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10/2016
(06 octobre 2016)134 pages
9782370730947 Autre format289474
Dans ce troisième tome (1985-1987), après avoir suivi son mari en Libye puis en Syrie, la mère de Riad ne supporte plus la vie au village de Ter Maaleh. Elle veut rentrer en France. L'enfant voit son père déchiré entre les aspirations de sa femme et le poids des traditions familiales...
BD du réel, L’Arabe du futur réveille aussi chez moi des émotions bigarrées.
La couverture, saturée de rouge, évoque de chaudes expériences, celles de la famille Sattouf à Ter Maaleh : que ce soit l’angoisse de l’école syrienne, à laquelle Riad doit faire face de nouveau, mais aussi la toxicité d’Anas et Moktar, ou encore la découverte des films de Conan Le Barbare... Personnage central, comme l’indique son coloris blanc, Riad est porté par son père dans un geste attendrissant. Leurs visages se reflètent dans un miroir vert, symbole d’une triste évolution : malgré le lynchage d’une cousine éloignée, le patriarche, dont les cheveux commencent à blanchir, renoue peu à peu avec ses racines et malheureusement aussi avec la religion... Comme pour les couvertures des tomes précédents, celle-ci relève de plusieurs chiasmes, des oppositions entre le réel et l’irréel (paroi amovible avec un robinet qui coule, quasi surréaliste), la scène et ses coulisses, l’insouciance de l’enfance (mines enjouées) et la gravité de la guerre (hélicoptère), la mobilité et ce qui ne bouge pas, immuable... Impression qu’accompagne la figure désormais familière du taureau.
Les personnages, parce que caricaturaux, appellent la sympathie dans toute la série. Leurs traits d’un réalisme minimal, nous cèdent une part d’interprétation, d’imaginaire. Mû par une forme d’empathie, je peux ainsi sourire de la facétie de certains personnages, comme celle du père, même si ce dernier avive en moi des sentiments mêlés : crainte, dégoût, mépris... Toujours aidé par le déroulement des textes et des images, je déplore également l’expérience syrienne de la mère, qui sombre peu à peu dans la dépression, ou même de Yaya, qui est maltraité par son aîné à l'image de ce que font ses parents... Plein de relief, on apprend à connaître les personnages, qui grandissent d’album en album.
Indubitablement, Riad Sattouf sait transcrire une palette développée de sensations et d’émotions en BD, notamment celles qu’il traverse lui même, esquissées en quelques traits : la curiosité ou l’étonnement avec la bouche bée, l’amusement et les plaisirs de sa jeunesse avec un sourire plus ou moins léger, un certain sadisme avec un trait long et épais au dessus de ses yeux écarquillés, le dédain ou l’ennui avec ses joues gonflées, la peur, la souffrance ou la fascination absolue avec des yeux qui s’allongent en dehors de leurs orbites, la faim et la soif par les gerçures des lèvres, l’arrogance avec sa bouche ondulante, la timidité par des hachures sur ses joues rouges... Mais la plupart du temps, le jeune Riad adopte un visage neutre, regardant vers le milieu de la case. Omniscient, il est autant spectateur de ses souvenirs, qui rejaillissent de plus en plus distinctement, que nous...
Je trouve que la profondeur des personnages, de leurs personnalités, de leurs interactions, de leurs sensibilités... est esquissées avec talent. J’irais même plus loin, pour moi l’humanité des personnages, au sens philosophique du terme, atteint un niveau inédit en BD. Cela a participé pleinement à me plonger dans cette jeunesse syrienne. J'ai pris plaisir à partager avec le narrateur des moments de sa vie, particulièrement singulière et instructive, tout en gardant le confort de mon divan...
Après ce tome, je n’ai plus jamais décroché et je me suis empressé d’acheter chacun des albums à leur sortie !
A l’époque, je lisais moins de BD et je n'en avais que quelques unes dans ma bibliothèque...
Dans le troisième tome qui couvre la période 1985-1987, l'auteur Riad Sattouf met plutôt l'accent sur les différences culturelles qui existent entre l'Orient et l'Occident. Les différences sont ancrées en chaque individu dès le plus jeune âge par l'éducation et l'environnement familial et il est très difficile de s'en débarrasser.
L'auteur vit en effet dans une famille partagée entre deux religions, deux cultures et deux pays aux sociétés si différentes qui ont beaucoup de mal à dialoguer. Cela pose une vraie question sur la double identité.
Il sera également question d’événement religieux comme Noël ou le Ramadan. Et puis, il y aura la circoncision rituelle qui se pratique depuis l'Antiquité pour des motifs culturels et religieux. Il faut savoir que dans le judaïsme la circoncision est l'un des 613 commandements de la Torah.
