Alix
35. L'or de Saturne
Une BD de
Pierre Valmour
et
Marco Venanzi
chez Casterman
- 2016
Valmour, Pierre
(Scénario)
Venanzi, Marco
(Scénario)
Venanzi, Marco
(Dessin)
Barthélémy, Mathieu
(Couleurs)
10/2016 (26 octobre 2016) 46 pages 9782203070967 Format normal 291161
De retour de conquêtes, accompagné par 5000 légionnaires et 300 mercenaires gaulois et germains ralliés à lui, Jules césar est contraint de faire une longue halte dans un vallon enneigé des Alpes. En effet, il sait qu’à Rome, Pompée a verrouillé le pouvoir. Les sénateurs ont voté une motion qui l’empêche de recouvrer son mandat consulaire. Son retour précipité et dénué de quelques précautions signifierait se mettre à la merci des tueurs de Pompée. Aussi préfère-t-il manœuvrer à distance en envoyant des émissaires habiles à retourner les situations,... Lire la suite
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
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Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
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Tome 31 -
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Tome 34 -
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Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
Tome 43 -
CC2002 -
HS1980 -
HS1984 -
HS1984 -
HS1987 -
HS1990 -
HS1992 -
HS1999 -
HS1999 -
HS2007 TL -
HS2010 -
HS2018 -
HS2021 -
INT en Cof -
INT01 -
INT02 -
INT1 -
INT2 -
Rom01 -
Rom02 -
Rom03
Que la série ait deux dessinateurs ne me dérange pas, pour autant qu'il y ait un minimum de cohérence graphique, ce qui est plus ou moins le cas, même si on reconnaît directement le style de chacun.
Le problème de cette série est le nombre incalculable de scénaristes qui se succèdent, la plupart totalement inconnus (question de rentabilité je suppose) et là, on perd toute cohérence entre les albums, chacun faisant SON Alix. Cela s'apparente davantage à un spin-off du genre XIII Mystery qu'à une série-mère. Et vu que chacun de ses scénaristes ne fera qu'un album, on a 0 prise de risque, ce qui donne des scénarios totalement prévisibles et sans aucun relief ni surprise.
De plus, le rôle des femmes, qui était un thème cher à Martin, a complétement été abandonné depuis les reprises, à de rares exceptions (peu notables) près.
Pourquoi Alix Senator, série-dérivée, bénéficie-t-elle de cette cohérence dessinateur-scénariste (Mangin-Démarrez) alors que la série-mère en est privée ?
J'ai beaucoup aimé le récit qui m'a rappelé la Grande Epoque Jacques Martin: scénario martinien archi-classique mais très prenant, histoire bien construite, personnage bien dans leur jus d'origine....
Le grand maitre a fait pire dans ses derniers albums et surtout ses successeurs étaient pour la plupart entré dans la pire médiocrité.
Depuis peu on note un redressement et une belle amélioration des scénarios, cet album en étant le meilleur exemple.
Côté dessin Venanzi a plus tenté de se rapprocher du dessin de J.Martin que dans "le Testament de César".
C'est assez maladroit et "grimaçant" au début (regardez les bouches !) mais ça s'améliore bien au fil de l'album et le travail est plus que louable.
Je mets 5/5 malgré ces petits bémols afin d'encourager les auteurs à faire aussi bien les prochaines fois...que j'espère nombreuses, le tandem étant prometteur !
Plutôt une bonne surprise que cette nouvelle aventure d’Alix. Cette fois ci, nous avons droit au retour de Garofula l’un des protagonistes des légions perdues. Les dessins sont de qualité, même si je préfère ceux de Marc Jailloux, et les auteurs nous ont concocté une histoire assez captivante. Après, revenir au niveau de ce qui a été fait il a très longtemps… Je reste persuadé que le 46 pages ne convient pas à une histoire d’Alix car cela nuit à l’action en empêchant son développement. Mais, avec ce carcan, les auteurs se sont bien débrouillés.
Je m'étais juré de ne plus acheter d'albums d'Alix (sauf Alix senator) depuis "l'ombre de Sérapis". Mais, comme dit le proverbe : Cochon qui s'en dédit ...
J'ai brièvement feuilleté ce 35ème tome chez un libraire. Il m'a semblé meilleur que les tomes précédents. J'ai acheté.
Ai-je bien fait, ai-je eu tort ? Je n'arrive pas à trancher. Je ne l'ai pas lu d'une seule traite, c'est sans doute la raison de mon interrogation.
Le scénario est plus consistant que ce à quoi on nous habituait depuis quelque temps, c'est indéniable mais les invraisemblances sont légions (sans jeu de mots).
Mais ce que je reproche le plus, c'est l'indigence des dialogues avec la palme à la réplique sur la dernière case de la page 34.
Tous les latinistes qui ont traduit Cicéron (les catilinaires) et même les autres connaissent sa célèbre phrase : Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra (jusqu'à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience). Eh bien que dit Alix, dans cette case, quand il s'adresse à Cicéron ? Jusque quand, Cicéron, abuseras-tu de sa patience ? Véridique !
Sans doute dans le prochain tome,Alix s'adressera-t-il à César dans ces termes : Tu es venu, tu as vu, tu as vaincu !
Messieurs les scénaristes, de grâce, faites preuve d'un peu plus d'imagination !
Quant au dessin, rien de particulier à signaler sauf une (modeste) suggestion de ma part aux dessinateurs qui se succèdent aux commandes d'Alix : Repassez-vous en vidéo cette excellente série qu'était "Rome".
Si vous pouviez faire évoluer les personnages dans les décors de la série plutôt que dans vos décors aseptisés, la série y gagnerait car le port d'Ostie (page 29), la villa de Cicéron (page41) manquent cruellement de réalisme.