Allan Quatermain et les mines du Roi Salomon
2. En territoire hostile
Une BD de Dobbs et Dim. D chez Soleil Productions (1800) - 2012
01/2012 (18 janvier 2012) 46 pages 9782302018204 Grand format 148568
1880 Toujours à la recherche du frère de Sir Henry, l’expédition Quatermain est arrivée jusqu’à Loo, une cité-forteresse gouvernée par le sombre et tyrannique Touala : les festivités données en leur honneur leur font vite réaliser toute la barbarie qui règne en ces lieux… Mais une nouvelle épreuve les attend lorsque leur serviteur Umbopa se révèle être Ignosi, le roi en exil qui réclame l’héritage du sang. Les mines de Salomon devront attendre que les aventuriers choisissent leur camp et survivent à un conflit aussi soudain que sanglant.
Avis positif. L'histoire se lit en deux tomes. Il y a de l'aventure dans un décor africain à couper le souffle. J'ai passé un bon moment. Lisez les.
Après un premier tome qui, s’il m’avait séduit, me laissait quand même sur ma faim, cette fin de diptyque est indéniablement montée d’un cran.
Alors que je trouvais que l’on manquait de rythme, là tout s’accélère. Car un plus de trouver les mines du roi Salomon et de découvrir ce qu’il est advenu du frère de Sir Henry, nos aventuriers confronter à une lutte intestine pour le pouvoir entre le roi actuel, l’usurpateur, et un de leurs boys, l’héritier légitime du trône. L’histoire s’accélère donc et le suspens qui manquait tant est cette fois bien présent. Le rythme s’emballe mais Dobbs n’en perd jamais la maîtrise ; les personnages semblent ici prendre toute leur puissance (comme libérés d’un carcan) à l’image de Sir Henry qui se plonge (avec délectation ?) dans la sauvagerie des combats.
Je trouve également que le dessin de Dim déjà attrayant dans le premier tome, s’est encore bonifié (à l’image de la superbe couverture). Même si l’ambiance reste sombre, je trouve que le tout est plus clair mettant ainsi mieux en valeur les personnages. Ces derniers bénéficient de visages plus précis. Ce qui reste constant, c’est une réelle capacité à faire ressortir l’atmosphère du récit comme pour la séquence du rituel magique et sacrificiel dans le palais de l’usurpateur ou encore au travers des scènes d’actions très lisibles.
Au final un diptyque de pure aventure tout à fait réussi, qui offre un bon moment de lecture et qui ne dépareillera pas au sein de l’excellente collection 1800.