Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
- de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
- d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Ayant passé avec brio son arrivée dans le monde de la BD, Eric Puybaret arrive au plus dur, le second tome, toujours attendu et souvent décevant.. Ici on perd un peu de la folie absurde de l’ouverture et je reconnais que l’histoire amoureuse et la multiplication des deus ex machina atténuent quelque peu notre intérêt.
L’aspect positif de cet album reste le dessin et la mise en scène ainsi que des dialogues toujours très littéraires et élégants. Le schéma du voyage initiatique (nous allons entrer plus avant dans le passé d’Anton) qui peut par moment rappeler la Divine Comédie reprend ce qui fonctionnait, à savoir les intrusions de personnalités des arts et de la culture dans cet infra-monde et l’irruption de créatures. Le rythme reste enlevé et l’auteur maintient des scènes d’action efficaces. Mais une fois la surprise de l’absurdie passée, on retombe dans une intrigue et un monde fantastique sommes toutes classique où le palot personnage principal reste littéralement balloté au gré du vent (on rendra à Puybaret d’assumer visuellement cet état narratif!) et où la quête principale (retrouver la belle Quéa) manque de piment, notamment du fait de l’absence d’antagoniste. Si le premier tome était facile d’accès, les personnages qui arrivent dans ce volume restent mystérieux pour certains: après Nina Simone et Chopin rescapés du premier tome, voici rappeur Notorious Big (que je découvre), le général Custer, Géronimo en médium et d’autres figures plus énigmatiques. On tablera sur la grande culture de chacun pour retrouver ses petits mais ces personnalités ne font au final que de la figuration.
On appréciera l’apprentissage musical d’Anton auprès de la diva noire et du pianiste polonais dans l’optique d’aller envouter le seigneur de ces Antres. Cela permet quelques scènes sympathiques et une allégorie élégante. Avec moins de folie que le précédent, Quea nécessite plus de concentration et respect le format du ventre mou d’une histoire avant de découvrir au prochain tome le paradis. A suivre…
Lire la chronique sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2024/07/03/les-antres-2-quea/