Alix
1. Alix l'intrépide
Une BD de Jacques Martin chez Lombard (Collection du Lombard) - 1956
01/1956 62 pages Format normal 150 à 200 euros 27141
53 av. J.-C., Alix est un jeune esclave livré à lui-même dans les ruines de Khorsabad, capitale assyrienne envahie par les soldats romains du général Marsala. Ayant blessé le général par maladresse, il est abandonné dans la ville, attaché à une colonne du palais de Sargon auquel le général a ordonné de mettre le feu. Apprenant la mort de son chef, le triumvir Crassus, Marsala quitte la ville pour échapper à l’armée parthe qui approche. Alix parvient à se libérer mais doit immédiatement faire face cette fois à l’armée du général parthe, Suréna...... Lire la suite
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
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Tome 9 -
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Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
Tome 43 -
CC2002 -
HS1980 -
HS1984 -
HS1984 -
HS1987 -
HS1990 -
HS1992 -
HS1999 -
HS1999 -
HS2007 TL -
HS2010 -
HS2018 -
HS2021 -
INT en Cof -
INT01 -
INT02 -
INT1 -
INT2 -
Rom01 -
Rom02 -
Rom03
En règle générale, il y a beaucoup d'infos à tirer de la toute première oeuvre d'un artiste dont la carrière explose par la suite. On y trouve souvent ses marottes, ses passions, ses obsessions comme ses craintes, ses angoisses voir même ses peurs....Et toutes ces émotions construisent un ouvrage général qui fait sens dans l'ensemble de sa production.
Ici, c'est parfois le cas et parfois non.
Le "non" d'abord. Jacques Martin pensait sincèrement qu'Alix ne serait qu'une petite aventure de passage car le journal Tintin voulait du héros, de la planche, des histoires dessinés. En 1948, c'est le grand boum des périodiques pour la jeunesse, un marché en explosion. D'ailleurs, cela se sent à la lecture que cette 1ére aventure est construite d'abord pour être paru toutes les semaines. Chaque fin de 4 pages, un cliffhanger. Alors cette obligation offre beaucoup de vitalité à la lecture mais, lorsqu'on le lit dans son intégralité, on se rend compte que c'est sans queue ni tête. Alix, esclave au départ, se découvre des racines nobles gauloises, manie l'épée comme pas deux dans un combat de gladiateur onirique et, dans une course de chevaux, il maitrise grave. Se découvre un père adoptif qui meurt aussi sec. et tout son entourage l'aide jusqu'à mourir sans savoir vraiment pourquoi tant d'amour. L'histoire est boursouflée de tout et foutrement gourmande de toutes les obligations quand on cause Rome et Romains (Jules César est même de la partie). C'est verbeux au possible, des phylactères qui expliquent les images sont dans chaque cases. Normal, à l'époque, la BD avait mauvaise presse. Il fallait que les petits n'enfants lisent (comme un livre) sa BD. Enfin, les cases sont toutes petites car ce n'était pas facile de raconter une histoire courte sur 4 pages qui soit compréhensible pour un lecteur qui n'aurait pas lu les épisodes précédents dans les précédents numéros du journal.
Sauf que, de ce cahier des charges très lourd, Martin s'en sort avec les honneurs. Il choisit cette période car il en est passionné et ce 1er tome est un vibrant hommage de cette passion. Le réalisme des cuirasses et des décors sont bluffant. Les scènes d'actions sont d'une précision dingue. Il y a dans "Alix l'intrépide" tous les ingrédients d'une série qui sera à succès. C'est pêle-mêle, foutraque, un vrai bordel. Mais tout y est déjà.
D'ailleurs les jeunes lecteurs ne s'y sont pas trompés: Ils ont plébiscité ce personnage qui est sorti d'un chapeau. Jacques Martin débute, parce que juste sincère et enthousiaste mais sans le savoir une oeuvre phare de la bande dessinée franco-belge.