La mère de Riad, qui était assez effacée au début, devient de plus en plus présente au fil des tomes. Elle se rebelle contre son mari et manifeste le désir de retourner vivre en France avec les enfants.
Il est vrai que la figure du père est de plus en plus énervante. L'épisode le plus marquant est sans doute celui de cette bouteille de vin rouge provenant de France qui est bouchonnée et qu'il continue à boire en raison de son prix en déniant encore une fois la réalité. C'est tout à son image.
Visiblement, plus le temps avance, plus les promesses ne sont pas tenues. Certes, il y aura bien l'achat d'appareils électro-ménagers mais cela ne fait pas le poids face aux conditions de vues entre une eau brunâtre et de multiples coupures l'électricité sans compter sur les étagères des magasins qui restent désespérément vides. Les incursions en vacances en France sont autant de bonheur pour tout le reste de la famille.
L'épisode le plus choquant est sans conteste celui de la belle-fille qui est enceinte avant le mariage. Il est normal dans ces contrées de la tuer pour laver l'honneur de la famille. Le pire est encore l'impunité des assassins. Là encore, la réaction du père laisse franchement à désirer.
J'ai bien aimé l'analyse de la religion que fait l'auteur car je la partage bien volontiers. Tout cela est quand même d'une grande hypocrisie et ce sont surtout les femmes qui en payent le prix. Je suis tellement choqué qu'elles préparent le repas pour ces messieurs qu'elles doivent regarder manger en silence avant de recevoir les restes en remerciant dieu de ce jour de grâce. C'est sans commentaire !
J'ai éprouvé beaucoup de peine à voir toute cette classe de petits écoliers qui n'ont rien dans le ventre et qui ne peuvent pas boire afin de respecter le ramadan. On voit également que le professeur est avachi sur sa chaise en train de dormir. C'est l'épuisement total pour tout le monde. Mais bon, cela purifie le corps.
J'ai été également dégoutté par cette corruption manifeste jusque dans les notes d'examen pour réussir son diplôme à l'université de Damas, la soi-disante meilleure du monde. Comment peut-on en arriver à de telles extrémités ? C'est hautement immoral. Dès qu'il y a un petit peu de pouvoir, cette corruption s'exerce. On doit éviter le châtiment corporel d'un élève qui a quitté la classe parce qu'un professeur a plus de deux heures de retard, on le paye allègrement. L'arabe du futur me fait très peur...
A noter que le dessin est toujours aussi expressif et drôle. La sobriété reste de mise avec peu de décors afin que l'attention soit portée par les personnages. La qualité du papier est aussi à prendre en compte avec un papier épais et un joli grain.
C'est souvent triste et pourtant l'humour est toujours présent. La bande dessinée est un excellent moyen de raconter les cultures. Avec l'humour de Riad Sattouf, le lecteur passe des moments très agréables pour comprendre un monde qui n'est pas le sien, mais qui aujourd'hui, interroge tout le monde.
J'apprécie le fait que l'auteur n'est absolument pas dans la posture moralisatrice. C'est juste le constat qui prédomine sans porter de jugement. L'auteur maîtrise complètement le sens de son récit entre le respect et la tolérance.
Amusant, instructif, divertissant, un vrai plaisir de la première à la dernière page. A lire absolument ! Une très belle réussite !
Plus les albums passent, plus j'apprécie cette série !
Dans ce 3ème opus, Riad Sattouf ouvre sa réflexion plus profondément sur la religion et notamment l'Islam. Il continu de nous montrer les contradictions internes qui déchirent son père, (tout comme la société arabe de l'époque) : entre tradition/religion et modernisme/occidentalisme.
Spécial dédicace à la description du film "Conan le Barbare".
Les autobiographies je trouve ça un peu présomptueux, mais j'ai continué l'effort,( je me déplace pas la médiathèque pour rien ! lol)...vraiment j'ai de nouveau trouvé ça chiant...je trouve 10 fois plus d'émotions dans Pascal Brutal que dans cette autobiographie...Ma sensibilité n'est vraiment pas touchée. Je ne comprenais pas la mère,,,,je comprend pas vraiment le père....et j'ai du mal a suivre la fils !! Pour tout dire l'histoire de Sattouf avec papa maman c'est aussi chiant que moi chez papa maman ....pas de quoi en faire 3 Tomes
Autant le premier volume m'avait surpris et enthousiasmé (je n'attendais pas Riad Sattouf sur ce terrain), autant le deuxième opus m'avait un peu freiné dans ma lecture (l'aspect scolaire étant à mon avis trop présent).
