Alix Senator
7. La Puissance et l'Éternité
Une BD de
Valérie Mangin
et
Thierry Démarez
chez Casterman
- 2018
Mangin, Valérie
(Scénario)
Démarez, Thierry
(Dessin)
Chagnaud, Jean-Jacques
(Couleurs)
Bajram, Denis
(Autres)
Martin, Jacques
(Adapté de)
05/2018 (16 mai 2018) 46 pages 9782203136892 Grand format 332515
La conclusion du deuxième cycle en apothéose ! Rome, an 12 avant J.C. L’empereur Auguste est tout puissant. Alix a plus de 50 ans. Il est sénateur. Murés dans le tombeau d’Auguste, Alix et Kephren attendent la mort. Le fils d’Enak aura tout perdu dans sa quête de la Cybèle d’orichalque. Ignorant leur sort, l’empereur a ordonné à sa sœur, Lidia, de détruire la terrible idole cachée en Italie. Nul ne devra jamais plus pouvoir s’en emparer. Mais qui pourrait résister à la promesse d’acquérir la puissance et l’éternité ?
J'avais fait une pause dans cette lecture, et en reprenant, avec quelques années/tomes de retard, je suis un poil perdu.
Alors je me suis laissé porter par l'histoire qui nous est contée, et je n'ai pas retrouvé le plaisir et l'efficacité des "Alix" de Martin. C'est moins bien, mais ça fait l'affaire, disons.
Par contre, graphiquement, cet album n'est pas très bien fini.
C'est souvent flou, pas totalement maitrisé, alors que Démarez peut faire bien mieux que ça.
Heureusement, je sais qu'il s'est repris pour les albums suivants.
Cet épisode clôt de façon assez honorable l'histoire commencée avec le tome 5 et la statue de Cybèle. Le dénouement de cette histoire est plutôt bien amené, ce qui fait que cet album est correct.
Encore un épisode de grande qualité où Khepren poursuit sa chute vers les enfers en s’entêtant dans une quête absurde. Cet album met fin à un cycle sur le désespoir d’Enak qui a perdu son fils à tout jamais. Valérie Mangin n’est pas tendre avec les personnages proches d’Alix et on peut se demander ce que nous réserve la suite.
Je suis fan depuis le tout premier épisode de cette série..
- Cet épisode est la fin d'une longue recherche à travers l'Empire Romain de la statue de Cybèle qui doit apporter la puissance et l'éternité à celui qui l'a possède. Mais, comme l'a dit le grand Jules César « Alea jacta est » , c'est tout Le dénouement de cet album.
Valérie Mangin nous montre une fois de plus son immense talent d'historienne et de scénariste. Elle nous dévoile aussi un lourd secret entre Alix et la famille de l'Empereur Auguste.
Que dire des planches ! Elles sont comme d'habitude excellentes et magnifiques, Thierry Démarez nous montre une fois de plus son immense talent.
Les couleurs correspondent parfaitement à l'ambiance générale de l'album.
En résumé :
Cet un bon album qui met fin à une quête.
Je choisis toujours la version luxe à dos toilé, avec un cahier historique supplémentaire de 8 pages. Son prix n'est pas excessif par rapport à la version classique. Vivement la prochaine intrigue.
A Collectionner !
Cette série avait remarquablement commencé.
Nous étions passé d'un Alix envoyé spécial de César pour des missions croquignolesques, accompagné d'un Enak pleurnichard qui se faisait systématiquement rattraper par ses poursuivants faute de pouvoir courir 10 mètres sans se vautrer à un Alix plus crédible grâce à un scénario réfléchi et un dessin plus fouillé.
Hélas, mille fois hélas, ce dernier tome nous montre, une fois de plus, qu'a vouloir exploiter un filon jusqu'au bout on n'en tire plus rien.
Je viens de finir la lecture. Pour moi, cet épisode est un désastre total.
Je n'en dirai pas plus, ce serait inutile.