Alix Senator
8. La Cité des poisons
Une BD de
Valérie Mangin
et
Thierry Démarez
chez Casterman
- 2018
Mangin, Valérie
(Scénario)
Démarez, Thierry
(Dessin)
Chagnaud, Jean-Jacques
(Couleurs)
Bajram, Denis
(Autres)
Martin, Jacques
(Adapté de)
11/2018 (21 novembre 2018) 46 pages 9782203159198 Grand format 348632
11 av. J.C., Malgré son deuil, Alix est envoyé par Auguste dans la cité de Pétra. Sur la route, Alix et Enak ont bien du mal à ne pas penser à ceux qu’ils ont laissés derrière eux... Mais voilà qu’apparaît l’intriguant Alexandre, fils du ministre Syllaios, pour les guider à travers la ville. Entre le cynique Syllaios qui complote pour entrainer Rome dans sa prise de pouvoir et la reine Hagirû bien décidée à rallier le sénateur à la cause royale Alix se doit de rester vigilant dans la cité aux milles poisons.
Cet album est mieux que le précédent.
Graphiquement, déjà, je retrouve le Démarrez que je connais. Son dessin est plus fouillé, moins flou, plus maitrisé, et ça change tout.
Les personnages sont mieux maitrisés, et à défaut d'une histoire trépidante, j'arrive à suivre sans trop de souci.
Ce n'est pas le souffle de la grande aventure, ni du niveau des "Alix" de Martin, mais enfin c'est une déclinaison intéressante d'une série phare de l'age d'or.
Je regrette le rôle que l'on confie à Enak, qui n'est certes plus aussi "victime désignée" que dans la série classique, mais qui traine son spleen d'album en album, et c'est un peu pénible.
J'aurais espéré un Enak plus joyeux, et plus adulte, au lieu d'aigri.
Enfin, Alix n'est pas le personnage principal de cet album, c'est un peu dommage ; son fils est mis en avant, et l'histoire tient plus de la rencontre de la tragédie grècque et du vaudeville que d'un "Alix".
Pas grave, j'ai quand même envie de lire la suite.
Bon album : Dessins très beaux, couleurs magnifiques. La série Alix Senator sauve la série d'origine qui devrait cesser de changer d'auteurs et décevoir les lecteurs...
Senator est une renaissance !
Un album complet qui mélange diplomatie-géopolitique, intrigue de cours et rivalité amoureuse.
Les dessins sont magnifiques, surtout les expressions des personnages.
Bon opus aux limites de l'Empire romain.
Certes le scénario n’est peut-être pas fantastique, mais l’intrigue est bien menée. Pas le temps de s’ennuyer entre les différentes cabales qui se montent et la jalousie du jeune adolescent qu’est le fils d’Alix. Les dessins sont plutôt bons dans cet album et Petra est magnifiquement représentée. Un bon tome 8 !
bon, le scénario n'est pas fantastique mais il se laisse lire avec plaisir même s'il ne casse pas trois pattes à un canard.
le dessin quand à lui est superbe avec des couleur parfaitement associées.
c'est un plaisir de découvrir les cases une par une et les détails.
la qualité du papier est également un plus car trop souvent les ceux utilisés pour les albums sont souvent trop brillants dans la production actuel.
bref, j'ai bien aimé et je vais attendre le prochain tome avec impatience.
Voila notre vieil Alix toujours plus fatigué et lassé de vivre (s'il en marre de faire de la BD, qu'il se retire sur l'Aventin !), parti à nouveau en mission d'espionnage au service d'Auguste, en compagnie de son godiche de fils Titus et du lourdingue et grimaçant Enak (quelle poisse celui-là, il est plus collant que le sparadrap du Capitaine Haddock) : bon, ça ne fait pas un commando de choc, tout ça… Pas étonnant que les Nabatéens se gaussent de cette fine équipe! Cela dit, le scénario s'est un peu amélioré et surtout les dessins de Démarez et les couleurs de Chagnaud sont au top (beaux décors, grandes ambiances)!