Mais là Riad Sattouf a réussi à relancer mon intérêt pour son autobiographie , notamment avec le personnage de son père, à la fois maladroit, rêveur et on peut le dire souvent à côté de ses babouches. Mais les thèmes abordés sont aussi plus variés dans cet opus: la famille, évidement, le ramadan, la corruption, la religion, le couple etc.
Et le témoignage de Riad Sattouf sur cette Syrie tant meurtrie, prend aujourd'hui toute son ampleur. Les villes de Homs, d'Alep ou de Damas n'ont plus le même attrait qu'à l'époque où Riad Sattouf les fréquentait.
Pour en revenir au père, j'ai adoré la dernière page de ce troisième tome, je n'en dit pas plus....grandiose !
Après un premier tome qui m'avais embarrassé de par ses ambiguités, et un second qui m'avait réconcilié avec le travail autobiographique assez exceptionnel auquel se livre Riad Sattouf, que dire d'un troisième volume qui poursuit dans la droite ligne du précédent ? Eh bien, on peut répéter tout le bien qu'on pense des dessins à la fois superbes et efficaces (quelle évolution depuis les débuts de Sattouf !), et d'une narration prenante - la vitesse à laquelle on dévore chaque nouveau tome de "l'Arabe du Futur" en témoigne. On peut constater qu'on est dans une indéniable continuité du récit, ce qui nous prive cette fois de l'impression de découverte saisissante de nouveaux aspects de la vie en Syrie : si quelque chose a bougé, c'est le regard - plus empathique peut-être - que Riad porte sur ses parents, entre un père dont on saisit pour la première fois la confusion et les souffrances qu'elle entraîne, et une mère qui manifeste désormais clairement sa révolte par rapport au mode de vie qu'on lui impose. Cette profondeur nouvelle de personnages qu'on pouvait juger jusqu'à présent presque caricaturaux est-elle liée au fait que l'enfant Riad est arrivé à un âge où il perçoit et comprend mieux le monde adulte ? En tous cas, elle laisse bien présager du prochain volume, qui devrait en plus marquer une rupture avec une nouvelle vie en… Arabie Saoudite !
Un phénomène de mode, j'imagine...
J'ai lu les 3. Aucun intérêt. Pas d'empathie pour le personnage, dessin plus que très moyen.
Rien à voir avec du Delisle selon moi...
BD du réel, L’Arabe du futur réveille aussi chez moi des émotions bigarrées.
La couverture, saturée de rouge, évoque de chaudes expériences, celles de la famille Sattouf à Ter Maaleh : que ce soit l’angoisse de l’école syrienne, à laquelle Riad doit faire face de nouveau, mais aussi la toxicité d’Anas et Moktar, ou encore la découverte des films de Conan Le Barbare... Personnage central, comme l’indique son coloris blanc, Riad est porté par son père dans un geste attendrissant. Leurs visages se reflètent dans un miroir vert, symbole d’une triste évolution : malgré le lynchage d’une cousine éloignée, le patriarche, dont les cheveux commencent à blanchir, renoue peu à peu avec ses racines et malheureusement aussi avec la religion... Comme pour les couvertures des tomes précédents, celle-ci relève de plusieurs chiasmes, des oppositions entre le réel et l’irréel (paroi amovible avec un robinet qui coule, quasi surréaliste), la scène et ses coulisses, l’insouciance de l’enfance (mines enjouées) et la gravité de la guerre (hélicoptère), la mobilité et ce qui ne bouge pas, immuable... Impression qu’accompagne la figure désormais familière du taureau.
Les personnages, parce que caricaturaux, appellent la sympathie dans toute la série. Leurs traits d’un réalisme minimal, nous cèdent une part d’interprétation, d’imaginaire. Mû par une forme d’empathie, je peux ainsi sourire de la facétie de certains personnages, comme celle du père, même si ce dernier avive en moi des sentiments mêlés : crainte, dégoût, mépris... Toujours aidé par le déroulement des textes et des images, je déplore également l’expérience syrienne de la mère, qui sombre peu à peu dans la dépression, ou même de Yaya, qui est maltraité par son aîné à l'image de ce que font ses parents... Plein de relief, on apprend à connaître les personnages, qui grandissent d’album en album.
