais cette fée Aveline là vient juste après.
Dans l'histoire de cette fée qui bascule dans la vraie vie et se sert de ses pouvoirs en toute innocence, Goscinny distille avec finesse les travers de la société française des années 60/70.
Mais il le fait avec tendresse, avec humour (mais n'est-ce pas naturel chez lui ?), avec un entrain qui font plaisir à voir et surtout à lire.
Certains pourraient penser qu'il s'agit d'un démarquage de la célèbre série TV de l'époque, Ma sorcière bien aimée. Pas du tout.
Cette sorcière là sort rarement de sa maison de banlieue et nous raconte les gentils petits malheurs de la middle class américaine.
Goscinny nous présente une fée (rien à voir avec la sorcière donc !) qui parle de ceux de la société française. C'est donc très différent !!!
Cela étant, il y a dans ces 2 oeuvres matière à réflexion pour percevoir justement les différences de sensibilité des deux côtés de l'Atlantique. Gageons qu'un thésard nous apportera un jour un copieux dossier dessus. En attendant, la fée Aveline n'arrête pas de se balader, ce qui permet à l'auteur de multiplier les situations, alors qu'à force d'être cantonnée à sa cuisine et aux agaceries de sa mère, la sorcière américaine finit par jouer sur le même tempo.
Merci donc à Marcel Dassault qui fit un pont d'or à Goscinny pour que celui-ci livrât (et que toc !) les aventures de la fée dans les pages du magazine Jours de France.
Il serait temps que la France redécouvre cette petite merveille.