L'ambulance 13
6. Gueule de Guerre
Une BD de Patrice Ordas et Alain Mounier chez Bamboo Édition (Grand Angle) - 2015
10/2015 (30 septembre 2015) 46 pages 9782818934500 Grand format 256602
Chirurgien militaire, Louis Bouteloup est désormais entre les mains de ses pairs. Grièvement blessé et défiguré sur le front alsacien, il peut cependant compter sur les talents de sculpteur d'Émilie pour retrouver un visage. Mis hors du cadre de l'armée, Louis est confronté aux peurs de l'arrière, aux monstrueux canons bombardant la capitale. Il découvre aussi le sentiment profond qu'il éprouve pour Émilie. Sera-t-il trop tard pour reconstruire leur vie ?
Bizarre, bizarre, mon album commence à la page 17 pour se terminer à la 32 et redémarre à la 17 jusqu’à la 48 ??? Suis-je le seul à posséder un album qui bégaye ? Du coup, j’ai un peu de mal à donner un avis complet sur ce tome 6.
Sur ce que j’ai pu lire, c’est encore un bon album avec le lieutenant Bouteloup qui est devenu une gueule cassée. Son amie peintre et dessinatrice Émilie lui fabrique un demi visage en cuir pour qu’il puisse affronter l’extérieur. C’est aussi l’album où son père le colonel Bouteloup trouvera la mort mais aussi le temps des réconciliations avec le commandant Favre, à qui il avait sauvé la vie et à qui il accordera la main de sa sœur.
Encore beaucoup d’émotions avec une fin explosive dans une église où Émilie fait une demande en mariage au lieutenant Bouteloup et où une bombe allemande termine l’album par un carnage dont on ne sait pas encore si Émilie et Louis-Charles s’en sortiront.
Les dessins sont toujours très réussis et d’un superbe réalisme. Le tome se conclut par une phrase très vraie de l’écrivain et poète Paul Valéry « La guerre c’est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas ».
Dommage qu’il me manque une quinzaine de pages…
Très bon album.
Nous retrouvons le lieutenant Bouteloup en convalescence, il est devenu une "gueule cassée".
Cela ne l'empêche pas de rejoindre le front, "là bas avec ceux qui souffrent".
L'album se termine avec un documentaire sur la chaîne d'évacuation des blessés qui apporte un plus historique à l'histoire.