Indubitablement, Riad Sattouf sait transcrire une palette développée de sensations et d’émotions en BD, notamment celles qu’il traverse lui même, esquissées en quelques traits : la curiosité ou l’étonnement avec la bouche bée, l’amusement et les plaisirs de sa jeunesse avec un sourire plus ou moins léger, un certain sadisme avec un trait long et épais au dessus de ses yeux écarquillés, le dédain ou l’ennui avec ses joues gonflées, la peur, la souffrance ou la fascination absolue avec des yeux qui s’allongent en dehors de leurs orbites, la faim et la soif par les gerçures des lèvres, l’arrogance avec sa bouche ondulante, la timidité par des hachures sur ses joues rouges... Mais la plupart du temps, le jeune Riad adopte un visage neutre, regardant vers le milieu de la case. Omniscient, il est autant spectateur de ses souvenirs, qui rejaillissent de plus en plus distinctement, que nous...
Je trouve que la profondeur des personnages, de leurs personnalités, de leurs interactions, de leurs sensibilités... est esquissées avec talent. J’irais même plus loin, pour moi l’humanité des personnages, au sens philosophique du terme, atteint un niveau inédit en BD. Cela a participé pleinement à me plonger dans cette jeunesse syrienne. J'ai pris plaisir à partager avec le narrateur des moments de sa vie, particulièrement singulière et instructive, tout en gardant le confort de mon divan...
Après ce tome, je n’ai plus jamais décroché et je me suis empressé d’acheter chacun des albums à leur sortie !
A l’époque, je lisais moins de BD et je n'en avais que quelques unes dans ma bibliothèque...
Dans le troisième tome qui couvre la période 1985-1987, l'auteur Riad Sattouf met plutôt l'accent sur les différences culturelles qui existent entre l'Orient et l'Occident. Les différences sont ancrées en chaque individu dès le plus jeune âge par l'éducation et l'environnement familial et il est très difficile de s'en débarrasser.
L'auteur vit en effet dans une famille partagée entre deux religions, deux cultures et deux pays aux sociétés si différentes qui ont beaucoup de mal à dialoguer. Cela pose une vraie question sur la double identité.
Il sera également question d’événement religieux comme Noël ou le Ramadan. Et puis, il y aura la circoncision rituelle qui se pratique depuis l'Antiquité pour des motifs culturels et religieux. Il faut savoir que dans le judaïsme la circoncision est l'un des 613 commandements de la Torah.
La mère de Riad, qui était assez effacée au début, devient de plus en plus présente au fil des tomes. Elle se rebelle contre son mari et manifeste le désir de retourner vivre en France avec les enfants.
Il est vrai que la figure du père est de plus en plus énervante. L'épisode le plus marquant est sans doute celui de cette bouteille de vin rouge provenant de France qui est bouchonnée et qu'il continue à boire en raison de son prix en déniant encore une fois la réalité. C'est tout à son image.
Visiblement, plus le temps avance, plus les promesses ne sont pas tenues. Certes, il y aura bien l'achat d'appareils électro-ménagers mais cela ne fait pas le poids face aux conditions de vues entre une eau brunâtre et de multiples coupures l'électricité sans compter sur les étagères des magasins qui restent désespérément vides. Les incursions en vacances en France sont autant de bonheur pour tout le reste de la famille.
L'épisode le plus choquant est sans conteste celui de la belle-fille qui est enceinte avant le mariage. Il est normal dans ces contrées de la tuer pour laver l'honneur de la famille. Le pire est encore l'impunité des assassins. Là encore, la réaction du père laisse franchement à désirer.
J'ai bien aimé l'analyse de la religion que fait l'auteur car je la partage bien volontiers. Tout cela est quand même d'une grande hypocrisie et ce sont surtout les femmes qui en payent le prix. Je suis tellement choqué qu'elles préparent le repas pour ces messieurs qu'elles doivent regarder manger en silence avant de recevoir les restes en remerciant dieu de ce jour de grâce. C'est sans commentaire !
J'ai éprouvé beaucoup de peine à voir toute cette classe de petits écoliers qui n'ont rien dans le ventre et qui ne peuvent pas boire afin de respecter le ramadan. On voit également que le professeur est avachi sur sa chaise en train de dormir. C'est l'épuisement total pour tout le monde. Mais bon, cela purifie le corps.
J'ai été également dégoutté par cette corruption manifeste jusque dans les notes d'examen pour réussir son diplôme à l'université de Damas, la soi-disante meilleure du monde. Comment peut-on en arriver à de telles extrémités ? C'est hautement immoral. Dès qu'il y a un petit peu de pouvoir, cette corruption s'exerce. On doit éviter le châtiment corporel d'un élève qui a quitté la classe parce qu'un professeur a plus de deux heures de retard, on le paye allègrement. L'arabe du futur me fait très peur...