Bien sûr, c'est le premier, alors on lui pardonne ses péchés de jeunesse. Le dessin est encore rudimentaire, les copier-coller de "Ben Hur" trop flagrants et le travestissement d'Arbacès... Un peu ridicule. Mais l'histoire est bien et, encore une fois, la série commence en fanfare.
Série indispensable, incontournable. Jacques Martin était un géant qui nous manque terriblement. Pour moi, les meilleurs albums se situent entre le 2 et le 15, le top du top étant Les Légions perdues et Le Dernier spartiate où Jacques Martin, alors en pur état de grâce, se surpasse.
Incontournable... Quoi? Vous n'avez pas encore lu les Alix? Vous n'osez pas revenir sur un "classique"? Erreur, un conseil: lisez-les et vous n'arrêterez plus... même si je trouve les albums inégaux après le n°19... A chacun de voir.
J. Martin réussit le tour de force d'allier précision historique, détails culturels, paysages et personnages marquants, avec une intrigue riche et bien ficelée qui n'ennuie jamais les lecteurs.
La série est actuellement prolongée par "Alix Senator" qui donne une 2e vie à un Alix devenu âgé... C'est plutôt beau mais moins captivant à mon goût.
Il faut lire cet album comme une relique. Premier tome d'une série mythique, crée en 1956 par Jacques Martin. Ici, l aventure d'Alix commence en 53 avant Jésus-Christ dans la ville de Khorsabad, située en actuel Irak. La ville de Khorsabad vient d?être prise par Marsalla, un officier romain sans scrupules. Parmi les survivants, Alix, un jeune esclave gaulois, manque, par maladresse, de tuer Marsala . Il est vendu comme esclave à Arbacès. Arbacès est un marchand grec malhonnête et cruel. Heureusement, Alix sera acheté par le gouverneur de l île de Rhodes, Honorius Galla Graccus. Le gouverneur le considère, très vite, comme son fils. Jules César lui proposera, plus tard, un poste diplomatique. Alix devient , ainsi, un représentant diplomatique officiel de Rome, aux ordres de César. Il connaîtra diverses missions à travers le monde antique...
Un classique parmi les classiques. Fin des années 40, Le Journal de Tintin, l'univers de la ligne claire, la minutie, l'obsession du détail, qu'il soit graphique ou historique. Que ceux qui ne supportent pas Hergé (il y en a!), E.P. Jacobs (il y en a aussi!) passent leur chemin. Quelle maturité pour ce premier épisode. D'accord, Jacques Martin avait publié avant de créer Alix, mais pas tant que ça. Le graphisme est déjà parfait, avec son sens tout particulier de la perspective, de la profondeur et l'existence de l'arrière-plan, quoique représente le premier plan. Il n'y a pas de faiblesse, qu'il s'agisse d'architecture antique, de l'élégance des animaux ou du mouvement des scènes de combat. Le scénario, quant à lui, si, en album, il ne s'affranchit pas encore de la contrainte de la prépublication (une péripétie en bas de chaque page), il tisse un fil cohérent pour narrer une lutte pour le pouvoir à Rome. Le déroulement n'est pas seulement linéaire. Personnages et intrigue sont posés dès la première page. On parle beaucoup de Hergé et Jacobs, à juste titre. N'oublions pas que Jacques Martin a été, lui aussi, un très grand!
Premier album de la longue série de Jacques Martin. Une vraie bd d'aventure historique comme on en sait plus beaucoup en faire aujourd'hui ! Aucun temps mort, on ne s'ennuie jamais.
A travers ce jeune esclave qu'est Alix, le lecteur voyage de l'Orient jusqu'à l'Italie via l'île de Rhodes. D'un point de vue historique, Jacques Martin souligne l'opposition pour le pouvoir entre les deux consuls César et Pompée après l'assassinat du triumvir Crassus.
Le dessin, lui, n'est pas encore stabilisé mais reste très agréable.