Alma Cubrae
1. Le Collecteur d'Âmes
Une BD de
Gonzalo Torné
et
Sandoval, Sergio
chez Paquet
- 2018
Torné, Gonzalo
(Scénario)
Sandoval, Sergio
(Scénario)
Sandoval, Sergio
(Dessin)
Peña, Mado
(Couleurs)
Sandoval, Sergio
(Encrage)
Esteban, Miriam
(Encrage)
Massimo, Stela
(Encrage)
Sandoval, Sergio
(Couverture)
Linares, Diana
(Design)
11/2018 (12 décembre 2018) 55 pages 9782888909668 Grand format 352433
Eraclea, un continent envahi et dominé par 3 clans. Les indigènes ont été exterminés ou réduits en esclavage. Les guerriers de chaque clan maintiennent un ordre précaire. Des expéditions aux confins du monde disparaissent… La Garde Blanche, formant une élite de guerrier, est envoyée pour découvrir ce qu’il se passe. Mais le danger est encore ailleurs. "Nous avons besoin du collecteur d'âmes ... Alma Cubrae ... Alma Cubrae ..."
mamamia grandiose magnifique un dessin à couper le souffle un scénario qui vous murmure vivement la suite. Je pense que certains lecteurs n'ont rien compris ou sont peut être un peu limités et prisonniers dans une dimension où le rêve est considéré comme nuisible. Allez lire une bonne ptite BD BOBO.
Attention, grosse surprise que ce premier tome d'une saga de Dark Fantasy espagnole, dessinée par un impressionnant Sergio Sandoval, vétéran des collaborations graphiques au cinéma fantastique, notamment les films de Guillermo del Toro. Et outre les dessins (que l'on peut ranger dans la catégorie hyper-réaliste comme Christophe Bec ou Michael Lark), c'est surtout le design général de cet univers qui bluffe! Les auteurs prennent leur temps pour installer un univers cohérent, dès l'introduction en forme de genèse de ce monde barbare où une ancienne guerre a confronté les trois grandes Cités à des armées de monstres dirigés par les Druides. Comme pour Game of Thrones et la série BD Servitude, le principe est de bâtir un monde sophistiqué, cohérent, en plaçant des vestiges des temps anciens, plus mystérieux qu'expliqué mais participant grandement à l'intérêt de la série. Ce tome présente du reste l'itinéraire (un peu complexe niveau articulation temporelle) de la Garde blanche vers les marches du royaume où un baron semble devenu moyennement coopératif. On retrouve les grands marqueurs des deux œuvres citées, à savoir la trahison permanente, la menace maléfique invisible et l'intervention d'une puissance hors norme, incarnée ici par un chevalier qui ressemble fortement au Ginea Lord de la Complainte des Landes perdues.
Vous l'aurez compris, hormis quelques réglages de déroulement, les dessins sont superbes (y compris leur mise en couleur), le design génial (je veux dire VRAIMENT génial et rarement vu en fantasy européenne), les scènes d'action barbares et dynamiques et les références à peu près parfaites. Une très grosse surprise pour ce qui peut devenir une série fantasy majeure des prochaines années et qui, j'espère s'étalera sur un certain nombre de tomes.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/04/06/bd-en-vrac-5-2
Prétentieux. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit. Le deuxième c’est quatorze, le nombre d’euros perdus lors de l’achat de cette histoire sans queue ni tête, exagérément compliquée - genre mystérieux avec plein de surprises et tout et tout - et totalement chaotique (mais là c’est involontaire de la part des auteurs). Je regarde à l’instant la fiche .... ils s'y sont mis à 6 pour créer cette mixture? Vite un Franquin pour faire passer!