Alix
8. Le tombeau étrusque
Une BD de Jacques Martin chez Casterman - 1968
01/1968 62 pages Format normal 50 à 75 euros 29474
Dormant à la belle étoile, Alix, Enak et le jeune Octave, neveu de Jules César, sont soudain alertés par des cavaliers masqués qui attaquent une grosse exploitation campagnarde. Ligoté à un poteau pour être livré aux flammes du dieu Baal-Moloch, un enfant est sauvé par leur intervention. C'est Brutus qui conspire avec le préfet de Tarquini. Ils ont recréé une société secrète d'adeptes de Baal, dieu sanglant qui demande feu et sang. Alix et ses compagnons, en route vers Rome pour conter à César leurs suspicions, sont suivis et pris en chasse par... Lire la suite
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Tome 1 -
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Tome 42 -
Tome 43 -
CC2002 -
HS1980 -
HS1984 -
HS1984 -
HS1987 -
HS1990 -
HS1992 -
HS1999 -
HS1999 -
HS2007 TL -
HS2010 -
HS2018 -
HS2021 -
INT en Cof -
INT01 -
INT02 -
INT1 -
INT2 -
Rom01 -
Rom02 -
Rom03
Difficile de dire lequel est le meilleur "Alix", entre "Le dernier Spartiate" et celui-ci. Peut-être qu'affectivement, je préfère celui-ci parce que c'est le premier que j'ai lu vers 7 ans et j'ai joué au "Tombeau étrusque" avec ma soeur et mes amis pendant toute mon enfance, on était pourchassés par les Molochistes. Pour en revenir à l'album proprement dit, l'intrigue est géniale, le dessin le sommet de l'art de J. Martin, les personnages passionnants, y compris Brutus. Après l'apparition - enfin - de la gent féminine à l'épisode précédent, on a un des personnages les plus intéressants de la série: Lidia, qui réussit le tour de force de ne pas se jeter au cou d'Alix et, du coup, on ne sait pas très bien jusqu'à quel point il en pince pour elle. Cette ambiguïté bénéfique tranche avec la litanie des amoureuses transies qu'Alix dédaigne : à l'heure ou j'écris, Adrea, Héra tout de même un peu, Saïs, Santhô, Malua, Archeloa, Julia, Aurélia (mais là, Alix doit faire gaffe, pas touche à la vestale !) On ne sait pas trop pour Argela. C'est Lidia qui a la bonne tactique, comme la suite va le montrer!
Jacques Martin nous offre un travail remarquable quant aux dessins des tombes étrusques de Tarquini (Toscane). Les ombres, la lumière, les couleurs, tout y est. Le scénario nous ramène à la secte de Moloch (L’Ile maudite) et à l amitié d Alix pour Lydia, la sœur d’Octave.
Cette fois-ci c'est vers l'Etrurie et ses mystère qu'Alix nous entraîne.
Notre héros bouleverse l'ordre des choses et surtout une société secrète aux fondations anciennes.
Si anciennes qu'elles remontent à l'époque étrusque et à celle du royaume de Rome. Le choix des décors, la patte du mystère font de cet album une lecture à recommander.
A noter que la fin est annonciatrice de l'avenir d'Octave que l'on connaît mieux sous son nom d'Auguste (il ne s'agit pas du clown !)