A noter que le dessin est toujours aussi expressif et drôle. La sobriété reste de mise avec peu de décors afin que l'attention soit portée par les personnages. La qualité du papier est aussi à prendre en compte avec un papier épais et un joli grain.
C'est souvent triste et pourtant l'humour est toujours présent. La bande dessinée est un excellent moyen de raconter les cultures. Avec l'humour de Riad Sattouf, le lecteur passe des moments très agréables pour comprendre un monde qui n'est pas le sien, mais qui aujourd'hui, interroge tout le monde.
J'apprécie le fait que l'auteur n'est absolument pas dans la posture moralisatrice. C'est juste le constat qui prédomine sans porter de jugement. L'auteur maîtrise complètement le sens de son récit entre le respect et la tolérance.
Amusant, instructif, divertissant, un vrai plaisir de la première à la dernière page. A lire absolument ! Une très belle réussite !
Plus les albums passent, plus j'apprécie cette série !
Dans ce 3ème opus, Riad Sattouf ouvre sa réflexion plus profondément sur la religion et notamment l'Islam. Il continu de nous montrer les contradictions internes qui déchirent son père, (tout comme la société arabe de l'époque) : entre tradition/religion et modernisme/occidentalisme.
Spécial dédicace à la description du film "Conan le Barbare".
Les autobiographies je trouve ça un peu présomptueux, mais j'ai continué l'effort,( je me déplace pas la médiathèque pour rien ! lol)...vraiment j'ai de nouveau trouvé ça chiant...je trouve 10 fois plus d'émotions dans Pascal Brutal que dans cette autobiographie...Ma sensibilité n'est vraiment pas touchée. Je ne comprenais pas la mère,,,,je comprend pas vraiment le père....et j'ai du mal a suivre la fils !! Pour tout dire l'histoire de Sattouf avec papa maman c'est aussi chiant que moi chez papa maman ....pas de quoi en faire 3 Tomes
Autant le premier volume m'avait surpris et enthousiasmé (je n'attendais pas Riad Sattouf sur ce terrain), autant le deuxième opus m'avait un peu freiné dans ma lecture (l'aspect scolaire étant à mon avis trop présent).
Mais là Riad Sattouf a réussi à relancer mon intérêt pour son autobiographie , notamment avec le personnage de son père, à la fois maladroit, rêveur et on peut le dire souvent à côté de ses babouches. Mais les thèmes abordés sont aussi plus variés dans cet opus: la famille, évidement, le ramadan, la corruption, la religion, le couple etc.
Et le témoignage de Riad Sattouf sur cette Syrie tant meurtrie, prend aujourd'hui toute son ampleur. Les villes de Homs, d'Alep ou de Damas n'ont plus le même attrait qu'à l'époque où Riad Sattouf les fréquentait.
Pour en revenir au père, j'ai adoré la dernière page de ce troisième tome, je n'en dit pas plus....grandiose !
Après un premier tome qui m'avais embarrassé de par ses ambiguités, et un second qui m'avait réconcilié avec le travail autobiographique assez exceptionnel auquel se livre Riad Sattouf, que dire d'un troisième volume qui poursuit dans la droite ligne du précédent ? Eh bien, on peut répéter tout le bien qu'on pense des dessins à la fois superbes et efficaces (quelle évolution depuis les débuts de Sattouf !), et d'une narration prenante - la vitesse à laquelle on dévore chaque nouveau tome de "l'Arabe du Futur" en témoigne. On peut constater qu'on est dans une indéniable continuité du récit, ce qui nous prive cette fois de l'impression de découverte saisissante de nouveaux aspects de la vie en Syrie : si quelque chose a bougé, c'est le regard - plus empathique peut-être - que Riad porte sur ses parents, entre un père dont on saisit pour la première fois la confusion et les souffrances qu'elle entraîne, et une mère qui manifeste désormais clairement sa révolte par rapport au mode de vie qu'on lui impose. Cette profondeur nouvelle de personnages qu'on pouvait juger jusqu'à présent presque caricaturaux est-elle liée au fait que l'enfant Riad est arrivé à un âge où il perçoit et comprend mieux le monde adulte ? En tous cas, elle laisse bien présager du prochain volume, qui devrait en plus marquer une rupture avec une nouvelle vie en… Arabie Saoudite !
Un phénomène de mode, j'imagine...
J'ai lu les 3. Aucun intérêt. Pas d'empathie pour le personnage, dessin plus que très moyen.
Rien à voir avec du Delisle selon moi...
j'ai essaye , mais pas pu, BD branlette, dessin médiocre, voir nul scénar moyen, bref juste a chier, désolé