Alix
4. La tiare d'Oribal
Une BD de Jacques Martin chez Lombard (Collection du Lombard) - 1958
08/1958 62 pages Format normal 200 à 300 euros 27143
Alix a accepté la mission de reconduire Oribal dans son royaume occupé par les Parthes. Dans le trésor que le souverain ramène dans son pays il y a l'emblême même de sa légitimité, la tiare d'Oribal 1er. Seuls les souverains qui arrivent à coiffer la tiare sans défaillir sont dignes de règner. Mais lors d'une embuscade, le trésor est dérobé... et la tiare disparaît. Oribal arrivera-t-il à remonter sur le trône ? Sera-t-il reconnu comme souverain légitime ?
-
Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
Tome 43 -
CC2002 -
HS1980 -
HS1984 -
HS1984 -
HS1987 -
HS1990 -
HS1992 -
HS1999 -
HS1999 -
HS2007 TL -
HS2010 -
HS2018 -
HS2021 -
INT en Cof -
INT01 -
INT02 -
INT1 -
INT2 -
Rom01 -
Rom02 -
Rom03
Un bon album mêlant authenticité et fiction à travers un dédalle d'aventures parsemées d'action et de retournements de situation.
On apprécie l'introduction de la bande-dessinée, qui plonge le lecteur in medias res dans une action dont il ne découvrira l'explication qu'une dizaine de pages plus loin.
Et cette action s'enchaîne avec d'autres actions.
On n'a pas le droit de respirer : à peine arrive-t-il quelque chose aux héros qu'une page plus loin, une autre action vient prendre la suite de l'aventure.
Et cela continue de page en page.
Courses-poursuite, trahison, arrivée de renforts, stupéfaction et retournements de situation : tous les ingrédients sont réunis pour transporter le lecteur dans un monde qui fusionne univers mésopotamien, perse et parthe dans l'Antiquité orientale.
On notera la qualité des décors, qui pourraient faire penser à une restitution de véritables lieux et villes ayant existé - alors qu'il n'en est rien. L'inspiration de l'auteur vient effectivement de diverses architectures ayant survécu avec le temps, mais qui n'ont jamais été présentes dans la cité imaginaire de Zür-Bakal - qui sert ici de ville centrale à l'intrigue.
Pourtant, la ville séduit de par ses décors et son scénario : un peuple désireux de retrouver son prince perdu, chassé par les autorités mises en place.
On regrettera peut-être la passivité d'Enak, dont l'utilité se résume à retarder l'aventure du trio qu'il forme avec le prince Oribal et Alix lui-même. À plus de deux reprises, il commet des erreurs qui le font passer pour une victime et non un homme d'action. Quel est le point fort de ce personnage, si ce n'est d'être un point faible tout au long de la bande-dessinée ?
Et comment expliquer la nomination d'Arbacès au poste de Grand Vizir, lui qui reste un étranger de par ses origines grecques ? Une explication aurait pu être appréciée - sachant que tous les autres événements qui surviennent dans l'album sont correctement justifiés.
Ces deux points noirs mis de côté, l'album reste néanmoins une aventure plaisante à lire : et qui dure longtemps de par les actions qui s'y déroulent ainsi que la quantité des dialogues, abondants du début à la fin.
Une bonne (re)lecture.
8,5/10
Alix doit escorter le prince Oribal jusqu à Zur Bakal, la capitale de l Assyrie. Oribal devra être coiffé d une tiare en or afin d être sacré et reconnu nouveau roi. Le scénario apporte un élément original et rare chez J. Martin avec cette tiare magique qui peut rendre fou. La véracité du dessin des sites historiques de l actuel Irak-Iran reste stupéfiante.
Très bon album, dans la lignée des précédents. De l'aventure, encore de l'aventure et toujours de l'aventure. Alix et Enak aident le jeune roi Oribal à récupérer son trône. Mais un ennemi de taille se dresse face à eux : Arbacès.
Le scénario est à nouveau très consistant et régale le lecteur qui en demande encore !