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0/5 à fuir: j'y vais carrément...
Une mauvaise première impression puis, peu à peu, le charme s’installe pour… s’effondrer définitivement. Si certains strips (la plupart sont constituées de 4 cases) opèrent une magie similaire à celle du haïku, les autres, hélas la grande majorité, tombent à plat.
Le projet du journal trouve ici un aboutissement par l’absurde : il est revendiqué par l’auteur de mal dessiner car bourré ou fatigué (ou les deux à la fois), ou de n’avoir rien à dire, mais se sentant lié par une obligation vis-à-vis du projet de journal en lui-même. Cet état d’esprit donnant lieu à une auto-discipline se mutant en auto-exploitation voire auti-flagellation, où l’on voit l’auteur produisant son strip dans les affres et la souffrance.
Ce qu’on retient de l’« américain moyen » que Kochalka n’est pas du tout (prof en école d’art, artiste de rock ou de BD bankable) : il aime les big mac, le coca et dieu (qui a mis des bulles dans le coca) ; il déteste George Bush mais il soutient l’intervention militaire des USA en Afghanistan suite aux attentats du 11 septembre 2001.
Au début, on trouve une audace à cette forme fragmentaire, celle de n’avoir aucune vue d’ensemble, aucune contextualisation. Mais au fur et à mesure, l’univers de Kochalka énerve, agace, cet univers à la fois provincial et mondialisé (l’auteur voyage pas mal y compris en Europe).
Même graphiquement, on ne s’y retrouve pas : le dessin est grossier, hâtif et la mise en page répétitive. Cela se voit le plus lorsque l’auteur veut donner à voir son environnement et qu’il dessine d’après nature : le dessin n’apporte rien par rapport à une photo faite au jetable.
La naïveté de l’auteur confine à la niaiserie : « L’amour, c’est la vie et la vie une danse » (strip du 4 octobre 2001).
Je ne connais pas les conditions d’édition originales mais peut-être que la forme de l’édition française sur 470 pages donne un côté « somme » qui va à l’encontre de la forme expressive de la litote.
0/5 à fuir: j'y vais carrément...
Une mauvaise première impression puis, peu à peu, le charme s’installe pour… s’effondrer définitivement. Si certains strips (la plupart sont constituées de 4 cases) opèrent une magie similaire à celle du haïku, les autres, hélas la grande majorité, tombent à plat.
Le projet du journal trouve ici un aboutissement par l’absurde : il est revendiqué par l’auteur de mal dessiner car bourré ou fatigué (ou les deux à la fois), ou de n’avoir rien à dire, mais se sentant lié par une obligation vis-à-vis du projet de journal en lui-même. Cet état d’esprit donnant lieu à une auto-discipline se mutant en auto-exploitation voire auti-flagellation, où l’on voit l’auteur produisant son strip dans les affres et la souffrance.
Ce qu’on retient de l’« américain moyen » que Kochalka n’est pas du tout (prof en école d’art, artiste de rock ou de BD bankable) : il aime les big mac, le coca et dieu (qui a mis des bulles dans le coca) ; il déteste George Bush mais il soutient l’intervention militaire des USA en Afghanistan suite aux attentats du 11 septembre 2001.
Au début, on trouve une audace à cette forme fragmentaire, celle de n’avoir aucune vue d’ensemble, aucune contextualisation. Mais au fur et à mesure, l’univers de Kochalka énerve, agace, cet univers à la fois provincial et mondialisé (l’auteur voyage pas mal y compris en Europe).
Même graphiquement, on ne s’y retrouve pas : le dessin est grossier, hâtif et la mise en page répétitive. Cela se voit le plus lorsque l’auteur veut donner à voir son environnement et qu’il dessine d’après nature : le dessin n’apporte rien par rapport à une photo faite au jetable.
La naïveté de l’auteur confine à la niaiserie : « L’amour, c’est la vie et la vie une danse » (strip du 4 octobre 2001).
Je ne connais pas les conditions d’édition originales mais peut-être que la forme de l’édition française sur 470 pages donne un côté « somme » qui va à l’encontre de la forme expressive de la litote.