Aquablue
14. Standard-Island
Une BD de Régis Hautière et Reno chez Delcourt - 2013
10/2013 (23 octobre 2013) 46 pages 9782756032702 Grand format 196690
Un mystérieux armateur envisage de couvrir les océans de gigantesques paquebots, véritables villes flottantes pouvant accueillir plusieurs milliers de passagers en quête d'exotisme et d'eaux translucides. Si Nao et ses amis se montrent très sceptiques, certains natifs sont plus réticents encore, prêts à prendre les armes pour empêcher les Terriens de transformer leur planète en parc de loisirs.
Le dessin est toujours aussi splendide et la mise en page toujours aussi efficace, mais malheureusement le scénario commence à flancher. Alors que suite à la lecture des deux précédents volumes on pouvait s'attendre à ce qu'enfin ce nouveau cycle décolle vraiment, hélas tout retombe comme un soufflé. L'histoire traine en longueur, le manque de scènes d'action dynamiques devient ennuyant, on ne connaît toujours pas les véritables méchants de ce cycle … même Nao déçoit tant il semble avoir perdu en charisme et paraît effacé. Seul l'évènement crucial en fin d'album permet d'espérer un prochain volume placé sous le signe de l'action, avec une histoire qui devrait enfin s'emballer.
Heureusement que les dessins superbes atténuent un peu la déception relative à ce troisième tome.
Bin bof,
fan des 4 premiers tome et de l'etoile blanche, la ca dérive, dérive .....
une serie completement gachée par les dessinateurs et auteurs
commerciale a 100%
A ire pour les fans de l'origine et jeter à la poubelle ensuite.
Un tome qui commence à me faire peur... A priori sur ce que j'ai pu lire à gauche et à droite, l'histoire s'étalerait sur 5 tomes...On en est déjà au 3e, et les intrigues se mettent seulement en place...tout doucement....
Trop doucement, même ..
Sur la série de base, on était au coeur du problème dès le premier tome. Là on a plusieurs histoires qui semblent s'entremêler, on commence à deviner des choses, mais j'ai peur que le dénouement sur les 2 tomes se fasse finalement à l'arrache....
Sinon,les dessins (oeuvres ? tellement chaque case est un tableau à elle toute seule...) sont tout simplement superbes et claquent la rétine, !! Mais la dynamique et la spontanéité du trait de Vatine laisse un manque, quand même...
On ne dira jamais assez à quel point le paramètre de la collectionnite impacte l'économie du marché de la BD. Comment pourrait-on décemment ranger, avec soin et amour, les premier tomes d'une série et, d'un coup, se désintéresser des tomes suivants? Aquablue est un poids lourd de la BD de science-fiction: c'est un peu le Spirou et Fantasio du genre. Une succession d'auteurs, de dessinateur, pour un personnage qui évolue du centre de son univers à la périphérie. Dans ce 14ème tome, Nao Morgenstern (c'est comme ça qu'on l'appelle maintenant) n'est plus le héros d'une histoire qui le dépasse. Face à la radicalisation et au terrorisme, Nao prêche le dialogue et le respect. C'est très bien, sauf que pour le héros d'une série d'action, c'est un peu invalidant. Reste à espérer que ses instincts de justice se réveillent par la suite.
Côté technique, si la CAO rend les personnages et les ambiances aussi froids qu'un mode d'emploi Ikea, on a quand même droit à de sublimes illustrations: le navire-île (un peu piqué à Golden City, faut-il le dire), les paysages français...
Le seul véritable ennui d'Aquablue, c'est son fil rouge qui monopolise totalement l'intrigue de ce 14 tomes: il n'y est plus question que de la lutte ultra-manichéiste entre défenseurs de la nature (et d'Aquablue), radicalistes anti-coloniaux et une société humaine technocrate et cupide. En toile de fond, c'est classe, en motif récurrent, ça lasse...