Alix
7. Le Dernier Spartiate
Une BD de Jacques Martin chez Casterman - 1967
01/1967 62 pages Format normal 100 à 150 euros 1028
Alix, Enak et tout leur équipage romain font route pour Nicopolis, Grèce, pour répondre à l'invitation du général Horadius mais les eaux terribles de la mer leur font faire naufrage. Quand Alix se réveille seul sur la côte d'une île il ne trouve pas ses compagnons. Seuls les restes du bateau ont échoués avec lui et il se met en quête de retrouver son ami Enak et l'équipage romain. Il découvre rapidement que le bateau n'a pas échoué tout seul mais qu'une bande de naufrageurs leur a tendu un piège pour attirer le bateau et ses occupants. Ses amis... Lire la suite
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HS2018 -
HS2021 -
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Rom02 -
Rom03
Hier soir, en aménageant ma bibliothèque, mes mains se sont portées sur « Le dernier spartiate ». Je l’ai ouvert et… refermé une fois relu entièrement. Des tas de souvenirs me sont remontés à l’esprit. Et j’ai revu mes parents m’offrant, à l’hôpital en 1976, « La griffe noire », « Les légions perdues », « Iorix le grand » et donc « Le dernier spartiate » pour donner suite à ma demande de petit malade. Mais c’est ma prof d’histoire de 6ème, quand nous étudiions l’antiquité, qui a fait connaître Alix à toute la classe. Et, c’est toujours aussi magique. Il faut dire que Jacques Martin, dans les dix premiers albums de son héros, a offert des BD passionnantes avec des intrigues de haut vol. J’ai retrouvé récemment espoir avec le très bon « Le serment du gladiateur » mais le denier album « Veni Vidi Vici » est une véritable horreur scénaristique. Alors, relire les premiers albums coule de source.
Je viens de lire mon 1er épisode d'Alix. N'ayant jamais été attiré par une colorisation "désuète", je ne m' y suis jamais risqué. Comme Casterman a édité un recueil grand format en N&B de 3 épisodes je l'ai acheté et j'ai été séduit par ce personnage, qui, s'il a un physique d'enfant plus que de jeune adulte, est attachant et très valeureux. La trame historique est excellente (même si, souvenons nous, nous lisons une BD, pas un livre d'histoire) et le trait en noir et blanc ainsi que l'encrage redonnent une belle jeunesse à des planches qui redeviennent dynamiques et très fluides à leur lecture.
J'espère que Casterman poursuivra l'édition de ces recueils car Alix mérite vraiment d’etre lu à travers ce bel ouvrage en N&B (manque seulement un bonus de crayonnés, à croire que nos chers (je ris jaune) éditeurs n'ont encore pas compris l’intérêt des lecteurs pour ce genre de "plus" et qu'ils restent, comme l'oncle Picsou, seulement attirés par l’appât du gain....
Qu'importe , je me répète, cet ouvrage a vraiment sa place dans une bédéthèque.
Jacques Martin transforme Alix en esclave et précepteur d Héraklion, fils de la dernière reine spartiate. Une fois encore, Alix est partagé entre aider le jeune grec attendrissant ou détruire cette civilisation ennemie de Rome. Les dessins des costumes et armes de l’armée de la Grèce antique sont irréprochables.
Le Mrs Robinson de Jacques Martin, ou comment Alix résiste à une MILF dans les années 50. Les années – 50 en l’occurrence. Mais commençons par le commencement. Nous sommes donc en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Grèce est occupée par les romains...Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles grecs résiste encore et toujours à l'envahisseur
Malheureusement, le Obelix d’Alix il s’appelle Enak. Enak, c’est son petit protégé. Quand il se fait fouetter par les vilains grecs qui l’ont attrapé, il aime pas, il fait "non !...aïe… aïeïïïe…aaah !...". Du coup, Alix, il se fait un nid. Un nid grec, sans qu’on sonne pour lui. Pas pour jouer au scrabble mais pour le libérer pour plus qu’il ait mal.
Mais à chaque fois c’est pareil, dès qu’ils sont poursuivis par des méchants, Enak, il peut pas s’empêcher de se tordre la cheville. En plus ceux-là sont très méchants. Alors, Alix, il l’apostrophe. Il lui dit "dépêche-toi" quand il se dépêche pas, ou "arrête de rechigner" quand il rechigne. Du coup, ça rate pas, ils se font attraper et vont se faire voir chez les grecs.
C’est comme ça qu’Alix, il rencontre Adréa. Adréa c’est une princesse. Une princesse grecque. Elle est belle. Elle est hiératique. Elle en pince pour lui. Et Alix qu’est-ce qu’il lui dit ? "Ne me touche pas !" Pas Rome antique pour deux sous le Romain. Un comble. Alors elle lui répond "Ah ! Chien !" Et puis "adieu !" Mais elle le pense pas. Du coup, il y a pleins de sentiments. Très tragiques et très grecs. Comme dans une tragédie grecque.
Donc, pour elle, la reine, eh ben c’est un de perdu, quatre de retrouvés : Astyanax, Horodès, Alcidas et Horatius. De vrais amis, à la vie, à la mort comme on n’en fait plus. L’Hellène et les garçons, quoi. Une vraie tragédie.