Alix Senator
1. Les Aigles de sang
Une BD de
Valérie Mangin
et
Thierry Démarez
chez Casterman
- 2012
Mangin, Valérie
(Scénario)
Démarez, Thierry
(Dessin)
Démarez, Thierry
(Couleurs)
Bajram, Denis
(Autres)
Martin, Jacques
(Adapté de)
09/2012 (12 septembre 2012) 46 pages 9782203045668 Grand format 170566
12 avant Jésus-Christ. Marcus Aemilius Lepidus, grand pontife de Rome, et Agrippa, successeur désigné du puissant empereur Auguste, sont mystérieusement assassinés par des aigles qui leur déchirent les entrailles. Alarmé par ces événements, Auguste charge son vieil ami le sénateur Alix Gracchus d’enquêter discrètement. Une enquête qui conduira Alix, assisté de ses fils Titus et Khephren (le propre rejeton d’Enak, qu’Alix a adopté après la disparition de celui-ci) sur la piste de l’énigmatique maître des oiseaux. Pourtant, le danger persiste à se... Lire la suite
An 12 av. J.-C.
Mont Circé, Latium.
Alors qu’un violent orage déchire la nuit, un cavalier pressé et inquiet éprouve le regret d’avoir accepté un rendez-vous…
Le lendemain, son fils et ses hommes retrouvent son cadavre alors que les cochons se repaissaient de ses entrailles… Marcus Aemilius Lepidus, le Grand Pontife, l’ami de César, le dernier rival d’Auguste n’est plus…
Critique :
Alix a vieilli ! L’éternel adolescent est devenu un homme mûr. La blondeur de ses cheveux a cédé la place à un blanc immaculé. Enak n’est plus, mais Alix assume l’éducation de son fils, Kephren, aux côtés de son fils (?) Titus. Un homme vient de réussir à rassembler tous les pouvoirs : Octave, le neveu et héritier de César. Du coup, plus question de l’appeler Octave ! Inclinez-vous et appelez-le « Auguste ». Bien qu’il soit l’ami d’Octave, Alix ne sait s’il doit se réjouir que la vieille république romaine ait cédé la place à un homme qui concentre tous les pouvoirs.
Valérie Mangin nous propose un thriller antique où Alix tente de protéger son ami Octave, qu’il pense être la victime suivante, tout en ayant bien des soucis avec ses deux adolescents.
Le dessin de Thierry Demarez s’écarte de la ligne claire chère à Jacques Martin pour aboutir à un dessin plus réaliste mais plus statique. Petite exception, et peut-être hommage à Jacques Martin, la deuxième case de la dernière planche qui rappelle furieusement, une aventure dessinée par l’auteur original… Je vous laisse découvrir dans quel album ! … Comment ? … Qu’y a-t-il à gagner ? Heu… Mon estime, si ça vous dit !
La scénariste et le dessinateur créent une Rome qui m’a l’air des plus plausibles quant au mobilier, habitations, tenues… Mais je ne suis pas un expert.
Quant aux choix des couleurs adoptées par Thierry Demarez, je sens que cela va en faire jaser plus d’un… Mais pas moi ! … Pas cette fois-ci…
Une suite sans grand intérêt
Très moyen, comme la plupart des scénarios de Mangin : la narration est molle, trop peu de tension dans cette enquête, rien d'incroyable, si ce n'est cette fin juste tordue...
bon dessins, scenario OK (mais pas non plus transcendant). Le second tome est un peu moins bon mais le 3eme redresse la barre.
au final une bonne serie sur le debut de l empire (meme si murena est mieux)
De qui se moque t'ont ? Tout les fans respectueux de l'oeuvre de Jacques Martin doivent se sentir mal à l'aise- moi le premier ! L'histoire vaut peut être quelque chose mais je n'ai pas pris le temps de lire car d'emblée les dessins trop numérisés me font fuir !
Très bonne idée que ce "que sont-ils devenus?"
Alix a bien grandi, l'esprit de la série est toujours là.
Dessins soignés mais coloration un peu trop pâle.
Ni déçu ni emballé par ce tome 1. Peu adepte de la série mère, je me suis laissé tenter à cause du battage médiatique autour de sa sortie et parce que je trouvais l'idée de vieillir le personnage principal séduisante.
J'ai trouvé les dessins très réussis et respectueux de la réalité historique de l'Empire. Par contre, le scénario est trop léger et l'histoire se résume à une succession de meurtres causés par une sombre histoire de vengeance.
On sent aussi que le scénario a du mal à rebondir et que les dernières pages un peu confuses servent uniquement à permettre un tome 2.
Bref, divertissant mais préférez de loin Murena ou les Aigles de Rome.
Bonne idée de reprendre un héros mythique et de le faire vieillir pour de nouvelles aventures. Cela permet d'entretenir la flamme en renouvelant, de reprendre des éléments tout en se donnant beaucoup de libertés.
Et c'est plutôt réussi, la mise en image n'essaye pas de plagier l'original mais on reconnaît les personnages et l'ambiance rendue est très bonne.
L'histoire mi-policière mi-politique est un peu convenue mais se laisse lire et s'intègre dans un fonds historique respecté.
Au total une bonne série même si elle est un ton en dessous des deux séries phares sur la même période, les Aigles de Rome et Murena.
Comparativement à ce qu'est devenue la série mère, cette vision revue et corrigée d'Alix mérite beaucoup plus qu'un simple détour.
J'attends la suite pour dire si nous avons là une grande série mais au vu de cet album, je pense que nous y allons à grands pas.
Travail graphique très bon, malheureusement le scénario n'est pas au niveau, loin de là. Dans la série Alix du temps de J. Martin le scénario était souvent très simple mais là on se dit que les auteurs ont surtout voulu se faire plaisir et se réapproprier une série. La chute semble avoir été improvisée pour permettre un second album. Bref une déception, de bons dessins ne suffisent pas à faire une bonne BD.
Je ne suis guère un adepte de la série mère « Alix » de Jacques Martin. J’en ai lu pas mal mais les seuls souvenirs qui m’en restent sont « la griffe noire » ou encore »les légions perdues » .En outre, les autres bandes dessinées signées Valérie Mangin ne m’avaient guère convaincues. Mais là, j’ai adhéré pleinement à ce projet, très médiatisé et attendu pour cette rentrée 2012 .
Loin de décrier, comme certains l’idée d’un Alix plus vieux, je trouve l’idée excellente. (A une époque avec « le Dernier chapitre » Didier Convard et André Juillard avaient déjà vieillis certains héros de bd).
Thierry Démarez nous présente une vision de la Rome Antique assez éloignée de celle des « aigles de Rome » ou encore de « Murena», une vision certes plus aseptisée, mais en tout cas bien dessinée, avec une très belle mise en couleur.
Le scénario de Valérie Mangin s’inscrit parfaitement dans l’histoire d’Alix, avec des recoupements avec « le tombeau étrusque », par exemple. Il faut lire cette aventure comme un polar, une enquête policière au temps de l’Empereur Auguste.
En plus, pour ne pas gâcher son plaisir, cette histoire peut être lue comme un one shot, même si un « fil rouge » va parcourir les trois premiers volumes.
Une bd classique, qui pour ma part de m’a pas du tout déçue.
Je recommande la lecture dans la version « tirage de luxe » , qui possède un cahier historique de quelques pages tout à fait éclairant sur cette période.