Alix Senator
11. L'Esclave de Khorsabad
Une BD de
Valérie Mangin
et
Thierry Démarez
chez Casterman
- 2020
Mangin, Valérie
(Scénario)
Démarez, Thierry
(Dessin)
Chagnaud, Jean-Jacques
(Couleurs)
Bajram, Denis
(Autres)
Martin, Jacques
(Adapté de)
11/2020 (04 novembre 2020) 46 pages 9782203208292 Grand format 405134
Cela fait des années qu'Alix n'a plus mis les pieds à Khorsabad : bien trop longtemps. Alix, comme par le passé, est fait prisonnier. C'est un seigneur local, Barzapharnès, qui commandite l'enlèvement du sénateur afin de provoquer une nouvelle guerre avec Rome et de retrouver le trésor mythique de la cité, dont - le pense-t-il - Alix connaît la cachette. Entre les souvenirs et le devoir d'empêcher un nouveau conflit, Alix va connaître de nouvelles aventures dans la cité assyrienne.
C'est dans les vieux pots....
pas toujours.
...ben, là, franchement, la série commence à s'étioler ; je pense que je n’achèterai pas le tome 12...
Note 2,5/5 : juste la moyenne.
Le scénario et les dessins sont corrects.
Cependant, la lecture de l'album se fait rapidement, on s'attend aux rebondissements scénaristiques et Alix est naïf et prétentieux.
Je n'avais pas particulièrement aimé la série originelle Alix. Elle symbolisait presque à elle seule ce que je n’aimais pas dans la bande dessinée : l’alliance entre un académisme du trait et un scénario pompeux à l’ancienne. Je sais que 25 millions de titres ont été vendus dans les supermarchés où le titre était souvent en tête de gondoles. C’est devenu une référence en matière historique à laquelle je n’ai pas adhéré tout simplement.
Néanmoins, j’avais trouvé mon bonheur dans une série historique telle que « Murena » ou encore « Les Aigles de Rome » où je me reconnaissais pleinement. Rien n’y a fait, même en essayant de la relire avec toute la bienveillance qui me caractérise. Quand cela ne veut pas, cela ne veut pas ! Dès lors, lorsque j’ai vu que l’une de mes scénaristes préférées à savoir Valérie Mangin prenait la suite de Jacques Martin, j’ai eu très peur. Ce n’était absolument pas le même univers : c’est même à l’opposé. Curieux choix tout de même mais qui peut s’expliquer en terme promotionnel.
Cependant, on ne peut juger qu’après avoir pris connaissance de l’œuvre. Et je dois dire que mon auteure a balayé tous les défauts en insufflant une vraie dose de modernité. Maintenant à crier que cela équivaut à du Murena, il ne faut quand même pas pousser ! Cela reste un travail honnête qui s’attache à l’univers d’Alix. C’est surtout son fils ainsi que celui du défunt Enak qui vont voler la vedette à notre sénator préféré. Les aventures commencent d’une manière assez soft. C’est clair que Mangin nous a habitué à mieux. Elle est prise dans le carcan d’un cahier des charges à respecter pour ne pas écorner l’œuvre du maître.
cet album est dans l'ensemble assez bon mais il manque quelque chose pour que je sois vraiment emballé.
les dialogues sont assez pauvres.
par contre j'ai bien aimé la représentation de la ville particulièrement réussie.