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Le dessin de Stalner est toujours aussi beau et captivant. C'est un vrai régal pour les yeux avec une parfaite maîtrise des techniques de la couleur directe! Stalner n'a rien à envier à Gibrat avec une exploitation de toutes les teintes de couleurs pour donner une sublime ambiance à ces récits. Toutefois, la calligraphie en ancien français de la voix-off est un peu pénible à lire. Le lettrage un peu informatisé est déficient à souhait.
Côté scénario, l’histoire manque singulièrement de souffle. J'avoue m'être totalement ennuyé ou être totalement passé à côté de quelque chose. Trop de lyrisme et une pseudo poésie qui m'ont laissé totalement insensible alors que je suis généralement preneur. Peut-être est-ce lié à la bizarrerie du début où l'on se pose des questions sur ce héros un peu incohérent dans ses décisions. Ce n’est pas passionnant car on retombe dans les clichés du genre « réparation des blessures physiques et morales de la première guerre mondiale ».
C’est la première fois que je suis un peu déçu par une oeuvre de Stalner que j’apprécie réellement. Moralité : il n’y a pas que des réussites systématiques dans chaque œuvre d’un dessinateur apprécié. Mais est-ce réellement sa faute? Il n'était pas aux commandes du scénario...
J'ai revendu ce one-shot car il y a beaucoup mieux dans cette fabuleuse collection "aire libre". C'est très rare que je me trompe sur un titre que j'achète et c'est très rare que j'en arrive à revendre une bd car je suis un collectionneur. Ce fait démontre que l'on peut se tromper en toute innocence.
Campagne française 1920, Ange-Marie, ancien combattant traumatisé par la guerre, essaye de fuir ses démons par la fuite en avant. Acceuillit dans une famille, il va se reconstruire et constater que ceux qui sont restés derrière ont aussi des blessures à panser.
Eric Stalner et Aude Ettori nous propose une histoire forte très bien réalisée. Ce n'est pas une BD "facile", les thèmes abordés (traumatisme de la guerre, sentiments passionnés et destructeurs, apprentissage à la dure de la vie) sont ambitieux mais parfaitement amenés et développés. J'ai particulièrement apprécié le récit d'Ange-Marie, très peu de BD (ou même de roman) ont montré le dur retour à la vie civil des combattants de 14-18. Les anciens combattants n'aimaient pas parler de leurs expériences des tranchées (Tardi montre pourquoi dans ses histoires) et beaucoup se sont enfermés dans le mutisme face à ces horreurs. Ange-Marie a un "ami-caporal" imaginaire pour se décharger, pour parler; cette trouvaille scénaristique montre parfaitement les luttes intérieures du personnage.
Les dessins sont somptueux, on reconnait bien la patte d'Eric Stalner (Fabien M); son traitement en couleurs directes (aquarelle) est impressionnant. Les textes narratifs alourdissent un peu la lecture, ils sont, à mon sens, pas tous indispensables car le récit est presque toujours suffisant pour comprendre ce qui se passe.
Par les thèmes abordés et l'époque je n'ai pu faire le rapprochement d'Ange-Marie avec Zoo de Frank et Bonnifay. On retrouve beaucoup de points communs entre ces deux histoires : le rapport à l'art (sculpture), la verrière avec ses animaux exotiques, la "violence" romantique du récit et certains personnages. Je pense que les amateurs de l'une aimeront l'autre histoire et vice-versa.
La renaissance à la vie grace à l'art et à l'amour d'un jeune soldat traumatisé par la guerre. C'est naïf et poétique, mais les dessins d'Eric Stalner magnifient tout et on se laisse entrainer dans ce conte rural où l'amour triomphe de la mort.
C'est beau d'y croire !
Alors que cet album se devrait être poétique et lyrique, je n'ai pas vraiment ressenti d'émotions en le lisant. Les dessins sont superbes mais la voix "calligraphiée à l'ancien français est effectivement très difficile à lire.
Sans plus, sans moins...
Belle histoire, mélangeant le traumatisme d’après guerre, l’art, l’amour, l’enfance, la jalousie ... Paisiblement le tout s’installe, se mélange et nous prend. Si le dessin m’a fort plu et que les personnages sont attachants, je dois néanmoins déplorer le choix du caractère d’écriture de la "voix off" qui est pénible à lire et pas toujours lisible.
Belle histoire, servie par la maîtrise graphique de Stalner.
Attention par contre à cette calligraphie "voix off" que j'ai trouvée pénible à déchiffrer.