Aquablue
8. Fondation Aquablue
Une BD de
Thierry Cailleteau
et
Ciro Tota
chez Delcourt
(Conquistador)
- 2001
Cailleteau, Thierry
(Scénario)
Tota, Ciro
(Dessin)
Cailleteau, Sandrine
(Couleurs)
Bordelet, Rémy
(Lettrage)
01/2001 46 pages 2840554682 Grand format 2129
Sur Aquablue, la paix est devenue réalité. Nao, soucieux du bonheur de son peuple d'adoption, a mis sur pied une Fondation. Son rôle : sillonner l'espace, en quête de découvertes et de connaissances. Cette première mission emmène Nao et le lecteur sur une toute jeune planète, Doyle-1800. Un monde encore vierge, menacé de disparition par un cataclysme spatial. Mais aussi par les visées guère pacifiques de milliardaires attirés par les émotions fortes. Attention aux apprentis-sorciers.
Après Aquablue et l'Etoile blanche, direction la planète Doyle-1800, un astre jumeau de la Terre à l'âge des dinosaures. Nao et les membres de la Fondation Aquablue tentent de sauver des dinosaures tandis Diane de Boer organise des safaris pour de riches chasseurs sans scrupules. Un épisode bien ficelé et bien réalisé.
Le scénario se veut écologiste. Cailleteau semble faire référence aux problèmes liés à la couche d’ozone. En effet, sur Aquablue, une sorte de trou noir, un voïvode, est en train de détruire une partie de l’univers. Doyle 1800 est une planète qui ressemble à la terre à l’époque préhistorique. Nao et son équipe vont tenter de sauver le plus d’espèces possible avant la destruction. Il en profite pour traiter du problème des braconniers et autres chasseurs illégaux. Le dessin des animaux préhistoriques est tout à fait spectaculaire.
Comment profiter de la notoriété méritée d'une série pour faire de la BD au kilomètre...
Cet album est à mon sens totalement raté parce que ne souffrant d'aucune rigueur. Le scénario est creux et semble se dérouler au fil de l'ispiration plutôt que de nous enmenner vers une conclusion par avant définie. Les côtés qui auraient pu être intéressants (la découverte d'une nouvelle planète) sont laissés de côté au profit de grotesques clichés et lieux communs sur l'opposition entre les gentils protecteurs de la nature et ceux qui en usent comme simple consomateurs. Et que dire de l'idée ré--vo-lu-tion-nai-re ;o( de nous montrer un monde perdu peuplé de dinosaures.
Quand au dessin il n'offre aucun perspective nouvelle, ne présente aucune recherche et se contente d'être au niveau du scénario.
Bref, si j'ai était et suis encore des fans du premier cycle qu'Aquablue, je déplore l'utilisation comme ici d'un seul nom pour faire vendre des albums. Meix vaudrait trouver de nouvelles histoires originales et des scénarios novateurs que d'épuiser ainsi le filon...
Un scénario de Jurassic Park, et pas grand chose de plus. Dessins un peu trop anguleux à mon gout. Ca se laisse lire, mais rien de bien passionnant.
Grosse coupure dans la série pour cet album par rapport aux précédents. Les dessins et les couleurs en prennent un coups, le scénario aussi, on a le sentiment que l'on essaye de profiter du "filon". Personnellement j'ai arrêté les frais...