Androïdes (Soleil)
4. Les larmes de Kielko
Une BD de
Jean-Charles Gaudin
et
Viska
chez Soleil Productions
(Anticipation)
- 2017
Gaudin, Jean-Charles
(Scénario)
Viska
(Dessin)
Benoît, Bertrand
(Couleurs)
Digikore Studios
(Couleurs)
Istin, Laurence
(Lettrage)
Héban, Olivier
(Couverture)
Hervás Millán, Jesús
(Couverture)
04/2017 (17 mai 2017) 54 pages 9782302057791 Grand format 294402
Los Angeles - 2037. Mon nom est Kielko, je suis l'androïde domestique des Morgan, une famille épanouie et codifiée "Important personality". Je suis à leur service depuis plus d'un an. Les mots émotion et sentiment n'ont de valeur que pour vous, les humains. Pour moi, ce ne sont que des mots, des algorithmes qui déterminent mes actions et réactions. Depuis quelque temps, je ressens quelques perturbations nano-technologiques qui ne figurent dans aucun de mes paramètres d'initialisation. Je sais que Grady a un comportement déviant. Mon devoir est... Lire la suite
Un tome qui change des précédents puisqu’il n’y a cette fois pas d’apocalypse…
Quelque chose de plus intérieur, de plus psychologique avec l’évolution intime de ce robot.
Dessins clairs qui cadrent bien avec l’histoire…
On ne sait pas bien où nous mène celle-ci pour une bonne partie de l’opus, jusqu’au final, convaincant mais qui manque peut-être un peu d’éclat pour prendre aux tripes…
Los Angeles 2037.
Je m’appelle Kielko. Je suis un androïde au service de la famille Morgan qui comprend une femme, Dorothy, un homme, Grady, et leur enfant, Kylian.
Nous, les androïdes, bénéficions d’emblée de la sympathie des enfants. Nous faisons partie de leur univers.
Je suis très intrigué par les comportements humains et leurs phases émotionnelles. J’aime les observer pour en déduire leurs émotions ou leurs réactions. Je me sens bien (mais puis-je vraiment ressentir ?) lorsque je me trouve au milieu d’une foule des miens et des humains ? Le contact de tous ces gens crée une surcharge positive de mes circuits. Assister aux activités humaines est un spectacle de tous les instants, même si les exemples ne manquent pas quant à la fragilité de leur enveloppe corporelle. J’accompagne souvent monsieur Morgan lors de ses sorties. J’apprends beaucoup de choses, par exemple, lorsque Grady s’isole avec une autre femme que la sienne.
Je suis fasciné par le sang…
Critique :
Un livre qui laisse circonspect. Se pourrait-il qu’un jour, un jour prochain, un androïde ou une machine puisse éprouver des sentiments ? A force d’avoir une intelligence artificielle qui apprend par elle-même ne va-t-elle pas finir par découvrir quelque chose qui ressemble à des émotions humaines ?
Le scénario de Jean-Charles Gaudin peut complètement nous désarçonner par le côté très doux de Kielko qui ressemble à un membre de la famille Morgan, même si la même complicité n’existe pas entre l’androïde et Dorothy qui se méfie de cette machine et voudrait préserver son intimité alors que son mari n’éprouve aucune gêne dans les mêmes circonstances. Quant à l’enfant, il ne semble guère faire de différence entre l’androïde et une personne vivante. Pourtant, le robot dans ce récit ne ressemble pas à un humain physiquement même s’il a deux jambes, deux bras, deux yeux, etc. Il conserve sa carcasse métallique et même certains circuits électriques sont visibles.
Mais finalement, le plus « humain » de cette histoire n’est-ce pas Kielko, l’androïde ?
Comme je ne tiens pas à divulguer l’intrigue du récit, histoire de ne pas finir lapidé, crucifié ou balancé dans le canal les pieds pris dans un bloc de béton, je vous invite à découvrir l’aventure par vous-mêmes en mentionnant toutefois qu’il y a un côté polar sentimental affirmé.
Le dessin de l’Italien Viska est tout à fait convaincant, d’autant qu’il s’accompagne d’une mise en couleurs très douce effectuée par Bertrand Benoît et Digikore Studios (immense studio de dessin et de coloriage situé en Inde).
Excellent tome final d'une série à ne pas rater. La vision de l'humanité par un androïde qui s'affranchit des tabous que lui imposent les humains est tres intéressante. Et la chute parfaitement inattendue. A ne pas manquer.
Album très vivant à lire , l'intrigue nous tient en haleine et on se met à comprendre ce robot , histoire et dessin se complètent bien et on passe un agréable moment par rapport au tome 3
Comme dit Kurdy, rien de transcendant, ni de bien nouveau...
Ca se lit. Il y'a certainement beaucoup de travail derrière. Point.
Ca ne donne pas envie de lire le reste de la série, si celui-ci est censé être le meilleur...
Excellente ambiance !
La vie à 4 : papa, maman, le garçon et l'androïde...
Une introspection au cœur de l'Intelligence Artificielle.
le meilleur des 4 albums. Cette intrigue qui arrive à rendre si humain l'androïde kielko est une vraie réussite. Les dessins et la colorisation donnent à l'album une ambiance beaucoup moins froide et métallique comme les précédents.
Qui a le plus d'humanité ? le robot ou son maître ?
Chapeau !
Des 4 albums, c'est celui que j'ai préféré. Si vous ne deviez en lire qu'un, je conseille celui là. Pour l'intrigue, pour le sentiment et pour le dessin de Viska.
Ce n’est pas le plus mauvais tome de la série mais il n’a rien de transcendant non plus. Néanmoins, on se laisse prendre par l’envie d’humanité de l’androïde Kielko qui restera le serviteur intraitable de son maître Grady en le protégeant des horreurs commises par celui-ci.
Dommage que cette série ait été gâchée par un troisième tome pitoyable.